( Colloque à Niederbronn-les-Bains - 67 )
De tout temps, la Nature nous a permis de vivre sur la planète
Terre ! Nous l'expliquerons à travers deux événements :
la commémoration cette année du 900ème anniversaire de
Hildegarde de Bingen et par ailleurs, la parution récente de l'ouvrage
du Docteur Maurice GILLARD, intitulé : "Demain
l'Écologie", qui prouve bien qu'à l'aube du XXIème
siècle, protéger plutôt que détruire la Nature offre
des débouchés inestimables !...
Du 21 au 24 mai 1998, s'est déroulé un Colloque sur Hildegarde de Bingen à Niederbronn-les-Bains dans les Vosges, en commémoration du 900ème anniversaire de sa naissance.
Née au cours de l'an 1098 près de Mayence en Allemagne, elle dispose dès l'enfance de dons exceptionnels de visionnaire. Elle devient religieuse puis abbesse bénédictine à 38 ans. Ensuite, elle rédige à partir de révélations venues du ciel des traités de médecine douce préconisant l'usage de plantes médicinales, ces simples que nous offre la Nature ! Elle aborde des sujets fort divers comme la psychologie, la sexualité, les questions sociales, politiques, religieuses et écrit même soixante-dix-sept symphonies !
Mais c'est seulement au cours du siècle dernier que l' oeuvre écrite de Hildegarde de Bingen est redécouverte. Vers le milieu du XXème siècle, deux médecins allemands décident de mettre en application ses conseils de diététique et d'utiliser ses remèdes. Cette médecine s'avère "particulièrement adaptée à l'homme moderne à la fois carencé et surchargé par une alimentation inadéquate, en recherche de remèdes dépourvus d'effets secondaires nocifs " (citation de Daniel Maurin, auteur de "La santé entre ciel et terre, Sainte Hildegarde", éditions Trois Fontaines).
"Hildegarde de Bingen est aussi attentive à l'homme, à ses états d'âme qu'à ses malaises corporels ; elle ne les sépare guère les uns des autres (...). On s'aperçoit à lire ses livres que la Nature serait probablement de nos jours à redécouvrir, et nos modernes écologistes eux-mêmes auraient peut-être à y parfaire leurs connaissances. Il est charmant d'apprendre que si l'aneth rend l'homme triste, la violette en revanche l'aide à lutter contre la mélancolie. Que la bétoine stimule l'esprit de connaissance et que la vue s'améliore à regarder longuement une touffe de thym. Que la fougère est remplie de vertus bénéfiques de toutes sortes. Que la myrrhe écarte les fantasmes et que la garance guérit les accès de fièvre (...)", nous indique Régine Pernoud dans son ouvrage (paru en Livre de poche). Il est d'ailleurs bien dommage que nos cultures se soient appauvries depuis l'époque de Hildegarde de Bingen et ce, pour des raisons économiques...
Au cours du Colloque qui lui a été consacré, le Docteur Jean-Marie Pfaffenhoff (*) nous a parlé du concept global de la médecine hildegardienne, tout d'abord préventive, et de son art de vivre parfaitement adapté à notre époque. Il nous a expliqué que le terme "viridité " représente l'énergie vitale des aliments en nous faisant comprendre combien les aliments actuels n'ont plus de "viridité " (aliments morts) : plants de tomates nourries au "goutte-à-goutte" dans les serres, grains de semence colorés autour par une substance insecticide, alimentation des fast-foods...
Si Hildegarde de Bingen estime que certains aliments sont des "poisons " pour l'organisme, comme : les fraises, les poireaux, les prunes, le chou, la pêche, la myrtille, les cornichons, etc... Elle nous décrit dans l'allégresse "les aliments de la joie " : épeautre, galanga, châtaigne, potiron, fenouil, amandes, etc...
On peut dire que ses conseils diététiques visent à l'équilibre acido-basique , comme le constate le Docteur Pfaffenhoff lors de ce Colloque ! Une notion d'ailleurs assez récente et d'importance qui, en bonne partie, explique le processus de la maladie lorsque cet équilibre est défectueux. Elle préconise le jeûne et ne manque pas d'insister sur les effets de la "bile noire" liée à l'encombrement de notre corps qui agit sur notre comportement (la colère), et elle en donne une explication plus spirituelle. Pour elle, le jeûne est l'une des thérapies pour retrouver la santé qui autorise : bouillons de légumes, jus de fruits et tisanes diverses. En outre, elle expose les vertus thérapeutiques d'autres "fruits" de la Nature : les pierres précieuses, un remède peu coûteux et efficace...
Cette visionnaire après une vie bien remplie au service de son prochain, allant jusqu'à rencontrer les grands de son époque, s'éteint en 1179. Mais elle continue à nous guider en amie à travers son oeuvre lumineuse, inestimable (**) dont Henri-Charles Geffroy n'a sans doute malheureusement pas eu connaissance.
Nous pensons en particulier à cette céréale redécouverte depuis peu : l'épeautre dont elle conseillait la consommation sous plusieurs formes dont le pain, tout comme Henri-Charles Geffroy avec le blé.
(*) auteur de l'ouvrage "Un corps sain dans un monde sain" (Editions BIOSCIVIAS, 159c, rue de la Basse - 67220 LALAYE-CHARBES).
(**) On peut se référer, par exemple, à l'ouvrage paru chez Dangles : "Hildegarde de Bingen, une vie, une oeuvre, un art de guérir en âme et en corps". Un chapitre est consacré aux plantes les plus importantes sélectionnées par Hildegarde de Bingen.
Cet ouvrage intitulé "Demain L'Écologie" (Edition Graphic-Renoir. Diffusion EPI 06, Cedex 428 ter 06330 Roquefort-les-Pins. Tél. : 04 93 77 01 68) porte en sous-titre : "Une bombe contre le chômage", vaste question en ce XXème siècle finissant et qui présente un bien triste bilan, comme nous le décrit le Docteur Maurice Gillard sans hésitation, prenant pour exemple cette si belle région Provence Côte d'Azur.
Notre siècle qui a débuté avec la voiture à cheval pour se déplacer, a vu en quelques dizaines d'années : l'avion supersonique, la fusée, l'ordinateur, les satellites de communication, maintes découvertes scientifiques mais aussi l'exploitation démesurée des forêts, des terres, de la mer et finalement la destruction de l'Homme (en tant qu'être humain). Il suffit alors de penser aux conséquences de la désertification des campagnes, aux multiples pollutions dont celle de l'air, à la baisse des valeurs morales... A ce constat deux attitudes possibles :
- refuser les éléments négatifs de ce bilan, les contester ou les ignorer puisque les responsables sont les autres !
- ou les accepter et après analyse objective, trouver les moyens de changer de stratégie comme le ferait un chef d'entreprise, de famille ou d'une nation !
Nous sommes tous concernés par l'avenir de notre planète et l'on ne peut rester indifférent à tout ce travail de synthèse du Docteur Gillard , Vice-Président de la Confédération des Écologistes Indépendants, bien conscient en tant que médecin et passionné d'écologie, des conséquences des erreurs de notre siècle sur la santé des hommes (dioxine, amiante, pollution de l'air, pesticides, etc...). Citons le Docteur Gillard :
- "Il est important pour l'écologiste que je suis de montrer que tous les problèmes sont complexes. Ils s'imbriquent et s'interconnectent par l'enchaînement des causes et des effets qui entraînent des décisions à facteurs multiples".
Il décrit les problèmes en cinq chapitres :
- Dans le chapitre 1 : "Une analyse des constats et des causes", l'auteur même s'il prend pour exemple le pays provençal, pense que les mêmes causes peuvent provoquer les mêmes effets dans d'autres régions : concentration d'activités, spécialisation (par exemple : les "usines" à cochons, poulets, etc...), l'uniformisation (jean, Coca-cola, etc...), la mondialisation... Face à la "pensée unique" : la diversité (biodiversité...).
- Le chapitre 2 traite de l'urbanisme où l'on retrouve naturellement l'application pratique de la plupart des termes énumérés précédemment : concentration, etc...
- Dans le chapitre 3, l'auteur s'attache à décrire les conséquences des transports, reprenant celles sur l'urbanisation bien sûr ! mais aussi sur la prolifération des centre commerciaux, des routes et autoroutes...
- Quant au chapitre 4 : "Gestion des déchets", il sensibilise chacun de nous car les différents déchets sont passés en revue : toxiques, "ultimes", industriels, ordures ménagères, les boues des stations, etc... Reste le problème de leur traitement et de leur élimination. Mais la valorisation par le tri et le recyclage ne serait-elle pas la meilleure solution, ainsi que la production de moins de déchets : moins d'emballages, le retour aux emballages consignés, le compostage, la méthanisation en expliquant la façon de procéder. Et on ne peut nier que cette diminution des déchets entraîne celle des transports ! donc des pollutions, etc...
- Le dernier chapitre s'intitule : "Économie Alternative, facteur d'activités, d'emplois, de croissance et de qualité de la vie".
Le docteur Gillard précise alors que :
- "Repenser l'économie en fonction de l'écologie pour donner de nouvelles et vraies motivations aux jeunes, aux chômeurs et aux exclus.
- "Retrouver la qualité de l'air, de l'eau, de nos aliments et de l'environnement en général en développant les nouvelles technologies écologiques pour créer de vrais emplois.
- "Si l'on ne sait entendre le "cri des banlieues", le "cri des chômeurs", la guerre est à nos portes, une guerre civile, larvée mais inquiétante, sourde mais violente.
- La "bombe écologique" fera exploser l'exclusion et le chômage". (Que nous espérons en douceur néanmoins, dirons-nous).
L'auteur passe alors en revue les activités qui peuvent être générées par :
- la terre et ses richesses avec bien sûr l'agriculture biologique ;
- les énergies alternatives (solaire, hydraulique, éolienne, le bois, le biogaz) ;
- les éco-industries (de traitement des déchets, de l'eau ; de produits dépourvus de toxicité ; de véhicules non polluants) ;
- les grands travaux écologiques d'intérêt national en vue de la réhabilitation des villages, des chemins, de la forêt, etc...
En conclusion, les preuves sont données que :
Finalement la Nature et sa protection plutôt que sa destruction, offrent une incontestable mine d'activités ! Mais cette protection devrait également passer par une manière plus "écologique" de s'alimenter à base de végétaux issus de l'agriculture biologique et "recyclables" : fruits, légumes et céréales comme dans la méthode d'alimentation saine et naturelle préconisée par Henri-Charles Geffroy.
Il serait grand temps que l'on se rende compte de ce que l'écologie bien conduite, représente pour l'avenir de notre Planète à l'aube de ce 3ème millénaire, AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD !
Dans La Lettre du 21 juin 1997, Jean Sable nous parlait de la Thésigraphie.
A travers ce 2ème article, complété par un exposé
sur les travaux du Professeur Antoine Béchamp, le lecteur saisira mieux
différents processus de vie, que cela soit à travers : l'alimentation,
un organisme en bonne santé ou un organisme malade. Une bonne santé
dépendant en majeure partie d'une alimentation de qualité !...
Avec la Thésigraphie ou Cristallisation Sensible, nous avons vu que
nous POUVONS, si nous le VOULONS, connaître la VÉRITÉ sur
la valeur réelle de notre alimentation ACTUELLE.
Il n'en reste pas moins que nous devons accroître nos connaissances sur
toutes les normes alimentaires. En effet, nous devons prendre conscience que
le COMPORTEMENT alimentaire est CULTUREL ! La meilleure des preuves en est que
la qualité de l'alimentation est un paramètre subjectif puisque
diverses populations ont eu des régimes différents à différentes
époques.
VÉRITÉS OU INCERTITUDES ?
Il est effarant de constater combien de consommateurs deviennent des vieillards
avant l'âge. Fragilisés à l'extrême, ils "mangent"
du médicament chimique pour survivre. S'étant toujours laissés
guider par la publicité, ils croient encore, soit à la fatalité
de leurs maux, soit à la responsabilité de gènes héréditaires
!
De cette désinformation organisée, la grande majorité des
chercheurs scientifiques est responsable. Au même titre que les médias
qui les publient, ils jouent les intermédiaires entre les politiques
qui souhaitent conditionner pour diverses raisons et les naïfs (et ils
sont nombreux !) que l'on a l'intention d'orienter.
Alors, pour ne pas grossir les bataillons des exclus de la santé faisons
confiance aux travaux des chercheurs non conformistes qui ont le courage de
ne pas entrer dans le jeu de canalisation des êtres humains. L'évaluation
qui suit et qui n'a PAS FINI de nous étonner est ENCORE une analyse GLOBALE.
LA BIOPHOTONIQUE
Cette AUTRE approche globale des réactions du VIVANT vous était
annoncée dans l'article sur la Thésigraphie.
C'est la mesure d'énergie émise par une particule ou PHOTON d'un
aliment dans un champ électromagnétique.
Nous devons cette nouvelle prise en compte de la relation Aliment-Santé
au physicien autrichien Erwin SHRODINGER qui l'abordait dans son livre "QU'EST-CE
QUE LA VIE". Il considérait que l'aliment fournit à l'être
humain un ordre interne, à la fois dans l'espace et dans le temps. Il
prenait les exemples de la plante qui vit de la lumière ainsi que de
l'organisme animal dans lequel seuls les photons restent. Ils serviront à
déclencher et à diriger les fonctions de la cellule.
Cette mesure des EMISSIONS PHOTO-LUMINESCENTES de très faible intensité
des ALIMENTS a été mise au point, après de 10 ans de recherches,
par le Professeur Fritz-Albert POPP de l'Institut International de Biophysique
de Kaiserlautern. C'est un spectrophotomètre qui réalise cette
mesure.
DES RÉPONSES INATTENDUES
L'émission photonique d'un aliment reflète :
- La distribution moléculaire de ses composants : substances essentielles
et les polluants.
- Sa fraîcheur.
- Son exposition à des conditions externes au cours de sa production.
- Ses manipulations artificielles et ses additifs.
LE DÉCODAGE
La biophotonique constituant une autre méthode d'étude globale
de la qualité de l'alimentation, une analyse FACTORIELLE, c'est-à-dire
recherchant des facteurs communs, a été appliquée conjointement
à des statistiques similaires.
Un profil de la QUALITÉ a pu apparaître sous forme d'empreinte
au vu des propriétés optiques les plus essentielles des échantillons
testés.
LES CONSEQUENCES
La lumière solaire étant emmagasinée dans l'aliment
sous forme de glucose provenant de la liaison CO2 + H2O, l'émission photonique
de l'aliment prouve que la lumière est bien son VECTEUR. Ainsi on évalue
facilement l'interaction de l'aliment avec le corps ainsi que la QUALITÉ
du premier.
Même avec cette luminescence très faible, il apparaît que
cette QUALITÉ est en corrélation très nette avec les propriétés
intensives et extensives qui en sont responsables. Bien plus, ces facteurs ont
pu être reliés aux paramètres alimentaires de la fraîcheur
et du goût. Il semble très probable que, dans un avenir assez proche,
on s'apercevra que LES PHOTONS SONT ÉGALEMENT PORTEURS D'AUTRE CHOSE
!
CONCLUSION
La convergence de la Thésigraphie et de la Biophotonique, - deux techniques pourtant indépendantes -, est remarquable. Toutes les deux évaluent le niveau d'ordre de la VITALITÉ intrinsèque d'un aliment. Elles permettent de révéler la dégradation ou la désorganisation du produit par la pollution chimique ou par les agressions physiques au cours de la chaîne agro-alimentaire.
ELLES SONT DEUX EXPRESSIONS D'UN ETAT BIOLOGIQUE ORGANISE.
LES NANOBES : des organismes
vivants en deçà du micron (extrait de "Culture
Net 2013")
Ces deux articles sont tirés d’une revue peu connue mais
tout à fait passionnante : EFFERVISCIENCES. Éditions Midinnova, 51 route d’Espagne,
31000 -
TOULOUSE. (Extrait de la revue n°40).Voilà qui complète et
démontre mieux encore le travail d’Antoine Béchamp
sur les microzymas. Bonne lecture !
<< Pas de vie sans ADN ! Cet adage néopastorien constitue
un frein puissant à l’étude, par les laboratoires académiques,
de ces organismes nouvellement
identifiés, qui semblent ubiquitaires, et qui pourraient révolutionner
notre appréhension du Vivant.
A la fin du second millénaire, la majorité des biologistes
sont persuadés de connaître tous les types d’êtres vivants
qui peuplent la planète. En effet, comment des formes de vies inconnues
auraient-elles pu échapper à la sagacité des observateurs
et à la sophistication de leurs moyens d’observations ? Et pourtant,
une découverte qui pourrait s’avérer aussi fondamentale que la
mise en évidence du monde microbien pas Pasteur vient en 1990 sonner
le glas de ces
tranquilles certitudes, poser de nouvelles questions et dégager de nouvelles
possibilités.
Cette année là, le Professeur Rober L. Folk, géologue de
l’université du Texas, observe au microscope électronique à
balayage d’étranges structures
ovoïdes de très petite taille dans des roches carbonatées
précipitant dans des sources thermales. Au lieu de ne pas prêter
attention à ces dernières comme
nombre de ses collègues l’aurait fait, il les examine avec attention.
Les petites sphères qu’ils observent ont un diamètre compris entre
30 et 200 Nm et ont
tendance, tout comme certaines bactéries, à former des chaînettes.
À cause de cette ressemblance et en raison d’une taille
dix fois inférieures à ces dernières, il nomme ces objets
“nano-bactéries” et propose de les interpréter
comme étant des formes de vies jusqu’alors inconnues. Par la suite, Folk
lui-même ainsi que d’autres chercheurs vont identifier des nanobactéries
dans
d’autres roches plus communes comme les argiles ou des silicates. Dans certains
échantillons rocheux, elles sont si nombreuses que Folk les compare
à “des
haricots enfermés dans un filet” et selon lui ces “êtres” pourraient
bien constituer une part notable de la biomasse de notre planète.
Cette découverte d’organismes inconnus, effectuée
par des géologues, n’est pas accueillie dans la joie par la communauté
scientifique, loin de là !
A ce sujet, le Professeur Folk rapporte que la “première
présentation orale de cette idée (l’existence des nanobes) ne
provoqua dans mon auditoire
qu’un silence gêné…”
Nombreux sont en effet ceux pour qui les nanobes
ne sont qu’un artefact d’origine strictement minérale ou de simples débris
provenant de bactéries
classiques, voire un simple résultat de la méthode d’observation
utilisé et ne sont donc qu’une illusion. Leur principal argument concerne
la taille des
nanobes : ils sont trop peu volumineux pour contenir la machinerie biochimique
complexe commune à tous les êtres vivants connus, des bactéries
aux baleines…
Leur biochimie serait donc largement différente de celle des autres êtres
vivants, ce qui remettrait en cause les grandes lignes de l’évolution
des organismes
sur notre planète.
Il devrait en effet exister une taille minimum pour un être vivant : celle qui lui permet de contenir toutes les molécules considérées comme étant indispensables à la vie (acides nucléiques, ribosomes, enzymes…).
Le problème, c’est que si l’on calcule cette taille,
le résultat obtenu ne cadre même pas avec les connaissances récentes
les mieux établies : on
obtient environ 200 nm pour les bactéries les plus petites alors que
les mycoplasmes, bactéries bien connues responsables d’infections urinaires
et
respiratoires, atteignent… 150 nm !
Pire encore, des microbiologistes pugnaces ont indubitablement
mis en évidence dans le sol et l’océan des “ultra-micro-bactéries”
d’une taille
voisine de 80 nm seulement. Pour trouver son chemin, la vie a apparemment besoin
de beaucoup moins de bagages que nous ne le supposions.
Malgré les objections réitérées — mais bien mal étayées — des sceptiques de tout poil, des nanobes sont découverts en quantité toujours plus grande dans des échantillons de roche d’origine variée. Lorsque Mc Kay met en évidence sur la météorite ALH 84001 des formations allongées qui ressemblent fortement à des nanobes fossilisés, d’autres chercheurs examinent des météorites connues et découvrent des structures similaires non seulement dans les météorites ALH mais aussi dans celle d’Allende, de Murchison et de Tataouine.
Seules trois explications sont alors possibles :
- les nanobes sont des artefacts d’origine minérale,
- les nanobes sont des formes de vies terrestres ayant contaminé
les météorites,
- les nanobes sont des formes de vies primitives, liées aux minéraux,
et répandues largement dans tout l’univers.
Un aspect reste alors à éclaircir : doit-on considérer
les nanobes comme des formes fossiles ou d’authentiques êtres vivants,
capables donc de se reproduire ?
Des éléments de réponse étonnants
vont venir, en 1998, de l’étude de grès australiens recueillis
lors de forages pétroliers off shore à plus de 4000 m
sous la surface océanique, soit à des températures d’environ
150°C et des pressions de 2000 atmosphères.
Malgré le scepticisme et le silence écrasant de
la communauté scientifique, le statut biologique des nanobes est alors
établi par le Professeur P.
Uwins, de l’université du Queensland, qui démontre clairement
que “les nanobes ne sont pas des structures cristallines minérales et
sont composés de carbone,
d’oxygène et d’azote”.
Mieux encore, après avoir noté des similarités
morphologiques entre les nanobes et des champignons microscopiques dix fois
plus grands, l’équipe du Pr.
Uwins montre que les nanobes sont capables de se reproduire et contiennent probablement
des acides nucléiques…
Les organismes observés par cette équipe au moyen
d’un microscope à balayage extrêmement puissant (et onéreux
! il n’en existe que quelques unités dans
le monde) ont en effet la forme de fibrilles enchevêtrées, comme
un feutre, ce qui rappelle la forme d’un mycélium. Les colonies de nanobes
ont une vitesse
de croissance surprenante, et envahissent littéralement les milieux de
culture qui leurs sont proposés (quand ils ne s’évadent pas !),
formant en quelques
semaines des colonies denses de filaments gris, bruns ou blanc. Les diverses
morphologies observées suggèrent même l’existence d’un cycle
de reproduction
correspondant à celui des moisissures. Les nanobes posséderaient
alors une reproduction de type sexuée ce qui est considéré
comme un caractère plutôt évolué…
La résistance physique des nanobes semble extrême
: observés en microscopie électronique, les échantillons
montrent qu’ils conservent leur capacité à
se développer malgré le vide intense, les faisceaux d’électrons
et les rayonnements auxquels ils ont été soumis. Cette résistance
pour la moins inhabituelle
est même utilisée par certains auteurs pour leur dénier
le statut d’être vivant. Et pourtant…
Ultérieurement, l’équipe de recherche du Pr Uwins
confirmera la présence d’acides nucléiques contenus dans l’équivalent
d’un “noyau” lové, enfermé
dans une “membrane” minéralisée extrêmement résistante
qui rend l’étude des nanobes très difficile.
Actuellement, ces chercheurs tentent de cultiver
des nanobes afin d’obtenir une quantité d’acides nucléiques (ADN
ou molécule autoréplicative plus
simple ?) suffisante pour permettre l’étude de sa composition et de sa
séquence. Il deviendra alors possible de comparer le génome de
ces organismes à ceux que
nous connaissons, ce qui permettra de faire des hypothèses sur leur origine
et nous donnera des indications sur leur biochimie, qui pour l’heure nous est
inconnue.
D’autres chercheurs se lancent sur la piste des nanobes sur d’autres
terrains et envisagent leur action au niveau de processus de minéralisation
ou
d’oxydation des métaux. Ainsi, il se pourrait bien que des processus
que nous avons cru jusqu’ici de nature purement physique puissent posséder
une composante
biologique qui nous serait restée inconnue. Il en est ainsi, par exemple,
pour l’oxydation du fer pour laquelle une influence des nanobes, qui se
développent sur les échantillons de métaux en cours d’oxydation
n’est pas à exclure.
Des découvertes aussi importantes ne sont pas si surprenantes
: il y a seulement quelques années que l’origine bactérienne de
certains ulcères a été
admise, et ces derniers mois l’identification de bactéries se reproduisant
dans notre atmosphère et pouvant être à l’origine de phénomènes
de condensation
tels que la pluie nous confirme que notre connaissance de l’univers bactérien
et de ses interactions avec notre planète (et les autres !) est très
imparfaite !
De plus en plus de microbiologistes en conviennent, et certains
réfléchissent même au mode de vie possible des nanobes.
Ainsi, le Dr J.G. Lawrence, de
l’université de Pittsburgh, avance l’idée de “métacellule”
: les nanobes ne seraient pas individuellement vivants mais constitueraient
un organisme
coopératif, un génome distribué en réseau (le terme
est à la mode !).
Il faut cependant rester prudent : l’étude des nanobes
est ardue à cause de leur taille, et il est fort possible que des erreurs
soient
involontairement commises au cours de leur mise en évidence, qui reste
délicate. Ainsi en est-il de l’implication des nanobes dans des pathologies
humaines : ils ont été identifiés au niveau des calculs
rénaux, des plaques athéromatheuses, dans le sang et, probablement,
de la plaque dentaire. Cependant, leur étude et leur identification difficile
sont à l’origine d’une polémique dans laquelle certains résultats
apparaissent erronés alors que d’autres sont bel et bien confirmés.
Des nanobes semblent bien présents dans le corps humain,
mais leurs rôles éventuels restent à découvrir. Les
résultats les plus sérieux, obtenus par
des équipes variées tendent cependant à montrer que les
nanobactéries sont au moins impliqués dans la formation des calculs
rénaux : elles
provoqueraient la formation de cristaux de phosphate de calcium (apatite) autour
desquels les calculs se développeraient ensuite.
D’autres résultats sont plus discutables, car ils utilisent
comme” "révélateur” de la présence de certains nanobes
un acide nucléique ribosomial qui
ressemble comme un frère à celui d’une bactérie très
répandue, et dont l’origine est alors sujette à caution !
D’autres observations sur des cultures de tissu ont montré
que certains nanobes peuvent se révéler toxiques pour des cellules
animales, et que leur
croissance est inhibée par certains antibiotiques, ce qui confirme bien
qu’il ne s’agit pas de cristaux !
En tout état de cause, il nous faut bien considérer
que des indices sérieux tendent à montrer qu’il existe tout autour
de nous des êtres vivants dont
nous ignorons presque tout, qui vivent principalement dans les roches, qui résistent
aussi bien au vide qu’à de fortes températures et pressions et
sont
donc parfaitement capables, à l’occasion, de voyager d’une planète
à l’autre.
La découverte des nanobes ouvre donc à la microbiologie et à
l’exobiologie des horizons jusqu’alors insoupçonnés.
>>
Professeur Roger Raynal, Docteur de l’Université de
Toulouse
................................
Et si les nanobes correspondaient aux microzymas d’Antoine Béchamp
?
<< Nous sommes dans les années 1850. En matière
de recherches sur les micro-organismes, deux hommes ont un parcours parallèle,
étudient les mêmes
phénomènes, et vont s’opposer finalement dans un schisme violent,
dont les conséquences (peu connues et volontiers occultées encore
de nos jours) seront de crisper sur des positions intransigeantes, et souvent
erronées, tout le système médico-politique français.
D’un coté, Louis Pasteur, chimiste très en vue,
qui s’est fait connaître grâce à ses travaux sur la fermentation.
Pour lui, tout organisme est
stérile, et toute maladie est due à un germe transmis par “l’air
ambiant”.
L’organisme, préalablement sain, est donc sensible à la contagion.
On le protégera en pratiquant l’asepsie de tout ce qui l’entoure, en
utilisant des
anti-infectieux en cas de maladie. Contre des germes spécifiques, Pasteur
préconise des vaccins spécifiques, avec les microbes eux-mêmes
ou leurs toxines. Cette
préconisation, développée avec un vocabulaire très
guerrier (“sus aux microbes”) — en un temps où les Teutons ressemblent
furieusement à l’agent agresseur qui vise le corps sain de notre nation
— sera écoutée et suivie par le corps médical après
la défaite de 70. Ce sera le début d’une épopée
scientifique et
industrielle exaltante pour ses participants, très discutable quant à
ses résultats.
En face, Antoine Béchamp. Lui aussi, grand chercheur, sollicité
également pour trouver des solutions rationnelles à des problèmes
agricoles
(sériciculture, fermentation des sucres…). Ses capacités d’obervation
sont-elles différentes ? Toujours est-il qu’il professe des idées
radicalement opposées à celles de Pasteur : dans les minéraux
(ex. : la craie), comme dans les végétaux ou les tissus animaux,
il observe régulièrement la présence de minuscules
organites, qui selon les circonstances, selon les effets du milieu, peuvent
croître et évoluer pour apparaître sous forme de bactéries,
qui elles-mêmes vont
accompagner un processus morbide.
Pour Béchamp, la maladie active le microbe, qui est déjà
dans l’organisme à l’état latent sous forme de particules minuscules,
qu’il nomme microzymas.
C’est précisément le contre-pied des théories pastoriennes
de panspermie et d’asepsie des être vivants “sains”.
Avec Béchamp, l’apparition du microbe et la mise en route de la maladie
n’est plus la cause, mais la conséquence d’un état morbide, il
importe plus de
réorganiser l’organisme, en luttant contre les conditions de son affaiblissement
(stress, malnutrition, intoxications…).
Encore plus grave, Béchamp prétend que les microzymas,
selon leur environnement, peuvent évoluer en champignons, en levures
ou en bactéries, lesquelles ont
encore un potentiel de transformation : le polymorphisme bactérien de
Béchamp s’oppose totalement du monomorphime prôné par Pasteur,
et il remet en cause
les fondements mêmes de la vaccination.
On le sait, Pasteur a imposé ses vues, à lui les honneurs et la
fortune. Les idées de Béchamp n’ont jamais porté chance
à ceux qui les ont reprises,
comme Jules Tissot ou Jean Solomidès. (note perso : voir notamment :
<< Savants
maudits, Chercheurs exclus >>
Mais l’arrivée des nanobes dans l’arène scientifique
peut faire rebondir ce débat qui décidément est loin d’être
clos !...
Ces nanobes, qu’on retrouve aussi bien dans des minerais archi
séculaires, que dans des athéromes ou dans la vésicule
biliaire, et voire même sur des astéroïdes, ces nanobes ne
représentent-ils pas la graine de vie omnipotente, dont seul l’environnement
décide du devenir, et qu’il va falloir intégrer dans les nouveaux
manuels de biologie ?>>
Robert Velay - Efferviscience
LE MICROZYMA : un être vivant aux multiples facettes (par le Docteur Alain Scohy)
Le microzyma est avant tout capable de fabriquer certaines enzymes ou
"zymases", c'est à dire des substances organiques étonnantes
dont le mystère n'est toujours pas élucidé à ce
jour. Il faut voir le Pr Béchamp s'extasier devant la puissance de l'action
des zymases (dans son livre "LE MICROZYMAS") comparativement à
celle des acides forts ! "On dirait que les zymases se souviennent
de leur origine, qui est un organisme vivant : elles y ont puisé une
force qui supplée la chaleur! " (p. 290). Et un peu plus
loin : "Qu'un alcali caustique, un acide puissant, attaque et transforme
des matières organiques, il n'y a là rien qui surprenne. Mais
que des zymases, des corps sans réactions chimiques violentes, pas du
tout acides ou alcalins, opèrent des transformations aussi profondes
que l'acide sulfurique ou la potasse, et à dose extraordinairement moindre,
et à température peu élevée (généralement
la température physiologique : 37 à 40 ), voilà qui a lieu
de surprendre. Et c'est là l'effet d'une merveilleuse harmonie : les
acides auraient produit des désordres redoutables là où
les zymases agissent avec une douceur physiologique digne de la plus grande
attention et qui provoque l'étonnement ! " (p.301).
Il est ensuite capable de métaboliser certaines substances par un mécanisme
de nutrition. On retrouve au niveau du MICROZYMA les diverses phases classiques
que sont la digestion, l'assimilation, la respiration et la désassimilation.
L'alcool de la fermentation alcoolique est en fait un produit de désassimilation
!
Il est bien sûr capable de se reproduire à très grande vitesse.
En fonction des constantes bio-électroniques, de la température,
de la présence ou non d'oxygène et de substances nutritives dans
le milieu dans lequel il baigne, le MICROZYMA va pouvoir :
1. s'associer à d'autres microzymas pour constituer tel ou tel germe,
mycelle, mycobactérie, virus (si ces "petites bêtes"
existent réellement) qui sera capable de remplir telle ou telle mission...
Puis de revenir microzymas ensuite... LES MALADIES AVEC GERMES OU VIRUS SONT
TOUJOURS DES PROCESSUS DE GUÉRISON ET DE VIE. Elles ne prennent un caractère
de gravité qu'en cas de carences importantes en certains éléments
nutritifs, comme les protéines ou la vitamine C (la vitamine C n'est
pas une vitamine comme son nom l'indique à tort, pas même un complément
alimentaire, elle est un aliment indispensable à la vie au même
titre que les protéines et le sucre).
2. construire des fibres complexes en réunissant des protéines
(la fibrine du sang par exemple comporte 95% de protéines pour 5% de
microzymas), ces fibres pouvant ensuite constituer des membranes complexes comme
la mère du vinaigre.
3. construire des cellules puis des tissus, organes, et organismes complexes...
Les noyaux cellulaires ne sont en fait que des réservoirs de microzymas.
Il semble que les microzymas stockés dans les noyaux cellulaires sont
les seuls porteurs du message héréditaire, inscrit là probablement
sous forme de codage électromagnétique comme sur les bandes magnétiques
des magnétophones. (Le mythe des chromosomes ne tient pas la route dès
lors qu'on observe la vie sans la tuer et la dénaturer préalablement
par des protocoles invraisemblables).
s Dans tous les cas, ces constructions faites par les microzymas peuvent être
"démontées" pour redonner des microzymas qui semblent
quasiment éternels (le Pr Béchamp a retrouvé des microzymas
vivants dans la craie fossile de plusieurs millions d'années)... Ce sont
eux qui sont véhiculés par les poussières de l'air, beaucoup
plus que les germes de la fameuse panspermie atmosphérique montée
au pinacle par Pasteur...
De la peur des microbes... à la Loi d'Amour ! (par Henri-Charles Geffroy)
Dans La Lettre du 20 juin 1999, nous avions écrit : "Chacun
est personnellement responsable de ses souffrances et de ses maladies. Les virus
et microbes ne sont pas la cause de ces maux, ils ont sont seulement la conséquence
! "... Voici un petit extrait de "Parlons clair" écrit
par Henri-Charles Geffroy, dans La Vie Claire du 21 novembre 1949 :
Nous
avons tous en nous les germes du cancer, de la tuberculose, et de toutes les
maladies appelées infectieuses c'est-à-dire dues à des
microbes ou à des virus. Il importe peu de les examiner et de savoir
s'ils résultent de la dissociation des organites altères (selon
le Professeur Tissot), ou s'ils proviennent de l'extérieur (comme le
soutient la thèse officielle) ; ces germes qui ont, de tout temps,
été dans le sang des hommes, ont commencé à être
dangereux le jour où l'intervention du microscope a permis de les découvrir,
de les étudier et leur faire la guerre. Ils sont devenus de plus en plus
virulents à mesure qu'on les pourchassaient plus violemment. Et chaque
fois qu'on invente un moyen nouveau de les exterminer, ils reparaissent, plus
résistants que jamais, sous une nouvelle forme...
N'est-ce-pas la meilleure preuve de l'inutilité du système
de la violence et en même temps de l'erreur de la médecine
et de la chirurgie du siècle, de l'immoralité même de ces
sciences qui, au lieu de révéler aux hommes que leurs erreurs
sont l'unique cause de leurs maux, s'efforcent de découvrir chaque jour
de nouvelles drogues pour leur permettre de ne pas souffrir et les pousser à
enfreindre ainsi, de plus en plus, les Lois du Créateur, sans avoir à
se repentir de leurs fautes ? (...) Les médecins savent bien, pourtant,
que notre corps possède l'extraordinaire faculté de se construire,
de se régler lui-même, de compenser instantanément tout
ce qui pourrait compromettre son équilibre et même de prévoir des fonctions qui ne seront nécessaires que vingt ans plus tard. Ils
n'ignorent pas que ce pouvoir ne peut se conserver que si nulle intervention
intempestive n'est venue en troubler le merveilleux processus. Ce qui permet
à quelques-uns d'entre eux (qui sont bien d'accord sur ce principe de
base : tout vient du terrain) de guérir. Qu'ils me permettent de leur
dire cependant, avec tout le respect que j'ai pour leur personne, pour leurs
efforts et pour leur courage, que s'ils voulaient se préoccuper un peu
plus de l'alimentation, premier facteur de l'état de ce terrain, non
seulement ils obtiendraient un plus grand nombre de guérisons, mais surtout
ils éviteraient toute rechute. Qu'ils me permettent de leur dire qu'il
est aussi navrant qu'immoral de dépenser leur génie à pourchasser
les microbes par des agents chimiques ou physiques qui seront toujours beaucoup
moins efficaces que notre sérum sanguin lorsqu'on n'a pas
commencé par le souiller de médicaments (ou de vaccins). Et qu'ils
me permettent d'ajouter enfin une hypothèse que je donne humblement pour
ce qu'elle vaut : (...)
Sans le microbe la vie s'arrêterait donc ! Et si ce même microbe
commet parfois l'erreur de s'attaquer au sang des hommes (ou des animaux domestiques
quand l'homme modifie leurs habitudes alimentaires), c'est que l'homme, le premier,
a enfreint les Lois de la Nature, en prenant sa nourriture là où
il ne doit pas la prendre , tentant de s'approprier directement cette énergie
vitale qui est incarnée dans l'animal. Car l'homme, ainsi qu'il est dit
au premier chapitre de la Genèse, ne doit puiser cette énergie
que dans le végétal (dans toute herbe portant semence...
et dans tout arbre qui porte un fruit d'arbre ayant semence ...), la
fonction du végétal étant de rassembler l'énergie,
de la potentialiser pour permettre à l'animal ou à l'homme de
l'actualiser. Et si le microbe s'attaque aux mangeurs de viande, tandis qu'il
respecte ceux qui s'en abstiennent, c'est parce que les tissus des premiers,
leur sang, leurs glandes, leurs humeurs, sont imprégnés de toxines
de cadavres, d'odeur de cadavres, d'innombrables radiations qui, bien que nous
ne les percevions pas, n'en émanent pas moins de cette chair cadavérique,
dont chaque cellule appelle, sur les responsables de leur sacrifice, les épouvantables
chocs en retour que subit l'humanité !...
(...) Il ne faut pas combattre le microbe par la violence : il faut l'obliger à partir en purifiant notre sang. Cette conception du végétarisme ouvre à celui qui l'admet des horizons d'une autre classe, dont la compréhension du véritable rôle de l'homme dans l'Univers et le respect des Lois éternelles, comme la Loi d'Amour, est la première étape.
Pour conclure, voici un extrait de "Sagesse alimentaire, intelligence
et conscience" : L'humanité appartient à la Nature, elle
n'est pas séparée dans la Conscience. Quand les hommes la maltraitent,
elle réagit en manifestant l'impact de leurs actions sur l'environnement.
Ainsi en est-il des relations humaines : quand les hommes se maltraitent physiquement
ou mentalement, ils subissent dans leur vie quotidienne les effets de leurs
rapports négatifs. L'effet des pensées négatives sur le
monde naturel est encore beaucoup plus subtil, et non moins puissant. (...)
Ces énergies se manifestent en une force violente qui ne s'exprimera
qu'en retournant à son point de départ. (...) Colère, amertume,
cupidité et autres sentiments négatifs, ne se dispersent pas dans
le néant (...), notre désordre mental s'accumule dans notre Environnement,
il nous revient sous la forme d'orage dévastateur, d'inondation, de tremblement
de terre, d'éruption volcanique,...
Qu'obtiendrions-nous si nous pouvions créer la même quantité
de joie et d'amour ???
Utilité d'un cours sur l'alimentation
saine (Mai 1957) - Cet extrait du cours
d'alimentation saine est tiré de la deuxième édition parue
en 1975.
Il peut sembler étonnant, à première vue, que l'on ait
besoin d'étudier une fonction aussi simple que la nutrition.
Tout le monde sait se nourrir, ou croit le savoir. C'est un acte instinctif,
le plus instinctif de tous, peut-être, parce que répondant à
la première des Lois fondamentales de la Vie humaine : la loi de la conservation
de la Vie... Ceci était peut-être vrai il y a un ou deux siècles
: mais ce ne l'est plus maintenant. A l'origine, l'homme possédait, pour
choisir ses aliments, un instinct qui ne le trompait pas. Comme les animaux
en liberté, il savait reconnaître ce qui lui convenait, écarter
les substances toxiques, grâce à certains de ses sens : l'odorat,
le goût, la vue. Peu à peu, ces sens ont été pervertis,
se sont atrophiés. Des habitudes vicieuses, comme de fumer, d'absorber
des boissons alcoolisées ont émoussé leur sensibilité,
faussé les informations qu'ils transmettent au cerveau. A mesure que
l'intelligence de l'homme se développait, son instinct s'est affaibli.
Or, cette intelligence peut lui permettre, par le raisonnement, de remplacer
la connaissance instinctive qu'il a perdue. Mais elle peut aussi le trahir lorsque
vivant dans une société où tous les hommes ne sont pas
parfaits, il arrive que, pour des raisons commerciales, on développe
des raisonnements faux. Tel est le cas des campagnes de publicité des
grands Consortiums qui se sont emparés du marché des principaux
aliments de base, comme le Pain, le Sucre, la Viande, les Laitages, le Vin,
les Huiles, etc.
Autrement dit, l'homme, ayant perdu son instinct, peut se tromper dans le choix
de ses aliments ; mais il peut aussi se laisser tromper par les arguments mensongers
des agents de publicité et même de certains savants diplômés,
occupant des postes officiels, qui acceptent de signer des articles de vulgarisation
scientifique destinés à la presse ou à des prospectus,
dans lesquels sont glissés des renseignements absolument fallacieux.
On peut dire que, le progrès se développe dans les pays dits "civilisés",
plus les aliments s'éloignent de l'état naturel et, plus, par
conséquent, ils deviennent dangereux.
Nous nous plaignons de la sophistication des aliments en France. Ce n'est rien,
pourtant, en comparaison de ce qui se passe en Amérique, où il
est impossible, dans certains États où des milliers d'hectares,
par exemple, sont consacrés à la culture des arbres fruitiers,
de trouver un fruit frais dans le commerce, un fruit qui ne soit ni cuit, ni
conservé au sirop, ni congelé, ni présenté sous
forme de "jus de fruit" conservé en boîte ou en bouteille...
Quant au pain, notre pain blanc n'est rien auprès de celui vendu aux
États-Unis : sa mie est beaucoup plus blanche, spongieuse et légère
comme un colifichet...
Certes les conditions générales de la vie se sont considérablement
améliorées depuis un siècle et l'on ne peut nier qu'il
y ait un progrès, une civilisation. Mais cette civilisation s'est édifiée
au hasard des découvertes scientifiques, selon les appétits, les
caprices, les illusions, les idéologies des savants, selon les impératifs
de la politique.
Parmi toutes ces découvertes, une sélection s'est opérée. Mais le choix ne s'est pas fait, compte tenu de l'intérêt supérieur de l'humanité. Bien au contraire, ce sont uniquement des considérations d'agrément, de moindre effort ou de profit qui ont assuré le succès des inventions les plus retentissantes. Autrement dit, le choix s'est fait selon les plus bas instincts des individus. Personne ne s'est préoccupé de ce qui en résulterait à la longue, pour l'excellente raison que, dans notre organisation sociale, nul n'est qualifié pour cela : ce genre de responsabilité n'incombe à personne. Or, à présent, on commence à constater les dégâts provoqués par une telle façon de faire. Les médecins, les biologistes se trouvent devant des symptômes indiscutables de dégénérescence physique de l'espèce, et cette dégénérescence progresse à pas de géant. De leur côté, les éducateurs, les prêtres, les moralistes perçoivent un affaiblissement du sens moral qui s'aggrave non moins rapidement.
Tout le monde est d'accord pour affirmer que quelque chose doit être fait
pour enrayer ce double fléau. Mais personne n'est capable de proposer
une solution efficace. Quand, par hasard, des hommes ont une vision d'ensemble
assez large de ces questions, on les persécute, et souvent jusqu'à
la mort. Car les solutions de tels problèmes ne vont pas sans heurter
de formidables intérêts et dans les pays où les véritables
dirigeants ne sont pas les hommes au pouvoir - simples figurants - mais de puissants
groupes financiers et industriels agissant dans l'ombre, derrière les
fantoches et les faiseurs de discours, toute atteinte à l'un ou l'autre
des innombrables privilèges particuliers - même au nom du bien
commun le plus impérieux - soulève de véritables coalitions
de la part des intéressés, pour lesquels tous les moyens sont
bons pour arriver à leurs fins. C'est ainsi qu'un Français génial,
aux vues synthétiques, le Docteur Alexis CARREL, a bien failli payer
de sa vie le crime de lèse-société, qu'il avait commise,
exposant les données de ce problème dans son livre : L'Homme,
cet inconnu.
Et c'est pour la même raison que tous ceux qui s'engagent dans la voie
qu'il a tracé sont constamment en butte à des désagréments
de toute sorte et que, périodiquement, on les punit par des brimades
ou des sanctions injustes pour le bien qu'ils s'efforcent de faire à
leurs semblables.
Ce qui rend extrêmement difficile l'application de solutions d'ensemble
au problème de dégénérescence physique et morale
des peuples civilisés, c'est que ces solutions constituent une véritable
REVOLUTION, une révolution dans le sens le plus strict du mot, c'est-à-dire
un RETOUR EN ARRIÈRE, un changement complet dans un certain nombre de
nos habitudes, un changement qui ne va pas sans présenter toutes sortes
d'inconvénients pour certains organismes puissants qui vivent justement
de cette dégénérescence, ou qui tirent leur prospérité
d'industries qui la provoquent et l'entretiennent. Or, le premier pas vers cette
solution, c'est d'informer les intéressés, c'est-à-dire
le public.
C'est précisément le but de ce cours : former des disciples avertis
et compétents, instruits à une source qui ne soit entachée
d'aucune influence (ce qui n'est pas le cas des sources officielles, qui subissent
forcément la pression des grand Consortiums), des disciples qui puissent,
à leur tour, répandre autour d'eux, par la parole et par l'exemple
, les connaissances qu'ils ont acquises.
Car nous n'avons pas le droit de conserver pour nous seuls les connaissances
qui peuvent être utiles aux autres. Nous devons les répandre autour
de nous, sans nous préoccuper de l'accueil qui leur est fait : comme
les graines du semeur de l'Évangile s'il y en a un certain nombre qui
sèchent sur le roc ou qui se trouvent étouffées par des
mauvaises herbes, quelques-unes tombent dans de la bonne terre, germent et poussent.
Ce cours est offert à ceux qu'il intéresse, sans aucune prétention
à l'infaillibilité. Son auteur n'ignore pas qu'il renferme, comme
dans toute oeuvre humaine, de nombreuses erreurs et un nombre encore plus grand
de lacunes. Il sait aussi que ces lacunes et ces erreurs ne manqueront pas d'attirer
sur lui les critiques et les sarcasmes des milieux officiels. Il n'en a cure,
car en le rédigeant, il n'a pas eu d'autre but que d'aider ceux qui désirent
travailler à l'amélioration de la santé de leurs semblables,
sans se soucier des éloges ou des récompenses officielles. Or,
il s'avère qu'avec toutes ses lacunes et toutes ses imperfections, cet
enseignement, à l'heure actuelle et bien que limité à quelques
dizaines élèves devenus aussitôt de fervents propagandistes,
a déjà permis à des milliers de personnes d'améliorer
leur santé dans des proportions considérables. N'est-ce pas une
raison suffisante pour justifier une publication qui va permettre de multiplier
le nombre de ces disciples dans toutes les parties de la France et des pays
voisins ? Ne vaut-il pas mieux publier un cours avec quelques lacunes, que ne
rien publier des connaissances très importantes acquises dans les instituts
officiels, et que l'on garde jalousement secrètes pour ne pas faire de
tort à tel ou tel puissant consortium d'empoisonneurs ? L'auteur de ce
cours ne travaille pas, comme certains, pour justifier des émoluments
ou des budgets fournis par le gouvernement, sans le moindre souci de la santé
des consommateurs, mais au contraire pour instruire ces derniers des notions
essentielles qu'on leur cache soigneusement, parce qu'elles permettraient d'échapper
à l'exploitation de leur bourse et de leur santé par les grands
Trusts qui sont les véritables dirigeants du pays.
Quant aux erreurs et aux lacunes que présente ce cours, elles seront
rectifiées et comblées peu à peu, à mesure que les
collaborateurs qualifiés dont il lui est possible, maintenant, de s'assurer
le concours, lui fourniront les éléments nécessaires, en
même temps qu'ils le tiendront au courant de toutes les données
nouvelles utiles. En attendant, tel qu'il est publié, avec ses lacunes
ou ses erreurs involontaires, ce cours est préférable au silence
des officiels, ou à leurs communications confidentielles, réticentes
ou volontairement inexactes...
Le but du présent ouvrage est, avant tout, d'informer
le public de ce qu'on lui cache habituellement. Chacun reste alors libre d'appliquer,
dans la mesure qui lui convient, les conseils donnés ici, de les suivre
plus ou moins strictement ; suivant le zèle qu'on y apporte, le résultat
est plus ou moins satisfaisant. (...) Mais il ne faut pas se laisser détourner
par les arguments de gens qui, le plus souvent, n'ont aucune expérience
de la question et n'ont même pas essayé la méthode qu'ils
critiquent. Il faut comprendre que ces arguments contraires
prennent leur source auprès de personnages qui, du fait qu'ils sont officiels
et diplômés, peuvent être plus ou moins influencés
par les groupements intéressés ou les directives du gouvernement .
Il arrive aussi que des critiques soient faites par des médecins ou des paramédicaux spécialisés dans la nutrition, et qui vivent de l'ignorance du public pour ces questions.
L'Alimentation Saine, réédition
par Dangles du dernier ouvrage d'Henri-Charles Geffroy
Extrait de "l'information Presse" des Éditions Dangles :
Henri-Charles Geffroy fait incontestablement partie des pionniers du XXème siècle qui ont contribué à faire prendre conscience du problème de l'avenir de l'homme, et son oeuvre, élaborée pendant un demi-siècle, donne encore aujourd'hui des réponses claires aux différents problèmes de santé humaine. Bien des années après la première parution de cet ouvrage, le scandale de la vache folle et le phénomène des O.G.M. arrivent (...)
Doit-on à nouveau se convaincre de la nécessité d'une nourriture naturelle et équilibrée ? La question ne se pose plus, et il est temps de passer de la théorie à la pratique en suivant les règles simples de l'alimentation saine. Elles sont décrites dans la première partie de ce livre, du besoin des cellules à la manière de cuire les aliments, et des menus types équilibrés aux tableaux de composition des principaux aliments et substances de base (sels minéraux, oligo-éléments). Préconisant les aliments les moins générateurs de toxines, l'auteur est clairement partisan des céréales, des fruits et des légumes, excluant tout produit ou sous-produit animal. Une solution qu'il ne cherche pas à imposer et qui ne s'improvise pas : les aspects psychologique et économique ont leur importance, et toute transition de régime se doit d'être progressive. (...) Grâce à la deuxième partie de ce livre, on pourra se motiver avec des recettes à mitonner, comme par exemple : salade de fruits (excellente en entrée !) ou omelette naturiste (sans oeufs bien-sûr), couscous de l'ermite et sa jardinière de printemps, ou bien escalopes de blé et épinards aux pruneaux, et pour terminer un peu de gâteau tapioca au caramel... Un aussi agréable repas permet d'affronter les additifs et colorants alimentaires dont la dernière partie donne la liste et les effets qu'ils peuvent provoquer sur l'organisme. (...)
Henri-Charles Geffroy était un vrai militant actif pour une alimentation naturelle et un environnement préservé.
A chacun de nous d'être l'acteur de cette prise de conscience urgente, tant pour notre santé que pour le monde de demain !...
Consultez la page web sur le livre l'Alimentation saine sur fraternet.com : www.fraternet.com/magazine/loi2104.htm
Téléchargez notre documentation au format PDF imprimable (215 Ko) : Alimentation-saine.pdf
Henri-Charles Geffroy et l'Alimentation saine...
Voici un extrait, complété, de la préface
écrite par Marie-Lise Geffroy pour la réédition, chez Dangles,
de "l'Alimentation saine ", l'un
des ouvrages majeurs de Henri-Charles Geffroy. (texte qui sera suivi, page 4,
d'extraits de divers éditoriaux de Henri-Charles Geffroy, parus dans
"La Vie Claire" des années 1964-65) :
Tout au long de ce siècle passé, grâce à quelques précurseurs de génie, l'homme a vu se réaliser ses rêves les plus fous. (...) Mais, à force d'aller de découvertes en découvertes avec toujours plus d'enthousiasme et de fascination, nous sommes passés subrepticement de la réalité au virtuel... et à l'oubli ! Accaparé par toutes sortes d'espaces lointains et infinis, l'homme a oublié de s'occuper de son environnement proche (ou l'a exploité avec inconscience, entraînant des catastrophes écologiques extrêmement graves...). Il a aussi oublié de s'occuper de lui-même (engendrant là encore à l'intérieur de son corps des catastrophes également extrêmement graves : cancers, scléroses, sida, E.S.B., etc.) Mais il a surtout oublié que tout est lié !... Par exemple, comme l'avait révélé il y a tout juste un siècle le génial René Quinton : "nous sommes aussi liquides que notre globe, et la composition de notre sang reproduit exactement celle de l'eau de mer"...
(...) Face aux inévitables agressions microbiennes ou virales - qui ne sont que réponses à ses erreurs -, ses réactions dictées par la panique n'en sont encore aujourd'hui qu'au stade de l'urgence, avec pour moyen défensif un arsenal de "guerre thérapeutique" aux effets secondaires (iatrogènes) souvent bien plus graves que la maladie d'origine. Il n'a pas encore redécouvert que "le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout " (adage du grand savant français Antoine Béchamp, dont le travail précurseur sur les microzymes commence - enfin ! - à intéresser les biologistes les plus lucides du monde médical contemporain). Car la nature, bien comprise dans toutes ses manifestations, peut engendrer une guérison même inespérée !
Plusieurs pionniers du 20ème siècle ont contribué à faire prendre conscience du problème de l'avenir de l'homme. On peut évidemment citer Henri-Charles Geffroy, novateur dans de nombreux domaines (agriculture biologique, hygiène alimentaire, thérapies naturelles et diverses autres prises de conscience écologique), mais aussi Jacques-Yves Cousteau et Hubert Reeves * qui symbolisent à eux deux les dimensions marine et stellaire de notre Univers...
Depuis longtemps déjà, la nature ne cesse de nous avertir. On le constate encore plus aujourd'hui : perturbations météorologiques, changements climatiques, réchauffement de la planète, ou encore inondations, sécheresses, ... (voir notamment nos "Lettre de l'AGNVS" de février, avril et juin 2000 : "Les leçons de la nature", "les violences de la nature : et si c'était une chance ?", etc. ) (...)
Bien des années après la 1ère parution de cet ouvrage, le phénomène de la vache folle et des O.G.M. arrive, largement relayé par les médias (...) Ce qui n'était malheureusement pas le cas il y a seulement quelques années, et encore plus du temps de l'auteur qui a largement contribué à défendre le consommateur, "criant" sans relâche la vérité dans son journal "La Vie Claire", lors de multiples conférences, et dans de nombreuses brochures distribuées gratuitement. Depuis, la pression de quelques consommateurs avertis, et surtout la vitesse de propagation des données par le réseau "Internet", contribuent à donner au public une information, libre, de plus en plus forte et convaincante. Chacun est dès lors de plus en plus à même de vérifier la qualité de son alimentation ! D'où le formidable "boom du bio", qui signe enfin la reconnaissance d'une agriculture naturelle (quoique élaborée) dont les prémices datent pourtant des années 50, grâce à l'ouvrage du principal collaborateur de l'auteur, Michel Remy : "Nous avons brûlé la terre " (1954). Ouvrage paru au moment de la mise en place systématique de ces aberrations dont tout le monde ne peut que constater aujourd'hui les tristes conséquences, tant sur notre propre santé que sur celle de notre terre nourricière !...
Maintenant que nous sommes entrés dans le 3ème millénaire, les écrits de mon grand-père restent plus que jamais d'actualité. Malgré une certaine prise de conscience écologique par nos contemporains et de nombreux ouvrages consacrés à la diététique, l'oeuvre de Henri-Charles Geffroy, élaborée pendant un demi siècle, donne une réponse claire aux différents problèmes de santé humaine, par une alimentation vraiment saine et naturelle.
(*) Suite à cette préface de janvier 2001, écrite par Marie-Lise Geffroy pour la nouvelle réédition - réactualisée - de "L'Alimentation Saine", l'équipe de l'AGNVS est heureuse de partager avec vous les propos radiophoniques (de février 2004) de notre célèbre astronome, publiés récemment dans son dernier ouvrage "Chroniques du Ciel et de la Vie" :
http://www.hubertreeves.info/chroniques/20040214.html
Parlons Clair !
(extraits de "Paroles pour les vivants" - mai 1964 -, "Comme le semeur..." - octobre 1964 - "Vacances aussi pour l'esprit" - juillet 1964 -, et "1965 : année d'espoir" - janvier 1965 -)
Depuis que "La Vie Claire" existe et que nous propageons dans le public, grâce à elle, des notions de vie saine et d'alimentation naturelle, d'innombrables personnes ont fait l'expérience d'un retour à la santé, d'une orientation nouvelle de leur activité et de l'agréable sensation que l'on éprouve à se sentir fort. C'est là un résultat certes fort agréable sur le plan individuel. Mais nous ne devons pas nous en tenir à cette appréciation égoïste d'une réforme qui constitue quelque chose de beaucoup plus vaste, plus important, propre à amener une véritable révolution dans les moeurs , quelque chose comme le commencement d'une ère nouvelle, depuis longtemps promise aux hommes, depuis longtemps espérée, mais restée jusqu'à maintenant en puissance. Comme le grain, confié à la terre, demeure en sommeil tout l'hiver, sous la neige, pour faire jaillir, brusquement, au printemps, la plante qui porte en elle l'espoir de vie des innombrables épis auxquels elle donnera naissance, tout au long des générations futures, la Parole a été semée parmi les hommes ... Mais leur coeur étant froid, comme la neige d'hiver, la Parole, qui portait en elle l'espoir d'une vie meilleure pour les générations à venir n'a point germé encore (...) Pourtant, un jour, Elle germera dans les coeurs. Car la Parole est vérité, et la vérité, toujours, triomphe du mensonge, comme la Vie triomphe de la mort. La Parole germera lorsque "les corps étant purifiés par une vie plus saine, les esprits se trouveront eux-mêmes devenus plus sains ". Car un esprit sain, lucide, ne peut habiter un corps malade. (...) Et chacun sera étonné de constater combien il est simple d'être heureux ! (...) Certes, il est plus simple de suivre le troupeau, sans prendre d'initiatives, sans essayer de raisonner ; de se laisser porter par le courant, au fil de l'eau. C'est la raison pour laquelle les efforts de propagande en faveur de "La Vie Claire" sont si décevants par la faible proportion de leurs résultats... Telle est du moins l'impression que ressentent un grand nombre de nos lecteurs, lorsqu'ils essayent de propager "la bonne parole". Cette impression est trompeuse. Il ne faut pas s'y arrêter, mais, au contraire, poursuivre inlassablement son effort.
Ce n'est donc pas le résultat immédiat de la propagande qui compte, mais la semence qu'elle dépose dans l'esprit de ceux qu'elle touche !... Lorsque vous répandez autour de vous les idées développées ici et les informations que nous publions chaque mois, dont certaines sont d'importance vitale pour le lecteur, vous avez toujours l'impression que, à part une infime minorité de l'ordre de une personne sur vingt ou trente, vous n'avez point convaincu vos interlocuteurs. C'est une erreur. Parmi ceux qui n'ont pas réagi immédiatement, il en est un grand nombre qui ne le pouvaient pas, parce que les circonstances ne les avaient pas préparés jusqu'alors à le faire. Mais des événements survenant dans leur vie ou dans leur entourage peuvent, dans un temps plus ou moins long, modifier complètement leur façon de voir et permettre à l'idée semée dans leur esprit, de germer et de se développer. Or, ces événements favorables deviennent de jour en jour plus nombreux. Ce sont par exemple : l'apparition ou le développement inattendu d'une nouvelle maladie de la civilisation, l'échec plus ou moins retentissant d'un traitement médical officiel, la communication à la presse, par un savant de réputation mondiale, d'expériences qui confirment en tous points une information donnée par "La Vie Claire" dix, quinze ou vingt ans plus tôt (...)
Il faut ouvrir son âme aux mystères de la nature et comprendre le sens de cette vie multiple et sans cesse renaissante que la terre porte en elle, et dans laquelle chaque élément, dépendant des autres, concourt à la perfection. (...) Que nous le voulions ou non, que nous y pensions ou non, que cela nous soit agréable ou non, nous faisons partie de cet univers vivant, illimité dans le temps comme dans l'espace. (...)
(...) Nous ne devons pas nous étonner des obstacles que l'on oppose à l'action de "La Vie Claire", et encore moins nous en offusquer, mais nous devons au contraire nous en réjouir : ils sont la preuve manifeste de son utilité. (...) Dans notre effort en faveur de la propagation d'une méthode moderne d'alimentation permettant de vivre en bonne santé, notre thèse bouleverse toutes les données de la médecine officielle de l'époque.
L'Écologie : une nécessité à l'équilibre de l'homme !
Le texte qui va suivre a été publié dans le dossier spécial du "Comité Pauvreté et Politique" de décembre 1999 intitulé "L'AN 2000, parlons-en ! ". Cet article ayant suscité certaines incompréhensions (!), nous vous l'offrons en intégralité, attendant vos propres réactions... Signalons par ailleurs que ce numéro, regroupant un collectif d'auteurs remarquables tels Arnaud Harislur avec : "Pour une culture de l'économie", Benjamin Guillemaind : "Artisanat et métier pour une promotion de l'homme", Denis Gauci : "Une impérieuse réforme monétaire", Janpier Dutrieux : "Rendre le crédit social", et bien d'autres avec des articles comme "L'économie de communion dans la liberté", "Pour une application laïque de la doctrine sociale de l'Église", "Bâtissons ensemble notre avenir", ... mérite vraiment une lecture attentive (contacter Jacques Froget, 21 rue Auguste Lançon, 75013 Paris (tél : 01-45-88-70-97))
L'an 2000 fait rêver depuis longtemps ! Cette année charnière et mythique entre deux millénaires pourrait laisser croire que tous les problèmes accumulés durant ce XXème siècle, pourtant entièrement voué au Progrès, vont s'effacer et laisser place à une nouvelle ère... édenique ! Car, mis à part les éternels pessimistes qui ne voient en cette date symbolique que catastrophes et apocalypses en tout genre, il faut tout de même reconnaître que, parallèlement à "l'explosion" des problèmes de pollution (qu'il faut plutôt rattacher à de meilleures informations en ce domaine), ces dernières années ont vu une formidable prise de conscience très prometteuse, pour que le nouveau millénaire puisse voir la réalisation de relations harmonieuses entre l'Homme et la Nature !...
Durant tout ce XXème siècle notre société n'a cessé de s'éloigner de la Nature (pourtant source de vie et de santé), pour, finalement, s'en rapprocher et en redécouvrir toutes les merveilles. Et ce, grâce à l'influence des grandes oeuvres de pionniers amoureux de cette Nature si riche et généreuse : les artistes (les peintres impressionnistes par exemple), les scientifiques (comme : Jacques-Yves Cousteau, Haroun Tazieff, Hubert Reeves,...) et évidemment les "universalistes", tels Henri-Charles Geffroy, chef de file en France d'un grand mouvement né en 1946 en faveur de l'Alimentation végétarienne et biologique, avec toutes ses implications sur l'homme, sa santé et son devenir, grâce à son Oeuvre "LA VIE CLAIRE"... Ces pionniers sont justement apparus au moment où le déséquilibre naturel menaçait dangereusement l'équilibre humain, méritant donc une rapide prise de conscience de ce qu'il adviendrait à l'homme si son environnement naturel continuait à être ainsi saccagé !...
En effet, il n'y a que ceux qui se complaisent dans l'ignorance pour croire que la Nature a besoin de l'homme. Non, la Nature n'a pas besoin de l'homme. Elle a existé des millions d'années avant son apparition, et elle pourra aisément lui survivre des millions d'années après qu'il se sera lui-même suicidé par ses poisons chimiques, transgéniques, radioactifs, etc. Mais l'homme, lui, s'il veut pérenniser son espèce, et ne pas la voir s'éteindre comme celle des dinosaures, doit comprendre que : Le moindre souffle de sa vie est lié au souffle de vie de tout ce qui respire ! (justement, dans ce même numéro des "Dossiers du Comité Pauvreté et Politique", le journaliste Gabriel Vialy, dans son article final, nous offrait un magnifique florilège de citations amérindiennes (Comanche, Navajo, Sioux,...), dont il répétait le message essentiel en l'actualisant : Chaque jour, la science met en lumière l'étroite interaction existant entre tous les éléments qui constituent l'univers, dont l'homme n'est qu'une des composantes parmi toutes les autres. Nous ne sommes qu'une infime partie d'un Tout (...) Pour survivre, l'Homme a besoin de retrouver la place qui lui revient dans le grand Tout !...)
Le souffle de vie des autres hommes évidemment, quels qu'ils soient, mais aussi le souffle de vie de tout le règne animal, et tout le règne végétal, de la plus fragile des fleurs au plus majestueux des arbres multicentenaires !...
On sait que tout, absolument tout, est intrinsèquement lié, que nous sommes tous, que nous le voulions ou non, solidaires d'une même aventure, tels les divers neurones d'un grand cerveau nommé Humanité. Qui n'a jamais entendu parler du "phénomène du 100e singe ", que James Redfield, auteur de "La Prophétie des Andes" nomme "La Masse Critique ", tandis que de grands scientifiques comme Rupert Sheldrake ou Jacqueline Bousquet nous parlent des "Champs Morphiques " et de la "Loi du Bootstrap ", et que Bernard Werber, l'auteur des fascinants romans sur la civilisation myrmécéenne nous parle de "Noosphère ", pendant que le romancier Paulo Coelho nous parle lui de "l' me du Monde " ?! (cf : "Emergence d'une Nouvelle Conscience")... C'est ce que Rudolf Steiner résumait en ces quelques mots, lapidaires mais explicites : Le bonheur et le malheur de l'individu sont étroitement liés à ceux du monde entier (...) L'homme qui reste dans l'ignorance pèche contre le plan divin. Il fait obstacle à l'évolution de l'univers dans lequel il vit...
A l'aube du troisième millénaire, cette conscience a enfin commencé à gagner tous les coeurs : celui de l'enfant aussi bien que de l'homme politique en passant par les citoyens et les collectivités locales. L'action que mène depuis 1995 la petite-fille du fondateur de La Vie Claire, Présidente-Fondatrice de l'AGNVS, a également contribué à une vision plus globale (holistique) de la place de l'homme dans l'univers !...
Dans son livre "l'illusion de l'an 2000", Jean-Claude Barreau prétend
que nous sommes "fondamentalement oublieux de l'homme" : Le
naturisme écologique s'intéresse peu à l'être humain,
préférant les plantes et les animaux. L'une des grandes figures
de l'écologie, le professeur Théodore Monod, ne se sent bien qu'au
désert (...) Comme le montre les lois nazies de 1933 "sur la protection
de la nature", et de 1935 "sur la protection des animaux", les
écologistes en arrivent à détester les hommes...
Sidérant ! Ainsi, les écolos seraient "de dignes émules
du nazisme " ? Voilà une fois de plus l'argument massue de
ceux qui persistent à rester totalement ignorants (malgré un vernis
intellectuel trompeur), refusant obstinément de comprendre que l'amour
de la nature et des animaux est fondamental pour savoir aimer l'être humain.
Ne répéterons-nous donc jamais assez cette Vérité
que professaient déjà les Amérindiens, notamment le grand
Chef Seattle :
Certes, on ne peut le nier : il est vrai qu'Hitler était un farouche pionnier de l'écologie, protecteur de toutes les espèces animales, des forêts, de la nature dans son ensemble, végétarien, anti-chasseur et anti-vivisecteur, partisan des médecines naturelles,... (et on sait aujourd'hui que son emblème le Svastika - appelé "croix gammée" - ne signifiait non pas quelque chose de diabolique, mais au contraire "l'Harmonie avec la Nature" !). Mais ce genre d'amalgame est le même qui pousserait à dire que nous sommes tous musulmans parce que nous comptons avec des "chiffres arabes" (!?). Oui, tous les naturistes et écologistes, sincères et authentiques, se sont souciés en premier lieu de l'homme, n'en déplaise à notre auteur qui voit des nazis partout ! Comme l'écrit Laurent Ozon dans "Aux sources de l'erreur libérale" (édition l'Age d'Homme) : L'Écologie postule que tout être vivant mérite le respect moral. Au-delà de l'humanité, nous appartenons à la communauté biotique planétaire, la biosphère, et notre solidarité doit s'exercer à l'endroit des animaux, des plantes et de toute vie en général (...) L'homme en tant qu'être vivant est indéfectiblement lié au phénomène matériel et énergétique d'une des enveloppes géologiques de la terre : la biosphère et il ne peut en être physiquement indépendant un seul instant (...) L'écologie est une culture qui nous porte à vouloir connaître les lois à l' oeuvre dans le monde afin de mieux penser, de mieux comprendre et donc de mieux agir sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés !...
Comme tout ce qui vit, nous sommes en étroite interdépendance avec notre environnement. Et même notre mental est soumis à cette grande loi universelle que nous ne pourrons ignorer ou nier indéfiniment. En 1976, par exemple, le neuro-biologiste Karl Pribram démontra avec la meilleure rigueur mathématique que même dans notre cerveau : TOUT TIENT A TOUT, TOUT SE TIENT ! En d'autres termes : Les fonctions de nos cerveaux droit et gauche interagissent à la manière des fils d'un vaste tissu ouvert sur le monde matériel, relationnel et humain ... Ainsi que nous le répète le petit article "Émergence d'une Nouvelle Conscience" (disponible à l'AGNVS contre 2 timbres à 3 Fr.) :
Par ailleurs, écologie et économie étant elles aussi étroitement liées, rappelons brièvement l'oeuvre de Silvio Gesell, auteur en 1918 de "l'Ordre Économique Naturel" : le grand économiste Irving Fisher qui avait suivi toutes ses expériences de près, affirma que sa monnaie "franche " (appelée aussi "fondante ", "fécondante ", ou "à intérêt négatif") était le seul remède contre les crises, le chômage et la misère. Elle l'est restée, mais la conspiration du silence a occulté la simple mémoire de ces faits, comme elle a oublié cette monnaie "révocable " qui a permis la construction de la cité interdite de Pékin au XIIIème siècle, des grandes cathédrales, ainsi que des temples et pyramides égyptiennes, qui furent construits non par des esclaves maltraités, mais par des artisans bien payés ! La prospérité économique est toujours revenue rapidement lors d'injections modérées de cette "monnaie franche " dans les 22 pays qui l'avaient testée. Ils sont revenus à la misère dès qu'ils ont été forcés d'arrêter (par les banques commerciales émettrices de monnaie coûteuse, interdisant aux Nations la création de leur propre monnaie).
Par ailleurs, n'oublions pas ces quelques données fondamentales, liant à la fois l'économique et l'écologique : Il faut autant de combustible fossile pour créer nos "protéines animales" qu'il en faut pour chauffer nos demeures ou faire rouler nos voitures, et autant d'acier, d'aluminium, de cuivre, de zinc, de plastique et de verre pour amener cette nourriture sur notre table que pour fabriquer des automobiles ou des machines industrielles. Ceux qui nous fournissent cette nourriture utilisent de l'eau pure au débit incroyable de 1,3 milliard de litres par minutes. La production d'un boeuf nécessite un volume d'eau 80 fois supérieur à celui nécessaire pour la culture de tubercules ou de bananes. Il faut près de 20 kg de protéines végétales pour n'obtenir qu' 1 kg de protéines de Boeuf, par surcroît pathogènes. Il faut en gaspiller 6 kg pour un seul kg de Porc, 4 kg pour 1 kg de Dinde, et encore 3 pour 1 kg de Poulet... Sur un hectare de terrain qui ne peut "produire" que 250 kg de Boeuf, on pourrait y récolter 30.000 kg de Carottes, 20.000 kg de Pommes, 60.000 kg de Céleri, 50.000 kg de Tomates, 10.000 kg de Haricots verts, 40.000 kg de Pommes de terre, ou 5.000 kg de Cerises... Il faut aussi savoir que les famines interviennent dans des territoires céréaliens plutôt que dans des régions cultivant des fruits et des oléagineux, sachant par ailleurs que 28% seulement des céréales sont consommées directement par la population, tandis que 72% servent à la production de viande et de lait, les animaux consommant chaque année plus de 600 millions de tonnes de céréales... pendant que meurent de faim de pauvres hommes de tous les pays, y compris en France.
Ce qui permettrait donc d'entreprendre sur une partie des terres restantes un important et authentique programme de reboisement, laissant une grande place aux arbres fruitiers. Il est certain que l'établissement de ces vergers "nationaux", libres d'accès à tous les citoyens, demanderait un temps considérable sans bénéfice social apparent. Et c'est ici qu'un gouvernement avisé devrait donner son assistance... s'il a vraiment à coeur le bien-être du pays et de ses citoyens ! On peut aussi évoquer le problème énergétique : d'autres parties de ces terres restantes pourraient servir à planter - autour de centaines d'éoliennes - des végétaux à croissance rapide, formant ainsi une Biomasse qui alimenterait des centaines de petites centrales thermiques... (Lire également en encart : "Nous avons brûlé la Terre... et nous continuons !").
Oui, l'an 2000, qui marque l'entrée symbolique de l'humanité dans le troisième millénaire de l'ère chrétienne, peut vraiment apporter la concrétisation de ces grandes espérances d'un "Retour en Eden" qui peuplent nos rêves les plus divins : un immense potentiel alimentaire peut être atteint si nous utilisons plus efficacement cette Terre que Dieu nous a confiée. De vastes zones, actuellement utilisées pour les élevages et les cultures non alimentaires comme le tabac et autres drogues pourvoyeuses de tares, maladies, dégénérescences, etc. (sans oublier ces cultures de céréales et de fruits faites principalement pour la fabrication de "boissons" alcoolisées) pourraient être utilisées pour des cultures alimentaires sur arbres. Dans un premier temps, il serait judicieux que "l'Office National des Forêts" et tous les maires s'engagent à revaloriser les sentiers pédestres puis toute la forêt, en y plantant non seulement les habituels sapins et chênes, mais aussi des noyers et des châtaigniers, des cerisiers, des merisiers, des pommiers, des sorbiers, etc. (à noter que la châtaigne fut beaucoup consommée par nos anciens, et que sa valeur nutritive n'a vraiment rien à envier à celle du blé !)
Rien n'arrive jamais par hasard. Et les catastrophes dites naturelles ne dérogent pas à cette loi : avalanches, inondations, tornades, raz de marée,... et même incendies de forêts, deviendraient beaucoup moins "catastrophiques" si l'homme, tout naturellement, plantait de vastes superficies d'arbres fruitiers ...
Pour conclure, insistons une fois encore sur le fait que la prise de conscience
écologique (qui passe par ce fameux "Pacte de l'an 2000" initié
par Georges Krassovsky et qui implique "LE RESPECT DE TOUTE VIE")
est, et restera, une nécessité à l'équilibre de
l'homme. Et que cette conscience ne pourra d'ailleurs elle-même s'épanouir
que dans la voie grande ouverte par l'un des plus grands pionniers de "l'écologie-naturiste"
: Henri-Charles Geffroy, le génial fondateur de "La Vie Claire",
et dont l'Oeuvre morale se perpétue grâce à sa petite-fille
Marie-Lise Geffroy, présidente fondatrice de l'AGNVS...
La mission du Pain (Extraits de la conférence de Marie-Lise Geffroy sur l'action de son grand-père...)
Comme indiqué en page 4 de La Lettre de l'AGNVS du 21 juin 1997, nous citons des passages de la conférence de Marie-Lise Geffroy, développée à partir des textes de son grand-père, l'un intitulé : "Initiation à la santé" de février 1947, l'autre : "Le pain des hommes", d'octobre 1980 où la Mission du Pain avait déjà été clairement évoquée.
Initiation à la santé
"Nous devons beaucoup à Henri-Charles Geffroy d'avoir ouvert
nos esprits afin de ne pas tomber dans une manière trop terre-à-terre
de voir les choses et ce banalement, pourrait-on croire, en nous incitant à
réformer la façon de nous alimenter. Cependant pour lui, manger
sainement ne suffisait pas mais était le levier puissant qui préparait
l'individu à : "Purifier son corps et libérer son âme"...
partageant avec Alexis Carrel une vision d'un monde mieux adapté à
l'homme. C'est pourquoi du reste, il cite à maintes reprises cet auteur
si décrié et pourtant génial avec cette devise :
-"Manger sainement, purifier son corps et libérer son âme"
(qui peut s'exprimer autrement : non seulement, il faut manger sainement mais
encore adopter la vie la plus saine possible).
Henri-Charles Geffroy explique dans sa conférence intitulée "Initiation
à la santé" que les trois éléments :
- tout d'abord, manger sainement ;
- ensuite, purifier son corps ;
- et enfin, libérer son âme,
sont indispensables pour obtenir un résultat durable et éviter
les échecs que rencontrent les adeptes d'autres écoles naturistes
et végétariennes ou ceux qui égoïstement ne sont préoccupés
que des seuls résultats physiques à obtenir de la réforme
alimentaire ; bien que ces derniers entraînent dans la plupart des cas
et même chez l'individu moins éclairé, des réactions
qu'il ne soupçonne pas. Quoiqu'il en soit, il ne préconisait pas
simplement de réformer son alimentation mais d'aller vers une alimentation
saine et en parallèle, vers une vie plus saine
...
A notre époque de fin de millénaire, où beaucoup de personnes
cherchent une raison d'espérer en tentant de donner à leur vie
une explication plus spirituelle, les principes édictés par Henri-Charles
Geffroy offrent une réponse, nous dirions même une nouvelle dimension
! En s'alimentant plus sainement, on sera amené à penser de même
et à se comporter avec plus de discernement face à la Création
tout entière... La prise de conscience des notions touchant à
l'alimentation, l'agriculture biologique, l'Écologie... peut, de ce fait,
constituer un chemin pour certains et les amener ainsi à se rapprocher
du Créateur.
D'ailleurs, cette façon saine de s'alimenter trouve également
son origine dans la Genèse : chapitre 1er, versets 29-3O. Nous citons
cet extrait repris du texte de la conférence "Initiation à
la santé" donnée en 1947 : "... et Dieu dit : Voici
que je vous donne toute herbe portant semence à la surface
de toute la terre, et tout arbre qui porte un fruit d'arbre ayant semence
; ce sera pour vous votre nourriture. Et à tout animal de la terre, et
à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre,
ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture
". A cela, Henri-Charles Geffroy commente : "La distinction entre
la nourriture de l'homme et celle des animaux est très nette et ne prête
à aucune équivoque".
Nous pourrions ajouter à tout ce que nous venons de dire jusqu'à
présent que : de même que la foi est une aide importante pour passer
les moments difficiles de la vie, la réforme alimentaire peut être
également un précieux recours face à la maladie, tout dépend
du type de maladie évidemment ! D'ailleurs, cette réforme peut
tout simplement débuter en optant pour un pain de qualité."
Le pain des hommes
"Lors de cette conférence que Henri-Charles Geffroy avait donnée
pour la dernière fois en 1981, la question spirituelle, fondamentale,
sur le pain n'avait malheureusement pas pu être développée
en raison peut-être de la reprise récente, au printemps 1980, par
le Groupe Tapie de l'ensemble des entreprises de La Vie Claire.
Pourtant, on ne peut oublier les paroles prononcées par le Christ à
l'égard du blé, de la paille, du semeur, de l'ivraie, de la moisson,
du pain, du levain ("A quoi, puis-je comparer le Royaume de Dieu"
? dit le Christ. "Il est semblable à du levain qu'une femme a pris
et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que le tout ait levé",
Évangile selon St Luc Ch. 13, v. 20) ; on ne peut oublier non plus les
deux miracles de la multiplication des pains selon les Évangiles : il
en restait tant qu'on en ramassa les morceaux pour remplir plusieurs corbeilles ;
il y a aussi dans le Notre Père : "Donne-nous chaque jour notre
pain quotidien", l'Institution de l'Eucharistie à laquelle M. Geffroy
fait référence : "Prenez et mangez, ceci est mon corps".
Une autre belle parole du Christ dans l'Évangile selon St Jean Ch. 6,
v. 35 : "Je suis le pain de vie. Qui vient à moi n'aura jamais faim
; qui croit en moi n'aura jamais soif".
En ce temps-là, le pain constituait la principale nourriture des hommes,
ce qui permit au Christ d'enseigner avec plus de facilité, à partir
de paraboles liées simplement à tout ce qui se rapproche de la
Nature (même de la nature humaine) et du pain, semant peu
à peu la Lumière dans l'esprit de ses disciples. Le pain et le
vin, symboles du corps et du sang du Christ, n'est-ce pas merveilleux de s'exprimer
ainsi ?
Il n'y a pas si longtemps en France, le chef de famille bénissait le
pain en gravant une croix avec la pointe du couteau sur sa partie plate (du
côté reposant sur la table), sans doute pour maintenir au pain
son caractère sacré en rappel à sa bénédiction
par le Christ.
De nos jours, l'aspect matériel du pain continue à être
l'unique souci des fabricants de farine qui séparent toujours le blé
de ses constituants essentiels, c'est-à-dire : le germe, le son
(ou enveloppe) et l'amande.
Le professeur Delbet dans son ouvrage "Politique préventive du cancer"
(Denoël édit. réimprimé par La Vie Claire), écrivait
que "le blutage des farines a été poussé si loin que
le précieux magnésium est presque complètement éliminé
du pain blanc"... Cet auteur n'hésite pas à dire "le
pain blanc est cancérigène". Il va jusqu'à poser cette
question :
- "N'est-ce pas inouï que l'on soit arrivé à considérer
comme une sorte d'idéal de la civilisation élégante, un
pain qui est incontestablement nocif. Avoir rendu néfaste le bon pain
de France, c'est une sorte de chef-d'oeuvre auquel je ne puis penser sans indignation".
Le Docteur Paul Carton (1875-1947) mettait en garde ses contemporains contre
le remplacement du pain bis par le pain blanc dans son petit ouvrage paru en
1912 intitulé "Les trois aliments meurtriers" que
sont l'alcool, la viande et le sucre industriel. Ce Précurseur qui a
précédé Henri-Charles Geffroy, nous parle du Dr Maurel
qui déjà, en 1896, "constatait que la consommation de la
viande avait plus que triplé en moins de cinquante ans. L'une des causes
de cette progression fut la substitution du pain blanc au pain bis qui constituait
pour les travailleurs de force un excellent aliment d'endurance, dont la privation
incita à recourir à l'excitation nocive de la viande et de l'alcool."
Dans un très intéressant et copieux ouvrage paru aux éditions
Fayard, intitulé : "Le meilleur pain du monde, les boulangers de
Paris", on apprend qu'au XVIIIème siècle, période
à laquelle ce livre est entièrement consacré, on se préoccupait
beaucoup de la qualité du pain qui était considéré
comme l'aliment indispensable à la vie, surtout à Paris. De plus,
l'auteur Steven Kaplan, professeur d'histoire européenne, en Amérique,
nous dit en page 47 :
" Cristallisant l'identité collective aussi bien que le destin individuel,
le pain forgeait des liens compliqués : entre sacré et profane,
espoir et angoisse, tout et partie, mère et enfant, prince et sujet,
producteur et consommateur, vendeur et acheteur, justice et injustice".
On pourrait même ajouter que le pain concernait aussi bien le riche que
le pauvre, le bien-portant que le malade, le citoyen que le prisonnier, l'ecclésiastique
que le soldat...
On saisit toute l'importance donnée au pain à cette époque
puisque celui-ci véhiculait toute sorte de notions liées à
l'Eucharistie dont nous avons parlé précédemment, donc
à son respect et à son partage. On ne le gaspillait pas. A l'inverse,
certains se plaignaient des difficultés liées au pain : culture
de grains panifiables, conservation, transport, transformation de la farine,
etc... alors que d'autres peuples comme les Espagnols se nourrissaient de châtaignes
et de glands qu'il suffisait de ramasser. L'entière dépendance
au pain était donc critiquée. On était aussi obsédé
par la blancheur du pain essentiellement à Paris (heureusement moins
blanc que maintenant), ce qui choqua même Bonaparte habitué à
être nourri de pain noir cuit une fois par semaine en Corse (page 60).
Des moralistes s'inquiétèrent même de la mauvaise qualité
du pain blanc (page 61). Il y eut aussi les adversaires de la levure de bière
largement utilisée et du son (page 67)...
Une école de boulangerie fut même créée, qui était
d'ailleurs plus une institution vouée à des recherches autour
du pain, ensuite diffusées. Le savant Antoine Augustin Parmentier fut
l'un des professeurs. Il craignait d'ailleurs que la consommation exclusive
de pain empêche l'utilisation de tous les aliments disponibles, ce qui
prouve l'importance des quantités journalières consommées.
Il a présenté la pomme de terre comme un excellent farinacé
à utiliser comme substitut du pain ! Ce qui n'aurait pas été
de l'avis de Henri-Charles Geffroy... On y étudiait par exemple :
les maladies du grain, la qualité de l'eau employée dans le pétrissage,
les défauts de l'architecture minotière, etc... Cette école
fut malheureusement fermée avant la fin du XVIIIème siècle.
Elle constituait pourtant un espoir pour revenir vers un vrai bon pain, mais
entre-temps, il y eut la Révolution de 1789 et tous les bouleversements
qu'elle a entraînés (...)
Il est à noter que Henri-Charles Geffroy était pratiquement le
seul de son époque à avoir réhabilité le VRAI pain
complet et à avoir défendu la santé du consommateur en
proposant tout un système alimentaire cohérent visant la qualité
de produits naturels. Même encore maintenant, les gens se méfient
avec raison du pain alors qu'il représente tant de symboles :
- partage, paix, santé, labeur, professionnalisme...
Nous ne pouvons pas ignorer le caractère sacré de tout ce qui
touche au Pain, lui-même lié depuis près de 2 000 ans à
l'histoire de notre civilisation. Cet aspect nous incite à propager encore
plus les idées mises en avant par Henri-Charles Geffroy en faveur d'un
VRAI pain, d'une alimentation et d'une vie saines.
Mais notre société fortement décadente prône essentiellement
: les loisirs, la facilité, l'abondance de nourriture pas toujours de
qualité, l'abondance de biens matériels... Pourtant, ne sommes-nous
pas d'abord des êtres humains créés pour entretenir l'harmonie
de notre planète tout en vivant de ses ressources naturelles en respectant
ses hôtes ?"
Vers un pain de qualité
Notre rôle principal est d'informer et nous avons répondu, courant juillet, au courrier d'un minotier de la région parisienne à propos de notre prospectus : "Le blé, le pain, aliments de l'Homme".
Voici quelques extraits de notre réponse faite avec la collaboration de Michel Morineau, Directeur "Qualité" et administrateur de l'A.G.N.V.S.:
"Concernant le prospectus "le blé, le pain aliments de l'homme" que nous diffusons, ce n'est pas le procédé de mouture en soi qui est mis en cause (bien que le système à meule de pierre présente plus d'avantages) mais la qualité de la farine qui résulte des procédés de raffinage, au cours desquels la meilleure partie des éléments de la farine se trouve éliminée notamment le magnésium ; or cette carence, on le sait, favorise le risque de cancer.
Il convient donc de laisser à la farine la plus grande part des éléments du grain afin de lui conserver autant que faire se peut les micro-nutriments essentiels, facteurs de protection extraordinaires contre les maladies dégénératives.
De plus, l'environnement pollué des villes véhicule lui aussi des éléments cancérigènes qu'une alimentation riche et protectrice en micro-éléments contribue à combattre. C'est pourquoi, à nos yeux, le pain de qualité est un aliment de toute première importance pour le maintien de la Santé Publique. C'est pourquoi également l'origine des aliments a son importance, pour être le plus efficaces, ils doivent être issus de l'agriculture biologique. C'est aussi pourquoi nous nous efforçons de perpétuer l'action de mon grand-père" (...).
La préoccupation essentielle de ce professionnel étant de sauver la profession de Boulanger, nous espérons qu'il aura su discerner que nous partageons le même souci.
Cette question primordiale posée lors de la conférence sur le Pain du 25 mai dernier, à l'invitation de l'association Omnes Fratres , est le signe d'une préoccupation, qui peut constituer même un obstacle pour certains puis les décourager faute d'y trouver une réponse satisfaisante.
La méthode d'Alimentation Saine est basée pour une bonne part sur la consommation de céréales et de pain complets, excluant les produits et sous-produits animaux dont les laitages. En complément à cette base naturelle, s'ajoute la consommation de fruits : frais et secs dont les oléagineux, et de légumes le plus souvent crus.
La question de l'acide phytique dans les céréales se pose donc pour les futurs adeptes d'une alimentation saine qui craignent bien souvent une déminéralisation de leur organisme. La façon de s'alimenter proposée par Henri-Charles Geffroy a pourtant fait ses preuves depuis plus de cinquante ans car largement diffusée par La Vie Claire avec la mise à la disposition du public de produits contrôlés, d'ouvrages et de la revue A Table !
Nous allons brièvement expliquer la présence et l'action déminéralisante de l'acide phytique :
L'acide phytique est essentiellement présent dans le son des céréales et dans les légumineuses. Sa fonction première est insectifuge de manière à protéger la graine de ses prédateurs naturels. Plus un produit contient de son, plus il contient d'acide phytique. La farine blanche, par conséquent, n'en contient plus. D'où l'assertion que le pain complet est décalcifiant voire déminéralisant, considérant que ce composé très répandu - par conséquent dans le pain complet -, forme des sels insolubles (ou phytates) avec les minéraux tels que le calcium, le magnésium, le fer, etc...
Mais le son contient aussi de "la phytase, un enzyme capable de neutraliser l'acide phytique dans certaines conditions, notamment d'acidité et de température".
C'est ainsi que la fermentation de la pâte à pain au levain au lieu de la panification à la levure boulangère, permet de neutraliser l'action de l'acide phytique sous l'effet de la température, "stimulant l'action hydrolysante de la phytase sur l'acide phytique".
En effet, la flore du levain a une action acidifiante : acide acétique, lactique, etc... et pour que cette acidité ait une action hydrolysante sur l'acide phytique, elle nécessite des contraintes qui la favorise (température du milieu ambiant, en particulier). Précisons qu'un ajout de levure boulangère en quantité modérée ne modifie pas l'acidité de la pâte, régule le développement de la flore du levain maintenant alors l'activité de la phytase. A contrario : l'emploi de levure boulangère seule ne permet pas la neutralisation de l'acide phytique par stimulation de la phytase . Un pain complet obtenu de cette manière pourrait être effectivement déminéralisant.
Le contrôle de la fabrication du pain biologique dans les boulangeries spécialisées répond à un cahier des charges précis. Ce contrôle se fait sur trois paramètres d'acidité : le pH, l'acidité totale et l'acidité lactique.
Pour ce qui concerne les céréales, ce risque de déminéralisation est rapidement annulé par la modification de la flore intestinale tout simplement sous l'action des céréales elles-mêmes (et des légumineuses). La flore va hydrolyser les sels insolubles formés par l'acide phytique avec les minéraux du bol alimentaire. Les minéraux ainsi libérés deviennent alors assimilables ! Il est donc important d'avoir une flore intestinale saine par une alimentation à base de végétaux de qualité afin de permettre ce mystérieux processus (cf. article sur l'équilibre acido-basique dans La Lettre du 8 février 1997).
Pour plus de précisions sur le pain de qualité biologique, se référer à l'article qui a servi à notre documentation, paru dans le numéro de mars-avril 1993 de la revue La Vie Claire, intitulé : Une bataille gagnée : le pain de La Vie Claire.
ENCART SPÉCIAL / "Lettre de l'A.G.N.V.S." du 11 février 2000
Notre santé en danger : le scandale
caché du silicium ! - UN NOUVEAU COMPLOT CONTRE NOTRE VIE
Les fidèles lecteurs de "La Lettre de l'AGNVS" - et
plus encore ceux de la revue "La Vie Claire" -, savent bien tout ce
qu'a enduré Henri-Charles Geffroy pour avoir simplement choisi la Vie,
et oeuvré afin de faire connaître au plus grand nombre les lois
universelles de la Santé, tant physique que mentale !... Mais malgré
les mensonges sans cesse répétés de la "grande presse"
- si ce n'est carrément la conspiration du silence, agrémentée
parfois de moqueries à la limite de l'insulte -, ainsi que les nombreux
procès de toutes ces industries nuisibles à la vie (que dénonçait
avec constance et ferveur notre génial pionnier français : de
l'Agriculture Biologique, de la lutte contre les criminelles vaccinations obligatoires,
et à l'origine de l'émergence de cette grande conscience écologique
à laquelle on assiste aujourd'hui avec joie), Henri-Charles Geffroy a
cependant réussi à triompher. Non seulement des centaines - si
ce n'est des milliers - de personnes lui doivent la vie (et la reconquête
de leur santé pour d'autres plus nombreuses encore !), mais on peut également
se rendre compte que ce flambeau de vérité qu'il avait longtemps
porté presque seul à bout de bras, est aujourd'hui repris par
un nombre incalculable de revues et d'associations ...
Malheureusement, dans notre société où la rentabilité
aveugle et les financiers - non moins aveugles - sont toujours les maîtres
du jeu, cette éblouissante lumière de vérité continue
à déranger tous ceux qui se complaisent à entretenir les
ténèbres de la maladie et de la souffrance humaine (qui constitue,
avec l'industrie de l'armement et de la drogue, le plus juteux "business"
ayant jamais infesté notre petite planète bleue !) ...
Ainsi, plus près de nous, et en s'en tenant au strict domaine de la
médecine, nous pouvons citer ces cas édifiants dont votre "Lettre
de L'AGNVS" a déjà fait écho :
- celui du chercheur Mirko Beljanski, "assassiné "
par des agressions administratives et médiatiques infernales (contacter
Gérard Weidlich, C.I.R.I.S., 16 chemin de Saint-James, 17550 Dolus d'Oléron)...
- celui du Docteur Alain Scohy,
heureusement toujours en excellente santé, mais traîné devant
les tribunaux et radié du "conseil de l'ordre des médecins
", pour avoir simplement commis le crime, inadmissible, de refuser la dictature
des vaccinations obligatoires, et pire : d'apporter les preuves scientifiques
irréfutables que la technique vaccinale, qui s'avère trop
souvent mortelle et toujours dégénérescente, ne repose
que sur des dogmes et des croyances préhistoriques...
Et on pourrait malheureusement en mentionner encore bien d'autres dans ce cas.
Voici pour vous, chers amis de l'AGNVS, une lettre de notre fidèle
membre Jean Sable, dont nous avons déjà publié plusieurs
interventions, notamment à propos de la Thésigraphie et de la
Biophotonique.
Chercheur en Biophysique et en sciences du vivant, mais aussi journaliste indépendant,
Jean Sable attire cette fois notre attention sur une découverte
médicale sensationnelle qui subit elle aussi la conspiration du
silence. Cette découverte scientifique repose sur deux chercheurs non-conformistes
qui ont essayé, d'abord séparément puis ensemble, de résoudre
les problèmes posés par les carences en silicium dans le corps
humain. Le premier et le plus âgé, Norbert Duffaut, est un chimiste
organicien réputé, français, de l'Université de
Bordeaux. Le second est Loïc Le Ribault, jeune chercheur breton en géologie
(l'un des premiers utilisateurs du Microscope Électronique à Balayage,
inventeur d'une méthode permettant, grâce à cet appareil,
de déterminer l'histoire géologique et la provenance des grains
de sable, Titulaire d'une maîtrise ès Lettres, d'un Doctorat d'Etat
ès Sciences, et d'un Doctorat de Troisième Cycle en Sédimentologie).
En effet, le silicium minéral est le deuxième constituant de l'écorce terrestre. L'être humain le trouve dans sa nourriture solide et liquide mais comme il n'est pas assimilable, nous sommes incapables de le transformer en silicium organique. Or, ce dernier nous est indispensable. C'est un des éléments essentiels de toute matière vivante et on en trouve des quantités importantes dans notre corps. Malheureusement elles diminuent avec la vieillesse et de ce fait cela provoque des désordres dans tout notre organisme. Son insuffisance est donc la cause de nombreuses affections et maladies.
Les deux chercheurs explorèrent la famille géologique des organo-siliciés
qui se décompose en silanols, silane-diols, et silane-triols. Le lecteur
devra se souvenir de ces termes pour comprendre la suite des recherches, car
ces trois branches ne peuvent donner naissance aux mêmes résultats
!
De plus, par des publications très tendancieuses, des individus peu
scrupuleux continuent d'introduire des contrefaçons sur le marché,
sans être inquiétés !!
La première étape des recherches (1957-1982) est due principalement à Norbert Duffaut. Le G1 (Première Génération) est une molécule d'organo-siliciés stabilisée avec de l'acide salicylique et le G2 (1958) est stabilisé avec de l'acide citrique. Ils ne conviennent pas à tous les patients et pour être employés, l'un comme l'autre doivent être associés à d'autres produits choisis de façon très précise. Ils sont tous deux de la famille des silanols et ne sont utilisés qu'en applications cutanées. ILS NE SONT PAS BUVABLES !... A partir de 1970, Loïc Le Ribault ayant découvert l'exoscopie des quartz (qui consiste à étudier les grains de sable au microscope électronique à balayage ; méthode désormais utilisée dans le monde entier et enseignée dans toutes les universités, faisant l'objet d'innombrables thèses et publications scientifiques), on pourra comprendre les cycles d'évolution du silicium minéral, et il mettra sur le marché le G3, toujours de la famille des silanols. En dépit des succès médicaux de ces trois générations de molécules, jamais les organismes officiels français de la santé publique n'acceptèrent de les tester !! Nous en comprendront bientôt les raisons cachées.
La deuxième étape des recherches (1982-1993), c'est la collaboration
Duffaut - Le Ribault : ils se rencontrent à Bordeaux où Loïc
Le Ribault vient de créer le premier centre privé au monde d'Application
et de Recherches en Microscopie électronique (le C.A.R.M.E.). Pour la
bonne compréhension de la suite, il faut savoir que ce centre privé
devient rapidement un concurrent très gênant pour les laboratoires
officiels ayant tous des méthodes et des techniques périmées.
En effet, de nombreuses "affaires d'Etat" où polices, gendarmerie,
armée et officiels sont impliqués, sont révélées
par les techniques du CARME. Les Ministères de l'Intérieur et
des Affaires Etrangères, les Directions des grands services, tous s'unissent
pour spolier et ruiner Loïc Le Ribault - véritable pionnier
de la police scientifique moderne -, puis s'emparent du CARME à
bon compte (...)
Dans les applications médicales cutanées du silicium, les deux
chercheurs mettront en 1983 sur le marché un autre organo-silicié,
le G4, mais toujours de la famille des silanols.
Pendant leurs treize années de collaboration et grâce au CARME,
ils accumuleront les preuves de l'efficacité de leurs découvertes
et traiteront des milliers de patients, gratuitement !! Dans le même temps
les "Autorités" françaises continueront à refuser
de tester officiellement leurs résultats. Ces vengeances s'expliquent
par le non-conformisme des deux savants ainsi que par l'indépendance
du CARME dans toutes les affaires anciennes ou récentes des rouages de
l'Etat. Pour protéger le G4 des convoitises, les deux chercheurs déposèrent
un brevet international en 1985. En dépit de cette précaution,
dès 1987 leur dernière découverte sera employée,
sous forme déguisée, par toutes les grandes marques de cosmétiques...
Norbert Duffaut sera retrouvé mort en novembre 1993, "suicidé
" au cyanure de Potassium (produit très, très douloureux)
!...
La troisième étape (1994-1995) : LA DÉCOUVERTE DU SIÈCLE !
Bien que seul et privé des services du CARME, Loïc Le Ribault découvre le G5 en 1994. Cet organo-silicié n'est plus de la famille des silanols, c'est un silane-triol. Il est entièrement assimilable par l'organisme humain ET IL EST BUVABLE !... C'est le silicium organique tant recherché !! C'est un remède naturel. Il ne présente aucune toxicité, restructure les fibres d'élastine et de collagène des cartilages, renforce les défenses immunitaires, ne provoque aucun effet secondaire comme les médicaments, et accélère les processus de cicatrisation. C'est un anti-inflammatoire et un anti-douleur, très efficace contre les problèmes cutanés tels psoriasis ou eczéma, acné, vitiligo, zona..., les problèmes articulaires tels arthrite, arthrose ou rhumatismes, les problèmes oculaires, cardio-vasculaires, respiratoires, et bien d'autres des plus divers tels diabète, allergies, hépatites, herpès, sclérose en plaque,... jusqu'aux brûlures, coupures, déchirures musculaires,... et même le cancer et le sida. Actuellement, son efficacité est prouvée sur des milliers de patients, sans compter les applications vétérinaires du G5, employé avec succès dans le traitement des chevaux, porcs, veaux, chiens, chats, etc.
(Sa molécule, chargée à l'extrême en ions positifs et négatifs instables, apporte aux cellules déficientes les ions qui leur manquent et agit donc comme un rééquilibrant ionique de l'ensemble de l'organisme - ses désordres provenant, au moins en partie, d'un déséquilibre électrique cellulaire -, en rétablissant la polarité des cellules déficientes, et leur procurant ainsi l'énergie nécessaire pour lutter contre tous les types d'agressions dont elles sont victimes !!!)
Devant le mutisme des autorités françaises, Loïc Le Ribault
décide de les provoquer. Il soigne de plus en plus de patients, toujours
gratuitement, ne faisant payer que le G5 qu'il fabrique lui-même. En juin
1995, il commence à être débordé par les consultants.
Ce G5 étant une "bombe" pour tous les participants au mur du
silence, un patron d'un grand laboratoire débarque chez lui pour "acheter
" ses brevets - et surtout son silence -avec un milliard de centimes en
espèces en lui faisant comprendre que " cette molécule
est trop efficace mais trop peu coûteuse. Elle ne doit pas être
mise sur le marché " !!!...
Loïc Le Ribault flanque cet individu à la porte, et prépare avec des amis une vaste enquête pour un grand journal. "Il faut avoir le courage de regarder les choses en face" clame Loïc Le Ribault ; pour les autorités médicales, industrielles, financières et politiques, un bon malade est celui qui souffre le plus longtemps possible. Il faut qu'il soit rentable en rapportant beaucoup d'argent à tous les rouages et services de ces autorités là . Il est faux de dire que la Sécurité Sociale coûte cher : son gouffre est constitué et entretenu par les énormes gains de cette mafia qui nous régente. Alors, il faut protéger le gâteau. Et la conclusion, vous le verrez, est la même que pour Lavoisier en 1794 : "La République Française n'a pas besoin de savants " !!!
[On remarquera d'ailleurs que l'emblème de notre pays, Marianne, n'est pas une femme de science reconnue pour ses qualités mentales, telle notre dynamique et brillante Dr. ès Sciences Jacqueline Bousquet, ou encore notre astronaute nationale,... mais une jeune fille immature qui ne s'est fait connaître que par le charme de son physique ! Ce qui dénote bien l'esprit infantile et superficiel qui anime aujourd'hui les élus de notre nation, qui fut pourtant le berceau de Victor Hugo, Voltaire, Lamartine... (NDLR) ]
Le 8 octobre 1995, Loïc Le Ribault publie ses résultats dans le journal "Sud-Ouest Dimanche". Dans les jours qui suivent, des milliers de patients affluent chez lui. Devant ce succès, "l'ordre des médecins " et celui des pharmaciens portent plainte contre lui pour exercice illégal de la médecine.
[Rappelons ici l'ouvrage édifiant du Dr. Alain Scohy : "Dialogue
de Sourds", qui nous fait découvrir - ou qui nous le confirme -
l'obscurantisme et le niveau scientifique lamentable de l'institution
ordinale!!!...
Alain Scohy : "Des Clefs pour Vivre", 7 rue de Saint Médiers,
30700 Montaren (NDLR) ].
Loïc Le Ribault contacte alors des pays étrangers et obtient
facilement un laboratoire et les agréments officiels autorisant l'utilisation
du G5 au sein du Commonwealth... Un journal de France publie la nouvelle pendant
qu'il y séjourne : le lendemain matin, la police française arrive
en force et perquisitionne sa maison où habite sa mère de 85 ans.
Des dossiers (périmés) du G5 sont saisis et la vieille dame est
interrogée PENDANT 5 HEURES !! Elle tombe malade le soir même et
meurt 15 jours après. N'ayant pas trouvé Loïc Le Ribault,
un mandat d'arrêt est lancé contre lui. Il ne pourra même
pas assister aux obsèques de sa mère, la police l'attendant dans
le cimetière. Trois mois plus tard, Loïc Le Ribault commet l'imprudence
de rentrer en France pour tenter de récupérer des dossiers. Il
est dénoncé (!), appréhendé et mis en détention
provisoire (en dépit du fait que pas une seule plainte de ses patients
n'ait été déposée contre lui !!) Il est emprisonné
pendant deux mois dans des conditions très dures. Contre l'avis du juge
et de ses agissements, il est libéré le 14 Février 1997
par décision de la Chambre d'Accusation, son dossier étant vide
! Mais il est cependant assigné à résidence, privé
de tout papier d'identité, et astreint à se présenter à
sa gendarmerie pour 2 contrôles hebdomadaires. Les "autorités"
craignent qu'il leur échappe. Le 8 Avril 1997, suite à un nouveau
dossier fictif de la Direction Centrale de la Police Judiciaire, et à
la veille d'être de nouveau incarcéré, il réussit
à quitter la France grâce au dévouement d'anciens patients...
Encore un cerveau de perdu pour la France !
Suite à ce courrier, nous avons pu contacter Loïc Le Ribault
pour obtenir plus d'informations, et avons reçu des ouvrages absolument
édifiants, dont : "Le silicium organique G5, Historique et
Applications Thérapeutiques", "Le Prix d'une Découverte",
et "Micropolis" (ce dernier ouvrage relatant avec tous
les détails l'histoire du C.A.R.M.E., de sa naissance... à son
assassinat !).
Dans les deux premiers ouvrages cités, on y retrouve évidemment
l'histoire détaillée du G5 et de tout ce que vient d'évoquer
Jean Sable.
Dans "Le Prix d'une Découverte", on apprend notamment que si
l'authentique G5 de Loïc Le Ribault - le plus efficace des "organo-siliciés"
et le seul sans danger - est interdit de séjour en France, on y trouve
cependant de nombreuses publicités pour des imitations de "Silanols".
Là encore, c'est l'arnaque totale !!
Mais ce livre ne dénonce pas que les affaires liées à la
santé (où l'on y retrouve également une plaidoirie pour
Mirko Beljanski), on y découvre aussi des informations encore plus compromettantes
pour la "Justice" française et sa police... de la pensée
!!!
Pour en savoir plus, ne manquez pas, ci-joint, notre "Post-scriptum" consacré
à "La lamentable affaire Le Ribault "...
Données complémentaires
Ce genre de pratique n'est malheureusement pas rare ; les fidèles
de "La Vie Claire" par exemple se souviennent que Henri-Charles Geffroy
fut lui aussi maintes fois traîné devant les tribunaux.
On pourrait également mentionner l'un des édifiants livres de Hans Ruesch "Les Faussaires de la Justice" (déjà auteur de la remarquable brochure "Les Faussaires de la Science" et de l'excellent ouvrage "Expérimentation Animale : Honte et Échecs de la Médecine", que chacun doit avoir lu au moins une fois). Cette nouvelle publication met en lumière les nombreuses fraudes judiciaires perpétrées contre les plus compétents médecins anti-vivisectionnistes (Fondation Hans Ruesch pour une Médecine sans Vivisection, CIVIS, Via Motta 51, CH-6900 Massagno).
A l'heure où la mafia du nucléaire renforce son "ouverture" médiatique - pour encore mieux propager ses mensonges et sa désinformation qui ne connaît plus de limite (voir les passionnants documents du Réseau "Sortir du Nucléaire", 9 rue Dumenge, 69004 Lyon) -, rappelons également le témoignage de l'ingénieur et journaliste scientifique G. Ferone de la Selva, dont l'action écologiste fut plusieurs fois mentionnée par Henri-Charles Geffroy dans les pages de "La Vie Claire" (1978-80), à propos des turpitudes de ces mêmes "autorités" pour empêcher la vérité d'émerger dans les consciences de tout un chacun :
On peut également mentionner ici l'ouvrage exceptionnel de Joël
Labruyère "L'État inquisiteur", ainsi que la "Lettre
Ouverte" de Christian Cotten (Président du Réseau Européen
pour une Politique de Vie) au doyen des Juges d'Instruction du Tribunal de Grande
Instance de Paris, relative au financement illégal des partis politiques,
aux marchés truqués, à l'organisation mafieuse de la formation
des élus, et à... "la chasse aux Sectes", dont les véritables
enjeux sont : cacher la corruption politique et consolider le pouvoir
des sociétés secrètes qui gèrent l'État Français
(!), et surtout : éradiquer les médecines non-conventionnelles(!!)
Demander ces édifiants documents à http://www.politiquedevie.net.
Les encarts spéciaux des deux précédentes "Lettre
de l'AGNVS" avaient été consacrés aux remarquables
travaux de Loïc Le Ribault concernant le silicium organique, et son aboutissement
thérapeutique le plus achevé à ce jour : le G5 ! (voir
aussi l'autre supplément spécial de cette édition de juin
"Le mystère du G5").
Au moment même ou sortait notre précédent numéro,
avec ses suppléments sur "La Magie Verte " et sur
"Henri-Charles Geffroy", nous recevions - avec une synchronicité
toujours aussi remarquable - le tout nouvel ouvrage de notre ami Daniel Kieffer,
qui a si élogieusement rendu hommage au génial fondateur de "La
Vie Claire" ; publié par les Éditions SULLY - B.P. 171, 56005
Vannes Cedex (A noter que les Éditions SULLY publient aussi la revue
"Énergie Santé", dont Jean-Pierre Geffroy fut longtemps
l'un des principaux collaborateurs (Directeur de la rédaction et/ou Rédacteur
en chef), et notamment auteur en 1992 (n 20), d'un remarquable et édifiant
article sur... "La silice organique ; calcium et transmutations biologiques"
!...), "Cures anti-stress et Santé globale " est sans
conteste un ouvrage de référence exceptionnel, tant pour les thérapeutes
ayant conscience que la vraie santé ne peut se comprendre que par une
approche naturopathique et holistique, que pour tous ceux "qui souhaitent
prendre en charge leur propre santé et se réconcilier avec la
vie "...
(Et son auteur n'est pas n'importe qui, puisqu'il s'agit du fondateur du "Collège Européen de Naturopathie Traditionnelle Holistique" (CENATHO), président de l'Association pour le Développement de la Naturopathie (qui édite la revue "Objectif : Notre Santé"), président de la FENAHMAN ("Fédération nationale des associations d'hygiène et de médecines complémentaires naturelles", qui compte notamment parmi ses membres "l'Organisation de la Médecine Naturelle et de l'Éducation Sanitaire" (l'OMNES)), Lauréat de l'université Paris VIII, auteur de nombreux ouvrages et cassettes audio devenus des grands classiques de la naturopathie, et encore : ex-Chargé d'Enseignement à la Croix Rouge Française, enseignant au "Collège Ostéopathique de France", à "l'Institut Supérieur de Psychologie" de Paris VIII, à "l'Institut de Biokinergie" et à "l'École Supérieure de Naturopathie" du Québec,... "ouf !" )
Pour partager avec vous un peu de son enthousiasme, voici un extrait de son chapitre consacré à la Silice :
Il est peu de substances naturelles pour lesquelles nous ayons autant de respect et d'admiration ! Il en est aussi bien peu qui soient autant en affinité avec la lumière et avec les forces de vie... : le corps contient de 6 à 10 g de silice selon l'âge (deux fois plus que le fer), et 1 mg/100 ml de sang ; alors qu'avec l'avancée en âge, la concentration de tous les minéraux augmente dans la peau (phénomène "saturnien" typique du vieillissement, dit de sclérose), la concentration de la silice diminue dès la croissance et l'adolescence achevées ; c'est après l'Oxygène (O2) l'élément (Si02) le plus abondant dans l'écorce terrestre - 250 g/kg, soit 28 à 30% de présence parmi tous les minéraux - ; Il participe largement à la structure des opales, tourmalines, obsidiennes, cornalines, mais aussi des granits, silex ou grès ; un hectare de luzerne puise chaque année 10 kg de silice au sol, un hectare de blé 105 kg ; il y a plus de 15 milliards d'années, des poussières d'étoiles et de supernovas, riches en silicium, donnèrent naissance à... notre planète !...
Du symbole du temps qui s'écoule dans les sabliers à la transparence du verre, des puces électroniques à la piézo-électricité (allume-gaz !), de l'art des vitraux à la porcelaine, aux fibres optiques, ou aux matériaux des "Maisons Phénix" (!)... toujours et encore la silice, catalyseur de lumière, vecteur de force et de vie entre terre et ciel. Du chêne et du roseau, n'est-ce pas encore à la silice que le premier doit sa stabilité verticale ?...
Au regard de la médecine antroposophique, le jugement que l'on est
amené à porter sur les éléments doit développer
des critères plus subtils qu'à l'accoutumée. On apprend
ainsi, dans les pas de Rudolf Steiner, que la silice est en liaison avec
la sensibilité et les processus de morphogenèse des organes, eux-mêmes
indissociables des énergies du "corps éthérique"
(énergies vitales formatrices, biochamps, et autres champs morphogénétiques,
bioénergétiques et quantiques, dont on peut obtenir une bonne
approche en lisant les ouvrages des quelques savants les plus représentatifs
de la mutation scientifique des deux dernières décennies : Jean
Charon, Fritjov Kapra, Bernard Duteil, David Boehm, Ruppert Sheldrake, ...)
(Si l'on ne dispose malheureusement pas d'assez de temps pour découvrir
tous ces auteurs, on peut dans un premier temps se contenter de l'ouvrage de
Michaël Talbot : "L'Univers est un Hologramme", déjà
très édifiant ! ...
A relire également : notre grand Dossier de décembre 1999 sur
"La Spiritualité à l'aube du 3ème millénaire"
(NDLR) ).
Quiconque séjourne sur un sol siliceux devient ainsi plus éveillé et plus sensible, moins fatigable même. En agriculture biodynamique, on homéopathise de la silice - associée à de la corne de vache - pour enrichir les sols et les ouvrir aux vibrations solaires. Pulvérisée sur les feuilles, la préparation décuple la croissance des plantes (maturation et fructification). N'est-ce pas déjà là une part de la magie du cristal ?... Les Grecs voyaient ainsi dans le cristal de roche, limpide comme de l'eau, l'archétype de la cristallité. Dans ce minéral se manifeste le principe de forme (ne croirait-on pas que les cristaux naturels ont été taillés à la perfection ?) pur de la silice, qui n'est pas ici influencé par la présence d'autres éléments. La relation de la silice aux organes des sens, à la peau et aux tissus conjonctifs nous fournit l'orientation de son application multiple en thérapie et dans une hygiène de soutien : le cristal apparaît ici comme un représentant des forces cosmiques dans le domaine terrestre (fait d'importance quand on sait que les 3/4 de l'écorce terrestre sont faits de silice). La fameuse "force magique du cristal" n'est-elle évoquée que par hasard dans des films de science-fiction contemporains ? (A noter que notre ami Georges Chillon (voir "Courrier des Lecteurs" du 11 février 2000), écrivait dans son remarquable ouvrage "l'Évangile de l'an 2000", page 351 : "Ceux qui scientifiques de formation (salut Jacques Vallée) n'hésitent plus à franchir les murs du rationnel pour accepter de travailler dans l'irrationnel sont bel et bien les pionniers du monde de demain (...) Les romans et les oeuvres de science-fiction qui envahissent nos librairies et nos écrans n'ont pas d'autre but que de préparer nos mentalités à des réalités qui dépassent de très loin ce que nous ne sommes pas encore capables d'honnêtement imaginer ..."
Évidemment, il y a de tout dans le monde fantastique de la S.-F., et
il ne s'agit pas de prendre tous ses messages pour argent comptant, mais comme
sources de réflexion - de méditation ! - pour mieux appréhender
la multiplicité de notre univers aux dimensions infinies ; des oeuvres
comme "Terre et Fondation" (d'Isaac Asimov), "Au Delà
de nos Rêves", ou "Les Mondes Parallèles",... voire
"Stargate SG1", peuvent ouvrir nos consciences remarquablement !...
(N.D.L.R.) )
Dès l'année 1905, Rudolf Steiner enseignait que la silice se comporte comme l'interface privilégiée entre le corps éthérique (bioénergétique) et les tissus vivants. Mieux, chaque particule éthérique est analogue à une structure vibratoire microcristalline en connexion avec le noyau, l'ADN de nos cellules !
Apporter de la silice organique à l'organisme, c'est rétablir et nourrir l'esprit de la forme, c'est donc potentialiser tous les processus vitaux et régénérateurs, c'est optimiser tous les phénomènes naturels propices à une solide incarnation et à l'autoguérison !
Le préambule posé, il reste à choisir entre silice et silice ; assurons-nous déjà que l'alimentation peut couvrir nos besoins, estimés entre 25 et 50 mg/jour. Les sources les plus concentrées, très dépendantes de la richesse en silicium du sol, sont : la prêle - contenant 3 à 5 % de silice organique, dont seulement 1/10 est soluble -, l'oignon, les diatomées, l'ail, l'échalote, la ciboule, le chou-fleur, la fraise, le soja, les pousses de bambou, les olives... et encore : les céréales complètes et le pain complet - bio évidemment, afin d'éviter non seulement l'ingestion des divers traitements chimiques du blé, mais aussi pour éviter de graves carences causées par son acide phytique très décalcifiante ! -, et bien d'autres telles : champignon, épinards, pomme, pruneaux, banane, etc. (voir tableau détaillé) (...) Mais, si picorer du sable peut profiter aux poules (travaux passionnants du Pr Louis Kervran sur les transmutations biologiques à basse énergie), il est exclu pour l'homme d'en tirer un avantage nutritionnel ou thérapeutique (...) Les humains ne peuvent tirer directement profit de la terre, qui demeurera pour longtemps l'aliment privilégié des végétaux. C'est ainsi que la prêle et quelques autres plantes alimentaires et/ou médicinales peuvent végétabiliser la silice de leur sol et la rendre biodisponible, assimilable à notre profit. Il en sera de même pour toutes les autres silices commercialisées aujourd'hui, hélas bien différentes quant à leur capacité d'assimilation : trop souvent issues du minéral plus ou moins bien mis en réaction acide, ces silices s'avèrent peu actives, voire blessantes pour les voies rénales (...)
En oligothérapie comme en nutrithérapie, le silicium est de plus en plus considéré comme indispensable pour le bon état des tissus conjonctifs, et surtout des fibres élastiques des tendons, ligaments et articulations, de la peau (antirides), des dents, cheveux et ongles, des vaisseaux veineux et artériels, etc. Le silicium catalyse la croissance des foetus puis des enfants, harmonise la puberté des adolescents, équilibre le système nerveux et psychique, combat le prostatisme et les scléroses du vieillard, les verrues et les ostéites comme l'ostéoporose ou l'arthrose, l'hypertension artérielle comme l'hypercholestérolémie ou la goutte... !
On peut mieux comprendre l'efficacité de la silice lorsque l'on sait, d'une part : qu'elle est présente dans les mitochondries des ostéoblastes (coeur énergétique des cellules générant de l'os neuf) en une concentration supérieure à celle du calcium, du phosphore et du magnésium, et d'autre part : que les zones de calcification osseuse sont toujours plus imprégnées de silice que les autres sites corporels. La silice est omniprésente dans tous les tissus de soutien et de croissance, concentrée dans les mucopolysaccharides et l'élastine du conjonctif (...) L'on trouve 14 à 20 fois moins de silice dans les artères et aortes athéromateuses que dans les mêmes organes sains.
La silice est capable de rétablir le potentiel membranaire électrique négatif correct (membranes lipidiques) des cellules malades, ce qui s'avère absolument fondamental dans tous les processus des maladies dites "de civilisation" ou de stress, et dégénératives . On utilise alors souvent les remèdes Silica Marina D8, ou Quartz Weleda D3 à D30, Silicium Metal 4CH, ou Silicea D6 à D24 trit., ou Dissolvurol par exemple. Dans le référentiel très respectable des élixirs de pierres précieuses conseillées par Sainte Hildegarde de Bingen au Moyen-Age, on note que le cristal de roche est indiqué pour "la clarté de l'esprit, l'équilibre du cerveau, le diabète, l'obésité, la purification du sang et des mauvaises graisses, les tumeurs et goitres, l'ossature, les ongles et les cheveux, la sphère cardiaque et digestive..." À l'expérience objective, l'observation microscopique des résidus comparés de Presley, de bambou et de Tricatione (des Laboratoires SPN) est édifiante (...) Parmi les remèdes ou compléments nutritionnels riches en silice, on doit aux travaux du Dr. J.-C. Leunis (dans l'esprit orthomoléculaire du Dr Nieper et sur les pas des Prs Janczarski, Roscizewski et Bronder) une préparation d'acide mono-ortho-silicique sous forme d'ester aminé - Orgasil ou Orthosil -, commercialisée dès le début des années 90. Très bon produit à l'efficacité fidèle, largement prescrit par les thérapeutes adeptes de la nutrition eumétabolique (nutrithérapie) (...) Et notre coup de coeur parmi tous : le G5 de M. Loïc Le Ribault : car, plus que toute autre forme de silice, ce chapitre mérite une attention soutenue. En effet, si d'une part aucune forme de silice à notre connaissance n'est aussi efficace et polyvalente, il est d'autre part fort peu de chercheurs aussi volontairement malmenés et ignorés par le système en place ...
Une requête portée contre l'État devant la Cour européenne
des droits de l'homme par les avocats de Loïc Le Ribault mènera-t-elle
à plus de lumière ?
Les années à venir le diront...
"L'Irlande, un an plus tard..."
ou "Le Crépuscule des cloportes" !
Après nos divers articles consacrés à Loïc Le Ribault
(longue série commencée il y a tout juste une année, et
que l'on peut retrouver intégralement dans nos nouveaux "Dossiers
de l'AGNVS" sous le titre : "Loïc Le Ribault et le G5, histoire
d'un scandale") voici enfin son nouveau livre, qui s'annonce tout aussi
haletant et édifiant que les précédents ("Le Prix
d'une Découverte" et "Micropolis")... Ceux qui se sont
déjà délecté avec ses précédents ouvrages
trouveront encore là de quoi se réjouir, et ceux qui ne le connaissent
pas encore, y découvriront un écrivain plein de talents, scientifique
avant tout, mais également très doué pour raconter - avec
beaucoup d'humour - toutes ses (més)aventures, dignes des plus exaltants
romans de la Littérature !
Nous avions sélectionné un passage particulièrement
"génial" de cet ouvrage (où l'auteur y dénonce
notamment "l'un des plus grands scandales
scientifiques du siècle ! "
), mais notre ami Pierre Lance nous a devancé avec son dernier numéro
de "l'Ere Nouvelle"
(janvier-février 2001), en sélectionnant exactement, comme par
hasard, le même extrait que nous... N'hésitez donc pas à
demander directement cet article à Pierre Lance (B.P. 171, 06407 Cannes
cedex / tél : 04.93.99.30.13), avant de vous procurer l'intégralité
de ce livre, dont voici un autre extrait :
Beaucoup de choses se sont passées depuis un an, c'est-à-dire
depuis la dernière version du "Prix d'une Découverte"
(...) J'ai simplement voulu, avec ces trois ouvrages (dont "Micropolis"),
raconter une histoire vraie... Parce que je suis sans doute le dernier -
ou un des derniers - survivant(s) d'une telle aventure. Il fallait que l'un
d'entre nous témoignât, tant qu'il le pouvait encore, avant d'être
"gommé" à son tour ! (Il ne faut pas manquer
ce chapitre "Les gommés", qui démontre irréfutablement
que nos "historiens officiels" ne reculent devant rien, même
pas le trucage des photographies historiques, pour diffuser leurs mensonges
et leur désinformation !!! (N.D.L.R.) ) (...)
Eh bien maintenant, après saturation de cadavres, de meurtres et d'autopsies
dix ans plus tôt (comme je le raconte dans "Micropolis"), j'ai
saturation de patients et de faux thérapeutes doublés de faux
journalistes. J'en ai marre, moi, d'inventer, de rénover, de créer
des choses qu'après tout personne ne m'a demandé d'inventer, de
rénover ou de créer. Des choses qui, de toute façon, n'ont
guère changé la face du monde :
- Le G5 ? Après tout, qu'est-ce que j'en ai à
faire ? Les malades, ils ont des médecins, des drogues chimiques, de
la chimiothérapie, de la radiothérapie, des hôpitaux-mouroirs,
des ministres de la Santé assassins et acquittés, des politicards
corrompus et irresponsables pour lesquels ils votent en toute liberté
dans leur démocratie pourrie. Et puis, enfin, d'excellentes pompes funèbres...
- La rénovation de la police scientifique ? D'innombrables
articles de journaux et de reportages télévisés montrent
qu'enfin débarrassées d'un gêneur qui ne cessait de les
ridiculiser à longueur de meurtre, la police et la gendarmerie sont rapidement
retombées dans la préhistoire technique où elles se vautraient
avant mon arrivée sur la scène (du crime, naturellement). Et ceci
avec la complicité très active d'une magistrature lâche
et inculte !...
(Plus loin dans cet ouvrage, le "crépuscule des cloportes" nous apporte d'édifiantes révélations sur diverses affaires judiciaires, dont la triste "affaire Grégory". Sur 5 pages, il y dénonce vertement l'incurie de ces acteurs, concluant ainsi : "Donc, l'affaire Grégory ne sera jamais résolue. Volontairement ." (N.D.L.R.) )
- L'exoscopie ? Peut-être existe-t-il encore une dizaine
de spécialistes capables de l'utiliser. Et l'appliquent-ils bien, seulement,
cette méthode si difficile à maîtriser ? Et alors ? Quelle
importance cela a-t-il pour cette humanité bancale, qu'on sache ou non
lire l'histoire d'un grain de sable, et qu'on la lise bien ? Il n'y a pas cent
personnes sur terre qui en comprennent les vraies implications.
Certes, ce livre splendide s'achève cependant avec une conclusion
très pessimiste et désespérée... mais rassurez-vous,
grâce au soutien que lui apportent tous les lecteurs de l'AGNVS et de
son réseau d'associations amies, Loïc Le Ribault reprend "du
poil de la bête" (drôle d'expression pour un nouveau converti
au végétarisme (!)) et nous annonce même de futurs... "best-sellers"
!!!
ENFIN, VOICI LE LIVRE ÉVÉNEMENT
TANT ATTENDU DE CETTE ANNÉE 2002 ;
LE GRAND ROMAN DE MICHEL REMY, LONGTEMPS RÉDACTEUR À "LA
VIE CLAIRE", LE PLUS PROCHE COLLABORATEUR DE HENRI-CHARLES GEFFROY !...
par Michel et Bertrand Remy (aux éditions l'Harmattan : 21,25 Euros)
Ce véritable roman nous offre non seulement une ouverture passionnante et captivante, mais constitue également un hommage "à la mémoire des grands précurseurs de la protection de l'environnement, notamment Rachel Carson, Louis Bromfield, Henri-Charles Geffroy, Jacques-Yves Cousteau, René Dumont, Théodore Monod, ...".
C'est avec des décennies d'avance sur la prise de conscience actuelle, en 1954, que Michel Remy publia son premier livre "Nous avons brûlé la Terre ", qui fut à l'origine de l'Agriculture Biologique en France !...
Cultivateur agrobiologiste et écrivain talentueux, fidèle journaliste de "La Vie Claire" à qui il offrit sans doute ses meilleures pages, il entreprend dès les années 80 la rédaction d'un nouveau livre prémonitoire - cette fois sous forme de roman - qui envisage une stratégie biopolitique face à la crise écologique.
Une véritable symphonie, littéraire et "Wagnérienne ", où les "Harmonies de la Nature" et les grandes oeuvres de Wagner ("Lohengrin", notamment) résonnent en choeur - et en coeur ! -,... pour nous lancer :
Un avertissement solennel du danger qui va provoquer la catastrophe universelle ! (N'est-ce pas après tout le sens profond du " Crépuscule des Dieux " ?)
Écrit en collaboration avec son fils Bertrand, polytechnicien et titulaire d'une Maîtrise d'écologie, qui a enrichi la passionnante histoire de son père des plus récentes connaissances concernant l'impact des dégradations de l'environnement sur la santé et l'avenir de l'homme, ce roman nous entraîne dans des aventures planétaires mêlées de suspense, de passion, et de sciences du vivant. C'est l'histoire d'un ancien étudiant en médecine, devenu agriculteur, qui, au cours d'un congrès médical, s'oppose avec fougue à l'idée d'adapter l'homme aux évolutions du monde par des manipulations génétiques. Ayant fortement impressionné le Professeur Berger, qui anime un groupe d'éminents scientifiques décidés à tout tenter pour prévenir l'apocalypse écologique, celui-ci charge alors sa fille et collaboratrice Noélie de le rencontrer. Herbert décrit à celle-ci les recherches agronomiques qu'il mène dans sa ferme, lui faisant découvrir du même coup les aspects méconnus des relations entre agriculture, santé publique,... et avenir de l'humanité !
Enthousiasmée, elle décide de donner à ses travaux une
publicité mondiale. Mais ils se heurtent bientôt à l'hostilité
de prédateurs criminels prêts à tout pour dominer un monde
déshumanisé.
Un conflit sans merci est alors inévitable !...
Extrait : Wagner est un danger public ! s'exclama le Conseiller d'État.
(...) C'est exact, confirma Horris : il propose dans ses opéras un idéal
collectif à la fois traditionaliste et révolutionnaire assez impressionnant.
C'est très dangereux ! Il est vrai que sa diffusion repose sur l'expression
artistique qui est en train de devenir incompréhensible pour le peuple.
L'art se transforme progressivement en une simple distraction stimulante pour
décadents abrutis ou simplement blasés. Mais il y a des points
de résistance à cette déchéance. Et le wagnérisme
en est un. Un jour ou l'autre, il faudra le neutraliser !
- Préconisez-vous de mettre le feu au théâtre de
Bayreuth Monsieur le Président ? demanda le Sénateur.
- En un sens, oui ! Bayreuth devra être neutralisé. Mais
la destruction matérielle du théâtre n'éteindrait
pas l'enthousiasme wagnérien, bien au contraire (...) Non, il serait
beaucoup plus sûr de dénaturer insidieusement l'oeuvre de Wagner
pour la rendre incompréhensible et inoffensive (...) J'imagine très
bien Wotan en Maître de forges, Hagen en inspecteur de police, Siegfried
en disciple de Proudhon et Brunnehilde en suffragette... Le tout dirigé
par un métronome en guise de chef d'orchestre (...) Ce serait parfait.
Personne ne pourrait plus y puiser la moindre inspiration régénératrice
! (...)
----------------
- 50 % de protéines, et excellent avec la salade ! expliqua-t-il.
C'est un ami de mon père, le Professeur Schweigart, qui a mis au point
les levures alimentaires pendant la guerre. La production alimentaire avait
diminué dans toute l'Europe, et les restrictions s'étaient généralisées.
Ceux qui en souffraient le plus étaient les jeunes enfants qui manquaient
de protéines. C'est pour attaquer ce problème que Schweigart organisa
leur production à grande échelle. Et les levures alimentaires
ont survécu à la guerre...
- Je n'avais jamais entendu parler de lui.
- Il a fondé deux associations, l'une purement scientifique,
la "Société d'Étude des Maladies de Civilisation et
de Carences de Substances Vitales", et l'autre de vulgarisation : "l'Union
Mondiale pour la Protection de la Vie", dont est devenu Président
le Professeur Günther Schwab, l'auteur de "La Danse avec le Diable",
un best-seller de l'écologie.
- Je l'ai lu. Un sacré travail dont on reconnaîtra un
jour la valeur... prophétique. Mais qui est snobé par les scientifiques.
Et Schweigart, qu'est-il devenu ?
- Il est décédé, et ses sociétés
se sont évanouies...
- Dommage !
- Oui. Dommage. C'est le mot clé du 20ème
siècle...
Le 6 juin 1999, Marie-Lise Geffroy a été invitée
à parler des pionniers de l'Écologie à l'occasion de la
présentation d'un ouvrage intitulé : Aux sources de l'erreur
libérale, pour sortir de l'étatisme et du libéralisme
(édition l'Age d'Homme), écrit sous la direction de Benjamin Guillemaind
(animateur de Radio-Courtoisie) et Arnaud Guyot-Jeannin, avec les contributions
de nombreux auteurs connus tels : André Gandillon, Alain de Benoist,
Laurent Ozon, Janpier Dutrieux, Alexis Arette, etc. ... Le chapitre rédigé
par Laurent Ozon - président de l'Association "Nouvelle Écologie"
et fondateur de l'excellente revue "Le Recours aux forêts" (22
rue Jules Ferry, 95240 Cormeilles) -, est bien sûr consacré à
l'Écologie et au Libéralisme qui sont pour lui : "deux
visions du monde inconciliables "... Comme Laurent Ozon n'avait
malheureusement pas pu venir nous en parler lui-même lors de cette journée,
Patrick Cadet (Rédacteur en Chef de "La Lettre de l'AGNVS")
introduisit notre exposé par une petite synthèse de ce chapitre-clé
de l'ouvrage :
Laurent Ozon présente ainsi ce qu'est la logique du Libéralisme (proclamé d'ailleurs par les libéraux eux-mêmes) : "La liberté pour l'individu de concourir à son propre bien-être est la condition nécessaire et suffisante du bien-être social, car chaque homme, en poursuivant librement la satisfaction de son intérêt propre contribue, si tous les autres hommes en ont la même liberté, à la satisfaction de l'intérêt collectif ".
C'est là une profession de foi qui ressemble fort à celle des "libertaires" et autres "anarchistes acrates" (voir la remarquable revue de Marcel Renoulet (pour le contacter), "l'Homme Libre", 42005 St-Étienne cedex 1). Elle est donc très séduisante, mais son principal défaut est d'occulter totalement le fait, très important, que l'individu, conditionné à outrance non seulement par les tenants de la Pensée Unique mais aussi par une propagande intensive des grandes industries et laboratoires chimiques, ne sait plus du tout où est son propre intérêt !
L'une des meilleures preuves est qu'il absorbe n'importe quoi et se nourrit n'importe comment, sans se rendre compte quel intérêt serait pour lui le fait de choisir des aliments sains, qui non seulement respectent la nature, mais aussi SA nature.
On peut donc dire que le libéralisme actuellement existant, n'est en aucune façon "libéral", car il s'appuie sur la satisfaction d'hommes "malades ", coupés de la nature et de leur propre nature. Et il est vrai qu'avec de telles motivations contre-nature, le libéralisme ne peut qu'être inconciliable avec l'Écologie, qui elle, tend au contraire à remettre l'homme à sa place ; une place qu'il n'a d'ailleurs malgré lui jamais quittée : il est partie intégrante de la Nature : TOUT EST UN, TOUT EST LIE, et tout ce qu'il fait contre ce Tout, il le fait évidemment contre lui-même (pour plus de détails, lire "Pour l'Émergence d'une Nouvelle Conscience", disponible à l'AGNVS en échange de 3 timbres). Avec cette optique des choses, on peut donc dire que le vrai libéralisme (c'est-à-dire celui qui est censé oeuvrer pour le bien-être personnel de chaque homme), c'est l'Écologie !... Oui, mais qu'est-ce que l'Écologie ? Avant de laisser Marie-Lise Geffroy, petite-fille du fondateur de La Vie Claire et présidente de l'association "Les guides de la Nature, de la Vie et de la Santé"... vous offrir sa réponse simple et pertinente, en voici une définition aussi pertinente mais plus complexe, puisée dans le chapitre précité de Laurent Ozon "Écologie et Libéralisme, deux visions du monde inconciliables" :
"Pour l'Écologie, l'homme en tant qu'être vivant est indéfectiblement lié au phénomène matériel et énergétique d'une des enveloppes géologiques de la terre : la biosphère et il ne peut en être physiquement indépendant un seul instant (...) L'Écologie postule que tout être vivant mérite le respect moral. Au-delà de l'humanité, nous appartenons à la communauté biotique planétaire, la biosphère, et notre solidarité doit s'exercer à l'endroit des animaux, des plantes et de toute vie en général. Cette biosphère est organisée à la base en communautés peuplant des écosystèmes et nous sommes reliés par notre culture, notre ethnie, ou notre histoire à des communautés intermédiaires, à l'intérieur desquelles notre existence sociale prend une signification. C'est donc dans ses formes d'organisation que nous devons chercher à comprendre puis respecter et aimer la nature. Non pas de façon abstraite et globale mais de façon concrète en respectant sa diversité et son organisation.(...) L'écologie est - selon nous - le nom moderne qu'a emprunté la pensée "cosmique", caractéristique de toutes les cultures traditionnelles, au moment de refaire surface au coeur même de la modernité. Cette définition, quoique d'apparence emphatique, ne surprendra pas ceux qui étudient les similitudes troublantes existant entre le monde de la science et celui des mythes fondateurs. L'écologie est une culture qui nous porte à vouloir connaître les lois à l' oeuvre dans le monde afin de mieux penser, de mieux comprendre et donc de mieux agir sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés " (...)
Un chapitre important du livre Aux sources de l'erreur libérale
, est donc consacré à l'écologie et au libéralisme.
Mais qu'est-ce que l'écologie ? terme qui n'a été employé
couramment en France qu'à partir des années 70 quand le mouvement
dit "écologique" a commencé à occuper une place
importante sur la scène politique.
Si, par exemple, on se réfère à l'Encyclopaedia Universalis
, et au Que sais-je intitulé "Histoire de l'Écologie"
rédigé par Pascal Acot, nous y lisons que le terme Écologie
vient du grec oikos signifiant "demeure" et de logos qui, selon les
sources signifie "science" ou "discours". Le mot Écologie
a été proposé pour la première fois en 1866 par
le biologiste allemand Ernst Haeckel pour désigner : "la science
qui étudie les rapports entre les organismes et le milieu où ils
vivent ; ce qui inclut : la science de l'économie, du mode de vie, et
des rapports vitaux externes mutuels des organismes"... Et encore : "Par
écologie, nous entendons la totalité de la science des relations
de l'organisme avec l'environnement, comprenant au sens large toutes les conditions
d'existence (...)"
L'histoire de l'écologie est riche en penseurs novateurs, et en chercheurs
qui ont révolutionné par la même occasion l'histoire des
sciences. Mais ces "écologues" se contentaient surtout d'observer
la Nature sous toutes ses formes et restaient plutôt dans le domaine de
la recherche scientifique, comme la biologie pratiquée en laboratoire,
ou la zoologie pratiquée par les naturalistes sur le terrain. Nous avons
eu l'exemple récemment à la télévision, sur la Cinq,
d'un pionnier Prussien : Alexander von Humboldt parti découvrir il y
a deux siècles avec l'aide des amérindiens (durant cinq ans),
les richesses de la flore et de la faune du nouveau Continent. Son nom reste
encore gravé dans les mémoires des habitants des contrées
qu'il a traversées.
Quoique cette manière d'observer la Nature sous toutes ses formes puisse
être à l'origine de ce que nous nommons aujourd'hui Écologie
, cela n'a plus qu'un vieux lien de parenté avec elle... N'oublions pas
non plus l'influence des musiciens, sculpteurs et autres artistes, avec notamment
ces "écolos avant la lettre" : les Impressionnistes du XIXème
siècle qui, rompant avec les précédentes méthodes
qui consistaient à peindre dans leur atelier par mémoire ou imagination,
allaient directement dans la Nature afin de la représenter dans toute
son authenticité, incitant ainsi les citadins à aller la découvrir,
ou plutôt, la redécouvrir !...
Chaque acteur de cette histoire de l'écologie ayant apporté, chaque fois, une sensibilité différente, il existe de nos jours bien des occurrences à ce terme, chacun ayant sa propre définition de l'écologie (et je ne parlerais même pas là de l'écologie politisée !!).
Pour parler de l'Écologie (et donc de ses pionniers et de l'esprit qui les animait), j'ai choisi la définition qui me tient le plus à coeur : celle qui est liée à l'éveil des consciences pour que les citoyens de la terre vivent en meilleure harmonie avec elle. Je ne vous parlerai donc pas des pionniers scientifiques : les écologues , ni des pionniers politiques de l'écologie : les écologistes , mais de ces autres novateurs - aujourd'hui encore "en avance sur notre temps" -, qui ont pourtant su mobiliser les consciences sur la nécessité de vivre en respectant les Lois de la Nature , et en réunissant toutes les connaissances scientifiques (et "extra-scientifiques") accumulées depuis que l'homme a commencé à se poser des questions sur Elle et à y chercher des réponses.
En tant que petite-fille de Henri-Charles Geffroy fondateur du journal "La Vie Claire" en 1946 (puis des magasins du même nom), et que certains de nos contemporains considèrent maintenant comme "un grand pionnier de l'écologie ", je vais donc partager avec vous une nouvelle compréhension du terme écologie qui, aujourd'hui, tend de plus en plus à désigner une nouvelle conscience, une forme de pensée active, parmi les citoyens de notre planète Terre, afin de vivre en harmonie avec l'univers.
Car ne l'oublions pas : que nous en ayons conscience ou non, et que nous
le voulions ou non, nous sommes tous acteurs de cette "écologie"
... Il est à signaler qu'en Allemagne et en Grande-Bretagne la conscience
écologique existe depuis bien plus longtemps qu'en France, où
c'est surtout Henri-Charles Geffroy qui a contribué au vaste élan
écologique actuel grâce à une action médiatrice des
plus efficaces auprès d'adeptes très participatifs : dans les
années 70, divers fascicules furent diffusés gratuitement à
500 000 et même un million d'exemplaires. Les titres de ces campagnes
annuelles étaient successivement : "l'alimentation saine" en
70 ; "le pain et l'huile = alimentation saine" en 71 ; "aux jeunes
de ce temps : la face cachée de la pollution" en 72 ; "comment
éviter le cancer" en 73 ; "biologique... naturel... mythe ou
réalité ?" en 74 ; et enfin en 75 : "les centrales nucléaires,
le vrai problème de l'énergie". Henri-Charles Geffroy dit
même dans son journal de La Vie Claire en 1973 :
"Depuis trois ou quatre ans, la "Protection de la Nature"
est devenue à la mode, après avoir été considérée
pendant un quart de siècle, comme une manie de farfelus - dont j'étais
un des chefs de file ! ".
Mais à cette époque (les années 70), la Protection de
la Nature signifiait plutôt une série d'actions locales où
chacun défendait son site contre le passage d'une autoroute, de câbles
à haute tension, l'implantation d'une centrale nucléaire ou d'une
décharge à ordures...
Dans le même temps se créait un ministère de l'environnement,
puis ce sont des hommes de terrain qui commencèrent à ouvrir largement
les consciences dans leur domaine privilégié de connaissances
scientifiques, contribuant ainsi à l'expansion de cette "conscience
écologique " auprès de millions de lecteurs et téléspectateurs
: tel le volcanologue Haroun Tazieff nous faisant découvrir les profondeurs
de la terre, ou le célèbre officier de marine, océanographe,
le commandant Cousteau, qui nous fit découvrir les merveilles et la fragilité
des fonds marins (Jacques-Yves Cousteau y ajoutant une nouvelle extension, non
seulement en créant la première chaire universitaire d'"ÉCOTECHNIE",
mais surtout en lançant sa grande campagne mondiale pour une "Déclaration
Universelle des Droits des Générations Futures" !),
ou encore l'astrophysicien et poète Hubert Reeves, qui nous enseigna
que nous étions tous "des enfants des étoiles
", nous faisant comprendre les liens qui unissent l'homme,
la nature et l'univers ...
Mais bien avant ces trois figures emblématiques de l'écologie moderne, il y en eut d'autres qui ont ajouté un facteur supplémentaire à cette nouvelle prise de conscience écologique : le lien très fort qui existe entre la façon de s'alimenter et toutes ses implications sur la protection de l'environnement (comme par exemple par des modes agricoles adaptés pour cultiver la terre) et la préservation des écosystèmes par une meilleure gestion économique des ressources naturelles. Par exemple : ils ont mis en lumière le gaspillage insensé des ressources naturelles qu'engendrait une production alimentaire carnée nécessitant des cultures intensives en soja, maïs etc... pour ensuite être transformés par des industries agro-alimentaires... ces cultures intensives étant elles-mêmes obtenues à grands coups de produits chimiques, détruisant toute vie de la terre au risque même d'en faire un DESERT... Alors qu'il suffisait simplement de nourrir directement les hommes avec de telles denrées sans passer par les animaux pour moins de gaspillage !
Des pionniers ont d'ailleurs démontré de manière irréfutable qu'une alimentation saine c'est-à-dire composée de produits de qualité issus de l'agriculture biologique excluant l'utilisation d'engrais chimique était non seulement celle qui convenait le mieux à notre écologie intérieure, c'est-à-dire notre organisme, mais qui était la plus économique... et donc la plus écologique ! Pour défendre le principe d'une agriculture alternative en rapport avec l'environnement, la santé, la qualité... l'association Nature et Progrès vit le jour en 1964 ... Elle est à l'origine du premier cahier des charges de l'agriculture biologique publié en 1971, également le premier à avoir été homologué par le Ministère de l'Agriculture.
Parmi ces "super-pionniers " de l'écologie, nous citons les plus connus : le célèbre Docteur Paul Carton qui écrivit dès 1911 de nombreux ouvrages tels le Traité de médecine, d'alimentation et d'hygiène naturistes, le grand biologiste Alexis Carrel dont le livre : "l'homme cet inconnu" (paru en 1935) fut la base de connaissances bien précises pour de nombreux écologistes puis mon grand-père auteur en 1941 d'un premier ouvrage sur l'alimentation naturelle intitulé : "Nourris ton corps" et fondateur du journal La Vie Claire en 1946. Sans oublier également Raymond Dextreit, contemporain d'Henri-Charles Geffroy qui, comme lui, par sa revue "Vivre en Harmonie" contribua éminemment à éveiller les consciences à cette écologie, non seulement scientifique mais cette écologie dont nous parlions plus tôt : une écologie qui représente pour chacun le souci de vivre en conformité avec les grandes Lois de la Nature, car l'Écologie ce n'est pas seulement savoir ce qui se passe dans la nature, c'est aussi savoir la respecter :
Au-delà des connaissances dites "scientifiques", l'Écologie c'est avant tout AIMER cette Nature, en RESPECTANT toute vie, et en oeuvrant pour vivre avec Elle dans le meilleur équilibre possible !!!...
Il ne suffit donc pas d'être un spectateur ou un simple observateur de la Nature, mais un acteur éclairé de l'écologie ! Car n'oublions pas, comme nous le répétions déjà dans nos éditos du 30 août 98 et du 21 février 99 (en citant notamment les propres paroles du célèbre philosophe-écologiste Robert Hainard, dont nous avions rencontré son fils lors du forum "Les Éveilleurs" organisé par Laurent Ozon le 24 janvier) : L'homme a besoin de la nature pour vivre, mais la nature, elle, n'a pas besoin de l'homme !...
Pour mieux comprendre cette évolution des consciences, nous allons l'exposer en quelques lignes à travers son contexte économique lié à l'histoire : depuis la nuit des temps, l'homme - par la force des choses - a été en étroit contact avec la Nature. Une forme de Sagesse ancestrale, d'ailleurs empirique, le liait à cette Nature qui se traduisait même dans le métier, par un savoir acquis de génération en génération, lui permettant de se rendre utile à la communauté : agriculture (culture des plantes et élevage des animaux pour assurer la survie de ses contemporains), artisanat (utilisation de matières naturelles pour construire, habiller, créer, etc...). Puis, peu à peu, au fur et à mesure des découvertes technologiques, des progrès scientifiques et des changements philosophiques - qui sont d'ailleurs tous liés les uns aux autres -, l'homme s'est éloigné de plus en plus de celle qui lui donnait la vie (et la vitalité !!)...
C'est surtout à partir du XIXème siècle, quand le progrès des connaissances s'est emballé avec la révolution industrielle, en parallèle avec l'augmentation de la population (et de tous les problèmes liés à cette croissance), que se développa une exploitation de plus en plus intensive des ressources. L'outil de travail s'industrialisait de plus en plus : la mécanisation de l'agriculture poussait la main d'oeuvre des campagnes vers les villes qui se concentrait autour afin de servir les industries. Il y eut même l'immigration de populations venues de pays plus pauvres ; toute cette concentration de gens dans des villes champignons mal conçues parce- que construites à la hâte entraînant de graves problèmes sociaux... De nombreuses découvertes permettaient d'utiliser l'eau, le charbon ou bien le pétrole comme matière première ou comme énergie. Le pétrole pouvait également être transformé en matière chimique grâce à la science : engrais pour le sol, fabrication de médicaments dans des usines de produits chimiques, d'additifs dans l'alimentation avec l'expansion des industries agro-alimentaires et, de surcroît, la création de matières synthétiques imitant parfaitement les naturelles (tissus, cuir, bois ...) malheureusement non recyclables !
L'humanité perdait ainsi le goût de l'authenticité pour le remplacer par l'artificialisation de la nature et de ses produits grâce au "Progrès ", et dans le simple but de faire des profits, sans penser aux conséquences sur la Nature, l'homme et sa survie à long terme...
A ce tableau apocalyptique des XIXème et XXème siècles s'ajoutaient encore les pollutions de tout bord (liées à la surconsommation, elle-même la conséquence d'une surproduction intensive où seule la quantité prime sur la qualité), les modifications des systèmes alimentaires entraînaient une lente mais profonde dégradation de la santé de la population française : baisse de la consommation de pain suite à la baisse de sa qualité, ainsi que baisse de la consommation de fruits et légumes frais remplacés par une consommation accrue de viande, de produits laitiers et de vin, puis de produits industrialisés tout préparés comme les surgelés, parallèlement à la conception erronée qu'il y avait des aliments pour les riches (viande, produits raffinés) et des aliments pour les pauvres (comme le pain bis pourtant riche en nutriments essentiels !). Tout cela assurant ainsi une clientèle de plus en plus nombreuse pour les pharmacies et les industries du médicament. Sans compter les nouveaux modes de vie contre-nature entraînant stress et consommation de tabac, d'alcool, et d'autres drogues plus destructrices encore... malgré les mises en garde de leur danger sur la santé par des associations indépendantes. Sans compter l'augmentation de la violence, du chômage et de la précarité due à la perte de la notion fondamentale des valeurs...
Mais il faut savoir que toute action contre-nature entraîne une réaction non seulement par la Nature elle-même (souffrance, maladie, épidémie, etc.) mais aussi par les hommes encore proches d'Elle. Et face à la situation de plus en plus critique de la santé globale de la population, ce sont évidemment des médecins - ou des hommes préoccupés du bien-être de leurs concitoyens -, suivis de près par les authentiques "Hommes de la terre " (les paysans amoureux de leur métier, et qui, depuis des générations, nourrissaient leurs compatriotes) qui ont les premiers réagi, et tenté d'ouvrir les consciences à la nécessité de "revenir à la Nature ". Citons notamment parmi ces hommes qui ont redécouvert et largement propagé les grandes Lois de la Nature dès le début du siècle : Arthur Merrheim, dit Mono (qui a découvert l'importance d'une alimentation naturelle et en particulier le rôle des ferments), puis son contemporain Paul Carton (que nous avons déjà cité), et puis bien entendu Henri-Charles Geffroy (qui a retrouvé la santé vers 1935 après avoir été ypérité à l'âge de 18 ans pendant la 1ère guerre mondiale, grâce à la découverte d'une méthode alimentaire pratiquée à Berlin excluant tous les produits industrialisés et favorisant la consommation de fruits, légumes et céréales le plus souvent crus). Nous avons eu aussi Marchesseau, et bien d'autres encore qui, comme des milliers de petites fourmis, ont chacun apporté leurs nécessaires brindilles à l'édifice des connaissances sur la Nature, l'Univers, et le Respect de ses Lois...
Mais c'est surtout grâce à l' oeuvre admirable de Henri-Charles Geffroy et ses collaborateurs comme Michel Remy (auteur en 1954 de l'ouvrage qui a lancé l'agriculture biologique en France "Nous avons brûlé la terre", avec l'action conjuguée de Raoul Lemaire, inventeur du fameux pain Lemaire, et Jean Boucher, pour la mise au point d'une méthode d'agriculture biologique à partir des travaux du Professeur Pierre Delbet qui avait démontré le rôle important du magnésium dans l'agriculture et l'alimentation pour éviter le cancer), que la notion d'écologie commence aujourd'hui à atteindre une dimension supérieure : celle d'une pensée globale, incluant non seulement la défense de l'environnement, mais aussi la défense de notre santé et de la qualité de la vie ....... et surtout l'élévation des consciences pour plus de spiritualité, car ne l'oublions pas : la Nature est d'essence divine !!!!...
Pour illustrer cette notion essentielle, mentionnons les performances extraordinaires menées à Findhorn en Écosse pour produire sans aucun artifice de magnifiques fleurs, des fruits et légumes savoureux dans des terrains complètement arides (sables et graviers). Des résultats obtenus grâce à la collaboration active de "formes d'énergie " que les fondateurs appelaient "esprits de la Nature " ou "anges de la Nature " (et dénommées par d'autres : "fées ", "elfes ", etc.) Sur ce phénomène "Nature et Progrès" publia en 1989 un remarquable ouvrage intitulé "les jardins de Findhorn"(et qui vient d'être réédité par les éditions "Le Souffle d'or", Le Paroir, B.P.3, 05300 Barret le Bas. Tél : 04.92.65.10.61)
En conclusion, on remarque essentiellement que c'est en voulant lutter contre la souffrance de leurs contemporains que des hommes ont redécouvert les Lois de la Nature, et ouvert les consciences au respect de ses lois. Ce que nous nommons aujourd'hui "la conscience écologique" est partie de cette motivation première, et n'a pu s'éveiller que suite à l'éloignement de l'homme par rapport à sa "Mère-Nature".
Depuis 1996, les différents scandales tels la maladie de la vache folle, l'amiante, les OGM et le clonage, les poulets intoxiqués à la dioxine, etc., permettent de mieux comprendre les erreurs que l'homme a commises envers la Nature. En France, l'explosion de la demande en produits issus de l'agriculture biologique en est la meilleure preuve, de plus en plus de consommateurs ayant enfin compris l'importance de la qualité dans l'alimentation, ce qui implique une production agricole non intensive ! Tout ceci non pour le profit mais pour la qualité de la vie et de la santé : en un mot l'Écologie !
Selon la médecine la durée de vie humaine s'allonge grâce
à l'arsenal thérapeutique qu'elle met à notre disposition.
Qu'en est-il vraiment ? Une étude plus approfondie du sujet montre que
la situation est nettement plus nuancée :
- L'allongement moyen de la durée de vie résulte principalement de la baisse de la mortalité infantile, celle-ci étant essentiellement le fruit de l'amélioration des conditions d'hygiène périnatales ; il suffit de se documenter pour constater que beaucoup de gens vivaient très vieux dans le passé et avec une santé mentale et physique que leur envieraient bon nombre de jeunes d'aujourd'hui !
- Autre point : le soi-disant allongement de la durée de vie est mesuré
sur une période beaucoup trop courte pour pouvoir être pris au
sérieux à ce jour. Les personnes concernées, à savoir
les vieux d'aujourd'hui, ont bénéficié d'une alimentation,
d'un bagage génétique, d'une absence - depuis leur conception
jusqu'à leur adolescence - de produits chimiques (médicaments,
pesticides alimentaires, pollutions, etc.), bref de conditions d'existence sans
comparaison avec celles qui seront vieilles demain dont on constate déjà
parmi elles l'accroissement exponentiel des pathologies de plus en plus douloureuses
et mortelles.
Une extrapolation des résultats observés à notre époque
est non scientifique d'autant que les vieux d'aujourd'hui ont passé à
travers la grippe espagnole de 1918 qui aurait fait 18 millions de morts
dans le monde : preuve qu'ils ont une bonne immunité !!
Dans d'autres
cultures, et en particulier celles qui ne connaissent pas notre médecine,
on trouve aussi des personnes vivant très vieux et jouissant d'une excellente
qualité de vie : leur secret réside dans une bonne hygiène
de vie (alimentation du terroir, naturelle, exercice, grand air, faible pollution...
et profond respect de toute la création divine !!!). En revanche beaucoup
de personnes âgées sous nos latitudes vivent effectivement un peu
plus vieux que leurs prédécesseurs du siècle dernier, ...
mais dans un état de délabrement intellectuel et physique qui
n'a rien d'enviable. N'est-ce pas mieux de rajouter de la vie aux années
que des années à la vie ? Combien de personnes survivent
les dernières années de leur vie à coup de respirateurs,
perfusion, et autres contraintes - aussi éprouvantes pour elles que leurs
proches - qui en font plus des végétaux que des êtres humains,
libres et épanouis.
- La médecine qui ne renforce pas les défenses immunitaires de
l'individu, qui ne l'aide pas à développer "sa force vitale",
sa résistance, est une médecine qui prépare des générations
de dégénérés, de personnes à la constitution
faible, fragile, qui seront la proie de toutes les maladies, et des esclaves
à vie de l'industrie chimique... On ne juge pas de l'allongement de l'espérance
de vie sur une génération, ni deux, mais sur plusieurs, et en
prenant en compte le maximum de paramètres, notamment en matière
de qualité de la vie, et du bagage génétique transmis aux
générations futures. La perte de fertilité masculine, dramatique,
que l'on enregistre depuis plus de 10 ans ne parle pas en faveur d'une amélioration
de l'espèce humaine, bien au contraire.
-En conclusion, sans nier en bloc les progrès de la médecine
(en particulier pour la chirurgie, vitale dans les cas d'urgence), il s'agit
d'être très circonspect et ne pas tirer de conclusions hâtives,
qui sont précisément celles dont le corps médical a besoin
pour justifier ses croyances. De tels enjeux financiers sont liés à
la maladie que l'on ne peut prêter le moindre crédit à quelque
expert, scientifique ou professeur que ce soit sans contre-enquête préalable,
si possible auprès des personnes sans affiliation à l'industrie
pharmaceutique ou à la recherche (financée par la-dite industrie)...
Attitudes à cultiver : un perpétuel effort pour
découvrir toujours plus de données authentiques et pertinentes,
lié à un esprit critique à l'égard de toute information,
de quelque source qu'elle provienne ; l'expérimentation individuelle
; la prévention à tous les niveaux ; le développement de
ses potentiels, de son autonomie, de sa souveraineté individuelle ; le
refus des dépendances, de la déresponsabilisation, de l'état
de victime ; la capacité à vivre dans l'incertitude, dans l'absence
de dogmes, dans un état ouvert, réceptif, mobile, prêt à
évoluer et à changer si des nouvelles données, de nouvelles
expériences montrent qu'un changement est nécessaire. Croire
à la Vie, aide à en traverser les épreuves comme la maladie...
qui n'est jamais là par hasard !!!
- Bien sûr la presse nous a largement alimenté
tous ces derniers mois avec le sujet des plantes transgéniques. Est-ce
en vue de promouvoir une nouvelle technique scientifique ou plus louablement
pour informer les consommateurs qui restent malgré tout sur leur faim
: faute d'être totalement convaincus...
- Notre position est de toute manière claire : non seulement il faut
un moratoire sur les plantes transgéniques, mais il faut aussi arrêter
leur prolifération même à usage médical. La Nature
n'a que faire de ces scientifiques, savants fous, qui "jouent" avec
Elle. Ce ne sont plus des "apprentis-sorciers" puisqu'ils ne peuvent
ignorer les conséquences de la culture de ces "plantes folles"
sur l'environnement, la santé, etc... On pourrait plutôt les qualifier
d'"étranges alchimistes" !
- En effet, comment peut-on avoir ou prendre le droit de manipuler des gènes
à la place de la Nature en La transgressant, en rompant la barrière
des espèces : le gène est ce qu'il y a de plus intime chez chaque
être que ce soit du règne animal ou végétal, n'est-ce
pas aussi un peu sa carte d'identité ? Et pourquoi ne pas avoir une conception
plus globale de la Vie sur Terre où chaque élément est
lié à un autre, le côté Éthique évoqué
n'étant qu'un aspect de cette conception globale....
- Et si
la Nature se venge, une réaction en
chaîne non maîtrisable en découlera ! C'est un fameux choc
en retour... qu'Elle nous imposera. Or l'Homme est là pour aider la Nature
mais pas pour La remplacer ni La détruire inexorablement... en certains
endroits... Goethe a même écrit : "Nous agissons constamment
sur la Nature, et nous n'avons pourtant aucun pouvoir sur Elle"
(Valeurs Actuelles du 20 juin 1998 qui consacre un article entier sur les
OGM et la vache folle, intitulé : "Le suicide alimentaire").
- Dans le domaine de la santé, pourquoi développer les manipulations
génétiques. N'a-t-on donc pas assez de médicaments et de
connaissances pour les éviter ? Il paraît que l'insuline utilisée
pour les diabétiques serait produite à partir d'un micro-organisme
génétiquement modifié. On pourrait d'abord se poser la
question de la cause du diabète qui, le plus souvent, provient de mauvaises
habitudes alimentaires !
- Quant au domaine de l'agriculture, pourquoi ne pas tout d'abord sélectionner
pour chaque micro-climat les espèces de plantes les plus capables de
s'y adapter (d'où une considérable diversité biologique),
puis de les aider à mieux résister à l'attaque d'insectes,
aux maladies parasitaires par un meilleur équilibrage de la composition
de la terre, l'utilisation de techniques sans nocivité (on reconnaît
bien l'utilité des coccinelles !), etc... Les techniques de culture adoptées
par les agrobiologistes, bien plus sérieux que les scientifiques des
groupes agrochimiques qui ne cherchent que le profit financier (et une main-mise
plus forte sur les agriculteurs déjà dépendants de leurs
semences, engrais, et traitements chimiques), sont la preuve que c'est possible
et sans danger pour l'environnement et la santé. D'ailleurs, si les plantes
sont victimes, des insectes, des maladies, parasites,... c'est parce que ces
mêmes industries agrochimiques ont tant carencé le sol, et la plante
qui y pousse, que, comme en médecine humaine, la nature a son "sida".
Or, le microbe n'est rien, le terrain est tout ! C'est donc vers une voie "écologique"
que la recherche devrait s'orienter au lieu des manipulations génétiques
"au coup par coup" (vite abandonnées ensuite : pour risque
d'allergies, par exemple...).
- Que penser des plantes transgéniques "plus résistantes
aux herbicides et pesticides" (sic) ? Elles pourraient obliger l'agriculteur
à augmenter sans fin la quantité de produits chimiques puisque
par mutation naturelle les insectes peuvent devenir de plus en plus résistants
: comme les microbes pour les antibiotiques ! Ces pesticides pollueront encore
plus le sol, les nappes phréatiques, l'air ; ils feront disparaître
irrémédiablement tout ce qui vit dans une progression galopante,
d'où une désertification de notre Planète
!
- Par ailleurs, vu l'enjeu économique considérable que
représentent la culture et la consommation d'OGM, on peut vivement s'étonner
qu'un organisme en France pour la Nutrition, officiel, ait pu publier une plaquette
en faveur des OGM avec indication d'un service Minitel ! Une telle initiative
peut tout simplement diviser les consommateurs en deux catégories : les
"prudents" et les "manipulés"...
Souhaitons que la prise de conscience des uns jugule l'inconscience des autres.
La Guerre au vivant (OGM & mystifications scientifiques) de Jean-Pierre Berlan (éditions Agone, coll. Contre-Feux)
Voilà un ouvrage majeur pour aider tous ceux qui s'opposaient aux OGM par leur seul "BON SENS ", mais qui ne disposaient pas d'arguments scientifiques pour étayer leur refus de se laisser imposer une fois encore quelque chose de toxique pour notre santé, la santé de la Terre, et celle des générations futures.
Car, comme pour le nucléaire, où l'on nous ment effrontément depuis des décennies, et où les mystifications scientifiques se disputent maintenant la première place avec les mystifications politico-économiques et géopolitiques...
(Le nouveau délire de "la secte religieuse électro-nucléaire
" est de prétendre maintenant que le combat pour sortir du nucléaire
est un complot mondialiste pour affaiblir énergétiquement l'Europe
en général, et la France en particulier (!). Ben voyons, c'est
comme pour le végétarisme, qui, avions-nous lu il y a quelques
temps dans "Lectures Françaises ", était
lui aussi "Un complot mondialiste pour affaiblir physiquement et
intellectuellement les Européens en général et les Français
en particulier " (sic) !... Il est absolument effarant de constater
un tel niveau de bêtise et d'absurdité, surtout de la part d'une
équipe rédactionnelle sensée avoir lu les oeuvres de Henri-Charles
Geffroy et du Dr. Carton !!! Ces oeuvres, ainsi que de nombreux articles déjà
publiés par l'AGNVS démontrent pourtant, en ce qui concerne le
végétarisme, que c'est bel et bien là l'alimentation spécifique
de l'être humain, et que ce sont également bel et bien chez les
végétariens - pourtant largement sous-représentés
dans la population - que l'on compte une écrasante proportion de sportifs
de haut niveau, d'intellectuels brillants et de scientifiques de génie...
pour ne pas parler des plus grands spiritualistes de toute l'histoire de l'humanité
!...
Quand au nucléaire, prétendre encore aujourd'hui que c'est là
la solution énergétique de l'avenir, c'est vraiment faire preuve
d'un aveuglement - voire d'un obscurantisme !! - qui défie l'entendement,
le bon sens et même la raison la plus rationaliste qui soit !!!!!!! )
Comme pour le nucléaire, donc, les OGM sont aussi l'objet de mensonges éhontés,... mais prétendument "scientifiques " ! Jean-Pierre Berlan est un scientifique engagé, Directeur de recherche à l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique), et aussi Docteur d'État ès Sciences économiques... Le 22 mars dernier, il est venu à quelques kilomètres de Paley pour tenir une remarquable conférence à l'invitation de nos amis écologistes du GENE (Groupement Écologiste de Nemours et ses Environs). Conférence apparemment très appréciée également par les journalistes de notre journal local "L'ÉCLAIREUR du Gâtinais " (édition du 28 - 03 - 2002) :
- Extrait : ... Jean-Pierre Berlan fustige "l'inconscience mercantile " des grandes firmes agro-alimentaires, ce qui le met dans une posture très à part vis-à-vis de bien de ses collègues plus timorés. Il est vrai que suite à son intervention, où la clarté des arguments scientifiques le dispute à la pugnacité de l'engagement, les auditeurs risquent de chipoter leur maïs dès la prochaine salade (...) Les "Organismes Génétiquement Modifiés" étaient désignés au début des recherches les concernant comme des "chimères génétiques ", appellation certes moins attrayante lorsqu'il s'agit de vendre de la nourriture. Ne vous étonnez pas si dans quelques années les OGM se transforment - encore ! - en "Organismes Génétiquement Améliorés". Occasion de souligner les subtils glissements de la nomenclature, signes selon lui, d'Une société orwellienne, qui pervertit le langage ... POUR EMPÊCHER DE PENSER LA RÉALITÉ !
(Comme par hasard (!), alors même que notre collaborateur R. Daneel Olivaw mentionnait aussi cette oeuvre dans son éblouissant article sur le Svastika, voilà que nous découvrons encore dans le tout dernier "Parler Paix " (revue de l'Association de l'Yonne du "Mouvement de la Paix ", 6 rue Anatole France, 89000 Auxerre), cette "citation du mois" : La guerre est engagée pour chaque groupe dirigeant contre ses propres sujets, et l'objet de la guerre n'est pas de faire ou d'empêcher des conquêtes de territoires, mais de maintenir intacte la structure de la société !... (George Orwell, in "1984 "))
Jean-Pierre Berlan expliquera ensuite avec force détails, la manière dont les semences hybrides sont en réalité une amputation des fonctions reproductives de la plante (les fameux "Terminator "), qui amène les paysans à devoir racheter chaque année de nouvelles graines. "C'est la dimension immatérielle de la reproduction de la vie que l'on vend, plus une simple graine. Cela est révélateur du caractère mortifère de nos sociétés ". Si ces graines "Terminator " ont occasionné une levée de boucliers en Europe, il n'en est pas de même pour la nouvelle génération de graines, elles aussi handicapées de certaines de leurs fonctions naturelles. Cela oblige les paysans à remettre en cause le travail qui fut le leur pendant des siècles. Le fait est qu'ils ne peuvent plus aujourd'hui re-semer le fruit de leur récolte, mais sont obligés de se tourner vers les grands groupes agroalimentaires (Monsanto et autres (NDLR : voir à ce sujet le dossier "Quel Terrorisme ? ")), afin de renouveler chaque année leurs semences. C'est le cycle de la vie qui est totalement bouleversé par cette nouvelle donne. Il est " kidnappé " par ces grandes firmes qui font aujourd'hui pression pour breveter le vivant afin d'en détenir les droits, et, bien-sûr, les monnayer !
... Ces "avancées technologiques " ont été motivées par les débouchés mercantiles qu'elles ouvraient, et non pas dans une optique philanthropique ! (...) Un coup de griffe sera donné en parallèle aux industries pharmaceutiques qui profitent de cette évolution depuis quelques décennies déjà. Il n'hésite pas à les qualifier de "plus grands criminels de masse de notre époque" !!
Industries véritablement "diaboliques ", que dénonçait déjà si brillamment dès les années 1960, Günther Schwab, auteur notamment des vrais-faux "romans de science-fiction " : La Danse avec le Diable , La Cuisine du Diable , Les dernières cartes du Diable , et aussi, traduit de l'Allemand par notre membre fondateur Michel Remy (le plus proche collaborateur de Henri-Charles Geffroy), publié par les éditions de "La Vie Claire " : Les Centrales Atomiques du Diable ! ...
Le retour aux Lois de la Nature... génétiquement "tripatouillée" !
Dans une Lettre précédente, nous avions déjà
exprimé notre point de vue sur les OGM, ignorant sciemment les considérations
"scientifiques" , pour ne s'adresser qu'à la lucidité
et au bon sens de nos lecteurs, évoquant notamment le fait méconnu
- voire occulté -, que la "fuite en avant" de cette folle technique
amènerait une pollution accrue de notre environnement, et une
plus grande désertification de la planète (voir Lettre
du 30 août). Nous insistions aussi sur un autre point essentiel : "si
les plantes sont victimes des insectes, maladies, parasites..., c'est parce
que ces mêmes industries chimiques ont tant carencé le sol, et
donc ce qui y pousse, que, comme en médecine, la
nature aussi a son SIDA"
Dans la prestigieuse "et très sérieuse" revue La Recherche,
d'octobre 98, le généticien Pierre Thuriaux persiste sur la nécessité
d'employer les OGM, afin de protéger la santé du monde entier,
... allant jusqu'à tourner en dérision les propos de Jean-Marie
Pelt, en choisissant ces quelques mots de son livre "Plantes et Aliments
transgéniques" (Fayard) : "La biologie moléculaire
ignore la stimulation des gènes par les harmonies musicales appropriées
(...) correspondant aux flux vibratoires spécifiques de telle ou telle
protéine" ...
Certes, pour les fiers et arrogants "rationalistes", incapables
même de croire à l'efficacité des hautes dilutions homéopathiques,
parce qu'indémontrable par les expérimentations vivisectionnistes,
qui n'ont pourtant jamais rien démontré (Lire d'Hans Ruesch, les
édifiants : "Expérimentation animale, honte et échecs
de la médecine" et : "Les Faussaires de la Science" (éditions
CIVIS, Via Motta, POB, 6900 Massagno / SUISSE)), ce langage peut sembler déraisonnable,
voire ésotérique. Mais, n'en déplaise à tous ces
"promoteurs" de la chimie et du transgénisme, ce langage tente
simplement d'exprimer une réalité incontournable de cet univers
énergétique dans lequel nous vivons. Et qu'importe si tous ces
savants aux titres prestigieux s'acharnent encore à nier cette réalité
: ce n'est pas parce que les aveugles et les sourds ne voient rien et n'entendent
rien, que la lumière et la musique n'existent pas !! Est-ce étonnant
que ces "esprits sourds et aveugles" soient aussi les mêmes
qui encouragent la vaccination de masse - les mêmes doses, pour tout le
monde : jeunes ou vieux, maigres ou obèses, malades ou bien-portants
-, tout en continuant à renier les vertus bien réelles des préparations
homéopathiques (et autres médecines basées sur les échanges
d'énergies), et à ignorer les grands bienfaits de l'Authentique
Alimentation
Saine prônée par Henri-Charles
Geffroy, fondateur de "La Vie Claire"
...
Le progrès de la Science, menée non seulement avec intelligence
mais aussi avec une conscience élevée, n'est pas dans les mains
de ces apprentis-sorciers prétentieux qui cherchent sans cesse à
défier les lois de la Nature, mais entre les mains de ces scientifiques
(tels Jacqueline Bousquet, Dr. ès Sciences, auteur de "Science dans
la Lumière") qui ont compris que la réalité de notre
univers ne se limite pas à nos perceptions humaines limitées.
Car ils ont ouvert leur conscience aux messages de grands spiritualistes tel
Rudolf Steiner (fondateur de l'agriculture bio, de la biodynamie, et de bien
d'autres choses encore), ou tel James Redfield, plus contemporain, auteur des
magnifiques "romans" : "La Prophétie des
Andes" et "La Dixième Prophétie". Je suggère
aussi, pour ceux qui n'ont vraiment pas assez de temps pour lire tous ces ouvrages,
le petit article-synthèse "Pour l'émergence d'une Nouvelle
Conscience", disponible à l'AGNVS.
Face à ce complot mondial contre notre santé (ce "culte de
mort" dont parlait Marie-Lise Geffroy dans l'éditorial de la Lettre
du 17 octobre dernier), soutenu par nombre de pontes de la finance et de personnalités
scientifiques et politiques, que pouvons-nous donc, nous, petits consommateurs
moyens dont se moquent bien tous ces puissants ? Je vous répondrai en
m'inspirant de "La Révolution des Fourmis" de Bernard Werber,
dont la Lettre de l'AGNVS vous offre, pour ce Noël, un petit extrait dans
son supplément spécial : nous devons agir simplement, selon nos
propres moyens et compétences. Il est toujours vain de se comparer aux
autres. Chacun a sa propre brindille à apporter. Et, avant d'oeuvrer
pour la santé de la Terre et de l'Humanité, il convient d'abord
de s'engager dans l'action la plus altruiste qui soit : oeuvrer ... pour soi-même
!!! (C'est la plus noble forme d'égoïsme, que de s'occuper d'abord
de sa propre santé, puis celle de sa proche famille)...
Le "Titanic" est très représentatif de notre société
actuelle, symbolisée ici par ce fier et arrogant navire qui avait la
prétention de : "défier Dieu " (sic). Nous
avons déjà évoqué "la colère des trois
soleils" (Titre d'un ouvrage des éditions "Sang de la Terre",
62 rue Blanche, 75009 Paris) : quand la
nature va se révolter, y aura-t-il assez de chaloupes ? Il est encore
possible aujourd'hui - mais pour combien de temps encore ??? - de prendre ces
"chaloupes" avant que notre "société/Titanic"
se pulvérise contre son propre "iceberg"...
Quelles sont ces chaloupes de sauvetage ?
L'alimentation saine (bio-végétarienne) expliquée par H.-C. Geffroy est l'une d'elle, ainsi que la médecine refusant la vivisection, les vaccins, les produits chimiques, ... et tout ce qui agresse la Nature, la Vie et la Santé !
"Comme l'être humain, la Nature aussi a son SIDA"
, écrit Patrick Cadet dans son
article sur les OGM. Mais pour comprendre cette affirmation, il convient
auparavant de ne pas être sous l'emprise de la gigantesque désinformation,
qui, là aussi, règne dans quasiment tous les médias. De
valeureux médecins et des "séropositifs" en bonne santé
ont déjà commencé à élever leur voix pour
dénoncer cette vaste collusion entre conspiration du mensonge et conspiration
du silence. Il y eu d'abord le Pr. Duesberg, spécialiste mondial des
rétrovirus, qui, le premier, osa dire que le HIV n'avait rien à
voir avec cet ensemble de maladies diverses, regroupées en une seule
maladie baptisée "S.I.D.A." , et que cela n'était
que de "la science-fiction"... Puis le Dr. Christian Tal Schaller,
directeur des éditions "Vivez Soleil" s'impliqua à son
tour, en publiant plusieurs documents forts édifiants remettant en cause
cette théorie officielle continuellement rabâchée à
la population (lire notamment la dernière brochure proposée par
son "Institut de Santé Globale" (Dr. Christian Tal Schaller,
Domaine de Faujas, 26770 Taulignan) : "Et si tout ce que vous avez
appris à propos du sida était faux ? "). C'est qu'il
y a des milliards de dollars à gagner en faisant croire que cette terrifiante
maladie est causée par un virus - qu'il faut donc détruire à
grands renforts de médicaments chimiques, et de vaccins -, alors qu'elle
est la conséquence, étalée sur des générations,
de toutes ces substances immondes que les industries de l'agro et pharmaco-chimie
produisent allègrement.
Puis ce fut le tour des "survivants du sida" (ceux qui avaient osé rejeter AZT et autres - qui tuent plus sûrement que le virus) de dénoncer ces conspirations contre notre Santé, tant individuelle que collective ("Association Mark Griffiths", La Métairie Blanche, 11190 La Serpent).
Nul doute que si Henri-Charles Geffroy avait connu cette nouvelle "escroquerie" contre la vie et notre nature, il aurait aussi été l'un des principaux acteurs de cette contre-désinformation. D'autant plus que l'alimentation saine (non seulement Bio, mais aussi végétarienne et équilibrée) qu'il a tant contribué à faire connaître, et à proposer ensuite à un pourcentage non négligeable de la population, est le meilleur vecteur pour ne jamais être atteint par cette maladie, et même guérir, au cas où le malade n'aurait pas eu la chance d'entendre son message plus tôt. Ce n'est pas exagéré : le fondateur de La Vie Claire témoignait dans "P.D.G. Mon Frère" (encore disponible aux éditions de La Table Ronde), avoir guéri grâce à sa méthode alimentaire, un ouvrier de l'industrie nucléaire, contaminé par des radiations. L'Alimentation est, vraiment : le Premier des médicaments !
Il ne faut pas l'oublier. Car ce sont par ces aliments que nous ingérons quotidiennement, machinalement parfois, sans jamais remercier une seule fois la Nature de tout ce qu'elle nous offre, que se construisent toutes les cellules de notre corps, jusqu'au moindre neurone... Est-ce étonnant d'assister actuellement à une telle recrudescence de maladies et de dégénérescences, tant physiques que mentales ?
Nous rappelons donc que cette maladie, n'est pas la conséquence d'une quelconque agression virale - virus et microbes n'étant que les formes particulières d'inoffensifs microzymes, ainsi que nous l'enseignent les Drs Antoine Béchamp, Marie Nonclercq, Alain Scohy, Jacqueline Bousquet,... - mais la seule et unique conséquence d'un mode de vie sociale, qui devient de plus en plus nocif : pollutions en tout genre, surconsommation de "médicaments" (antibiotiques, vaccins, etc.), surconsommation de produits carnés et laitiers (eux-mêmes infestés, de surcroît, par toutes sortes de résidus chimiques : pesticides et herbicides divers, vaccins et antibiotiques en tout genre, quand ils ne sont pas carrément issus de bêtes nourries de farines contaminées, et puis irradiés et génétiquement manipulés), auquel il faut encore ajouter cette mode "diabolique " qui consiste à "blanchir" le pain, le riz, le sucre, le sel ... nous privant donc de tous ces nutriments pourtant essentiels à notre santé. Ces mêmes nutriments déjà absents de tous les fruits et légumes - même frais, même crus - qui ne sont pas issus d'une production respectant les règles de l'agriculture biologique ou biodynamique. Nous n'insisterons même pas sur cette autre habitude, elle aussi bien "satanique ", qui consiste à fumer, et enfumer même ceux qui s'en passeraient volontiers ... Bref, comment s'étonner après ces constatations, de cette immunodéficience grandissante des organismes humains, et de tous les organismes de la Nature ?
Nous le répétons donc encore : la maladie n'est jamais là par hasard. Elle n'est que la conséquence...de notre inconséquence !
Il faut savoir qu'aucune maladie, y compris le sida, n'est fatale. La guérison est toujours possible, mais il convient que le patient fasse l'effort de changer. Changer son mode de vie et changer son alimentation. Il suffit de se nourrir sainement, non seulement le corps mais aussi l'esprit. Les pensées "saines " (c'est à dire positives, confiantes en la Vie, et respectueuses de toutes ses manifestations) sont aussi vitales pour notre santé que les aliments sains.
Si nous savons réunir ces deux conditions, alors : nous aurons non seulement gagné la SANTÉ, mais aussi la VIE !...
La revue "Vous et Votre Santé" de juillet 98 nous confiait ce témoignage de Danièle Silvestro, membre de l'AGNVS : "Je ne consomme ni médicaments allopathiques ni homéopathiques ni phytothérapiques. La nature a tout prévu (...) L'alimentation "bio" doit être avant tout vivante, c'est à dire crue (...) Je mange 100% cru, 100% végétarien, et je suis en forme à 100% "...
Pour conclure cet article et celui de la page 3 de La Lettre de l'AGNVS , voici ces propos troublants d'un visionnaire des années 70 ("La Vie Claire" ayant d'ailleurs diffusé l'un de ses livres) : "Une maladie se développera précisément à partir de la viande . Le monde devra, bon gré mal gré, faire un choix raisonnable et s'orienter vers le végétarisme, les produits de la mer, et ceux d'une culture essentiellement biologique (...) Aucun autre système que le végétarisme ne pourra faire face aux grandes épreuves décisives que l'humanité va connaître : guerres, famines, radio-activité, épidémies... "
Tout était donc déjà dit et écrit !...
Si vous désirez avoir des informations complémentaires sur "La Vraie Nature du SIDA", nous vous proposons les liens suivants :
SIDA
/ VIH. Ce site expose le mythe.
Des virologues ont inventé le
SIDA !
DOGME MEDICAL SUR LE SIDA
HIV = SIDA ?
l'ultime supercherie
Le virus du SIDA relève-t-il de la science-fiction ?
SIDA / VIH. : liens et articles
SIDA : la grande imposture !
SIDA : projet génocide ?
Les violences de la Nature... Et si c'était une chance ?
Durant le mois de mai, notre pays - pour ne citer que lui - a encore connu des orages destructeurs et meurtriers. La nature est très en colère, et on se demande si les hommes comprendront assez tôt ses avertissements (voir nos articles : "les leçons de la Nature ", "la leçon de Saint-Pierre !", "l'écologie, une nécessité à l'équilibre de l'homme " et "Nous avons brûlé la Terre...").
Inutile d'analyser ici les causes purement écologiques des inondations catastrophiques, fort bien exprimées par la plupart des médias, qui ont enfin compris le rôle très négatif de l'urbanisation à outrance et des remembrements successifs plus stupides les uns que les autres, supprimant haies, talus, fossés, etc.
Avant d'aborder brièvement la cause majeure de ces maux, rappelons nous ce vieux manuscrit chinois du XVIème siècle : Les gens rivalisaient les uns les autres pour bâtir leurs maisons, et dans les montagnes du Sud, les forêts étaient exploitées sans qu'on leur laisse même une année de repos. Les indigènes profitèrent du dénuement des montagnes pour les transformer en fermes (...) Si des torrents se déversaient des cieux, rien ne ralentissait plus la course des flots. Au soir, quand ils atteignaient la plaine, ils gonflaient et dévastaient furieusement les rives, déplaçant souvent le lit du fleuve (...) C'est ainsi que la région de Ch'i fut privée de sept dixièmes de sa richesse.
Nous savons depuis déjà bien longtemps que notre système
économique actuel nous oblige à doubler tous les dix ans notre
consommation d'énergie, car les économistes, comptant tout en
argent, confondent le symbole et la réalité. Il s'ensuit que leurs
choix sont, nécessairement, toujours les plus désastreux possible.
Et ne parlons même pas ici de leur incitation à "produire"
toujours plus de mômes, sous le fallacieux prétexte que cette surpopulation
galopante est la seule solution pour éviter l'effondrement de notre économie
nationale et mondiale ("Nous périrons sous les berceaux" avaient
affirmé de grands scientifiques tels Jacques-Yves Cousteau ou Isaac Asimov).
Leurs "grandes lois de l'économie" nous forceront un jour ou l'autre à consommer chaque année plus d'énergie que n'en donne le soleil, voilà qui ne semble vraiment inquiéter personne ; lancé dans un train d'enfer qui ne demande plus qu'à s'écraser au premier tournant, nos dirigeants énarques (tous formés à la même école, malgré leurs étiquettes politiques diverses) ne savent faire qu'une chose, la seule que leur prétendue science leur ait apprise : forcer la vapeur !... Mais jusqu'à quel point peut-on gonfler un ballon sans le faire éclater ?
Déjà, en 1929, les blés pourrissaient dans les champs et on jetait dans les égouts des tonnes de lait devant des chômeurs affamés, parce que, "Nécessité économique oblige" : il n'y avait plus assez d'argent dans le circuit pour acheter la production. Et devant cet alarmant symptôme de maladie du système économique, il fallait un médicament énergique. Fidèle à la mentalité allopathique, la première thérapeutique fut la guerre ; obligée de tourner à plein rendement, l'économie reprit. Cela aussi nous le savons depuis longtemps : l'économie capitaliste ne fonctionne jamais aussi bien ... qu'en temps de guerre !
On a enfin commencé à comprendre comment certains médicaments réussissent à faire disparaître les symptômes en aggravant la maladie (c'est ainsi par exemple que les indigestions se transforment en ulcères et les boutons en cancer) Mais après la guerre il fallut autre chose. Cet autre chose a aujourd'hui un nom bien connu : l'expansion économique, qui engendre une autre forme de guerre : la guerre économique !...
C'est en effet le meilleur moyen que nos économistes ont trouvé
pour compenser les contractions du pouvoir d'achat dans la mécanisation.
Ce moyen n'a qu'un défaut, mais de taille : il exige (sous peine de voir
tout s'effondrer) de doubler tous les dix ans la consommation d'énergie
(donc passer de 1 à 2, de 2 à 4, de 4 à 8, de 8 à
16, de 16 à 32, de 32 à 64, etc.). C'est ce qu'en langage mathématique
on appelle : une courbe exponentielle !...
Quand donc parviendrons-nous à comprendre que nous ne pourrons jamais
consommer autant d'énergie qu'en produit le soleil lui-même ?!...
Dans un train qui accélère de 2 en 2 fois plus vite, il n'y a
aucune autre solution que de freiner et de mettre pied à terre. Mais
si on freine, tout notre système économique capitaliste s'écroule.
Ce que refusent d'accepter les spéculateurs, banquiers, et actuels profiteurs
de ce système, qui préféreraient laisser l'humanité
se suicider, plutôt que d'abandonner leurs richesses, gagnées par
la dégénérescence, la maladie et la souffrance d'autrui
... Voilà le cercle vicieux dans lequel nous sommes placés et
auquel il nous faut, d'urgence, trouver une solution. Une solution passant obligatoirement
par LA CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE !!
Les "colères de la nature" ne sont ni une fatalité ni un hasard et il faut bien comprendre que s'il peut y avoir une nature sans homme, il ne peut y avoir d'homme sans nature.
Nous n'avons jamais quitté la nature, même si l'industrialisation
et nos réalisations techniques ont pu nous faire oublier cette évidence.
Nous ferions donc bien de nous ménager pour l'avenir une nature compatible
avec la vie humaine, un écosystème humain. Car des écosystèmes,
il y en aura toujours, mais tous n'incluent pas l'homme, en particulier ceux
qui sont trop chargés en gaz carbonique, en radio-activité, et
en pesticides !...
Des ignares en sont encore à accuser les écologistes "d'être
contre le progrès" , et de "vouloir revenir à
la bougie" . Est-ce donc vouloir le retour à la bougie que
de descendre comme Jacques-Yves Cousteau au fond des océans, d'inventer
de merveilleuses techniques d'explorations sous-marines et de découvrir
les richesses océaniques en suggérant qu'on les respecte ? Est-ce
vouloir le retour à la bougie que de proposer d'affecter enfin des crédits
décents à la recherche sur les énergies non polluantes
(les éoliennes et l'énergie solaire, à défaut de
l'énergie Tachyon, dit "de champ gravitationnel") ?!...
Trouver un écosystème humain, ce n'est pas retourner à
l'état sauvage, c'est mettre les machines, le progrès et la science
à notre service, plutôt que de nous en servir contre nous. Tous
les écologistes sérieux admirent la science, la respectent, et
l'utilisent même avant ceux qui les accusent de vouloir revenir à
l'ère de la bougie et de l'encrier. L'écologie elle-même
est une science, l'une des plus belles et des plus complètes, vu qu'elle
nécessite une vaste union inter-disciplinaire, et la synthèse
de tout ce que la "raison cartésienne" nous a fait diviser
et séparer. Elle n'a jamais nié que le progrès puisse être
notre ami. Elle prouve d'elle même que la Science est l'un des outils
de l'accomplissement du rêve des hommes.
Tout est affaire de morale et d'éthique. Seulement voilà : la
morale, l'éthique, et la spiritualité, c'est ce qui manque le
plus à notre société de spéculation sans frontières.
Certes, quelques-uns d'entre nous ont compris cette grave erreur économique,
mais, ignorants toujours que tout est lié dans l'univers, de même
que tout est lié dans notre corps - comme l'enseigne la médecine
holistique -, ils n'ont pas encore compris que pour guérir notre "Économie"
de ses symptômes, il faut d'abord soigner la cause !
Notre ami Jean Peneaud, président de "l'Association Agrobiologique
Aquitaine" (qui édite un bulletin trimestriel, propose des conférences,
des visites organisées de fermes en agrobiologie, ainsi que des brochures
et des ouvrages passionnants tels "Agriculture naturelle, travaux pratiques",
"Médecine de la terre", "Réinventer le métier
de paysan", "Pour une autre agriculture" (9 rue Mondiet, 40000
Mont de Marsan)) écrivait justement dans son dernier numéro d'avril
:
Par ignorance, mais surtout par cupidité, nous violons constamment
les lois de la nature, et, de par ces actes malveillants, nous nous éloignons
de plus en plus de l'enseignement bénéfique que la nature nous
donne chaque jour. N'oublions pas que c'est l'homme qui a fait le désert
et qui continue à le faire (...) Il est peut-être encore possible
de se réfugier dans un endroit où la nature nous permettra d'être
attentifs, dans le silence, à la petite voix intérieure qui nous
guidera sur un sentier débarrassé des épines et embûches
du monde matérialiste (...) On ne commande à la nature qu'en obéissant
à ses lois. L'homme et la nature forment un tout qui vit mais qui peut
mourir. Séparés l'un de l'autre, chacun devient pierre infertile.
Et si l'homme ignore la nature ou la détruit, il s'ignore lui-même
et se détruit, coupé de ses propres racines (...) "Chassez
le naturel, il revient au galop", mais ce naturel peut se transformer en
désert pour obliger l'homme à s'agenouiller avec humilité
dans ce désert, et à essayer de réveiller cette petite
voix intérieure qui le dirigera de nouveau sur le chemin de la vie, de
la connaissance et du respect des lois de la vie...
Abordons maintenant l'aspect spirituel de tout cela ; un aspect qui, quoi qu'essentiel à notre existence d'homme et au développement de notre société, n'est pourtant considéré que comme secondaire, voire insignifiant ou inutile... En ce qui concerne le "Dieu Pan" par exemple, dont nous avions déjà parlé dans La Lettre de l'AGNVS" du 21 février 1999, nous rappelons que cette entité - "l'Ange de la Nature " - est aussi celle que les hommes ont nommé "Satan", ce responsable des maladies, des épidémies et des catastrophes... à l'origine de la "Biorelativité", du "Karma", de "l'effet Boomerang", et du "Feed-back" de Mère Nature !... C'est lui qui rend coup pour coup le mal que l'homme commet à l'encontre de ses sujets, c'est lui qui applique la "loi du Talion", qui semble effectivement très cruelle pour notre société de consommation démente - vouée au "culte du veau d'or, de la vache folle et du veau aux OGM " -, mais qui n'est, malheureusement, qu'une conséquence logique de tous les crimes que l'espèce humaine commet contre les autres espèces animales et végétales.
Tous ces prétendus " hommes de paix " qui disent oeuvrer pour la justice, l'harmonie ou la tolérance, mais qui mangent de la viande à leur repas, concevraient-ils le "paradis" installé dans un abattoir, parmi des fleuves de sang et des montagnes de déchets d'équarrissage ?
Pensent-ils réellement que l'humanité pourra connaître
un jour le bonheur alors qu'elle est responsable de l'holocauste journalier
de centaines de millions de ses frères dits "inférieurs"
? (Sans parler de ces millions d'autres créatures "sacrifiées
pour la science" (!) - voire pour Dieu (?) - dans les laboratoires d'expérimentation
médicale et les grandes manifestations religieuses... Et sans même
mentionner toutes les graves conséquences annexes qu'entraîne la
production carnée, depuis l'écologie jusqu'à l'économie
!!...)
Obéissez donc à cette parole de Dieu - nous disait
Jésus dans "l'Évangile de la paix de Jésus-Christ
par le disciple Jean" - : "Quant à la chair et au sang
qui vivifie les animaux, vous ne devez pas en manger. Et certes, je vous redemanderai
compte pour chaque animal tué, de même que pour les âmes
de tous les hommes tués" (...) Si vous respectez les lois des anges
de la Mère, la Terre, votre foi vous soutiendra, et Satan, avec toutes
ses maladies et toutes ses impuretés quittera votre corps (...)
Ne tuez pas et ne mangez jamais la chair de vos innocentes victimes si vous
ne voulez pas devenir des esclaves de Satan !
En matière d'erreurs alimentaires ou de mode de vie, il y a celles qui ne pardonnent pas et se manifestent pendant la vie de celui qui les commet, et celles qui font évoluer l'organisme vers un état de moindre résistance, une baisse de la vitalité, sans que leur auteur soit touché par une affection grave... mais ce sont les descendants qui trinquent, parfois jusqu'à la 4ème génération !
C'est ce qui a longtemps trompé la raison humaine, observant certaines
personnes qui semblaient conserver une santé parfaite, tout en vivant
avec une hygiène de vie absolument effarante (viandisme, alcoolisme,
tabagisme, ...)
Comme l'explique notre amie Danièle Silvestro, naturopathe, dans son
article "La Crasse humorale, cette inconnue" : De la même
façon qu'il existe des échelons de la maladie, il existe des échelons
de santé. L'échelon n 1 , c'est
l'état de petite santé ou de santé fragile. Les émonctoires
sont affaiblis par une mauvaise hérédité. Le sujet fera
des maladies réactionnelles répétitives, et mal soignées,
elles deviendront chroniques et plus tard dégénératives.
L'échelon n 2 , c'est l'état
de santé moyenne. Ici, les métabolismes et les éliminations
s'équilibrent grâce à une bonne hérédité.
Le sujet a une bonne vitalité, c'est à dire des glandes endocrines
puissantes et un bon système nerveux. L'échelon
n 3 , plus rare, c'est l'état d'excellente santé
ou de forte santé. Cet état est atteint quand les activités
métaboliques et émonctorielles ne peuvent être perturbées.
Cela résulte d'une très bonne hérédité. Ce
sont "les forces de la nature". Rien ne peut apparemment les détruire.
Ils peuvent boire et manger sans mesure. Ils s'usent mais très lentement.
Ils ont des glandes digestives et des émonctoires très forts.
Ce sont généralement les centenaires, ceux qui ont trop mangé
et trop bu toute leur vie et qui vivent pourtant jusqu'à cent ans et
plus sans maladie.
Cet état d'excellente santé peut cependant se perdre en une seule génération... et ne peut se recréer en une seule vie : il faut attendre trois ou quatre générations - vivant selon les règles d'or de l'hygiénisme - pour retrouver cet état. Ces centenaires auraient donc pu mieux faire, non pas pour eux, mais pour leur enfants, en leur donnant ce que leurs parents leur avaient déjà donné : la possibilité de vivre eux aussi jusqu'à cent ans grâce à une hygiène de vie saine !...
La recrudescence des maladies est un phénomène peut-être moins effrayant que les autres colères de la nature, qui se manifestent par exemple sous forme d'orages dévastateurs... mais c'est pourtant là encore un grand message aux hommes ; et comme Danièle l'ajoute encore dans sa conférence "Se Nourrir sans souffrir ni faire souffrir" (donnée à Avignon le 4 juin 2000 lors de la quatrième fête écobiologique organisée par "l'Association Vauclusienne d'Education aux Energies Non-polluantes, Indépendantes et Renouvelables) : Il y a 150 ans, Victor Hugo disait : "C'est une triste chose que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas !"...
La Terre ressemblera-t-elle à un champ de bataille envahi de monuments religieux où l'on prie pour la vie et la non-violence tout en faisant couler le sang à flots dans les abattoirs ? Comment espérer que la nature nous laisse en paix, alors que nous lui menons sans cesse une guerre sanglante ? Les souffrances de l'humanité ne sont que "le retour de boomerang" des souffrances qu'elle inflige elle-même à tout ce qui l'entoure ! Et pour peu que l'on se donne la peine d'étudier honnêtement toutes les implications de l'alimentation carnée (lire notamment le dossier "Sagesse Alimentaire ; Intelligence et Conscience"), on ne peut alors que comprendre que même les conflits humains, la famine et les pollutions sont des conséquences directes de notre goût "diabolique " pour la chair animale (que le sang en ait été extrait ou non !!)... Donner de son temps ou de son argent à des associations humanitaires pour sauver la faim dans le monde, c'est bien et généreux... mais n'est-ce donc pas hypocrite - et irresponsable - si l'on continue de faire couler le sang pour satisfaire notre vice de viande ?!... Un sang qui demande à son tour de faire couler le sang humain, par l'une de ces lois d'unité universelle dont on retrouve déjà la teneur dans ce message de Jésus Christ : Bien que les moineaux aient peu de valeur à vos yeux, sachez que pas un seul d'entre eux ne tombe à terre à l'insu de Dieu ! ... Les "violences" de la nature ne sont en fait que des avertissements de plus en plus explicites (puisque le genre humain ne veut pas écouter, la nature parle de plus en plus fort !!!) Espérons que nous saurons les comprendre et en tirer la leçon qui s'impose : si nous abandonnons le goût du sang pour retrouver l'amour du fruit, l'homme y découvrira non seulement la vraie santé (physique et psychique), mais aussi l'harmonie, la joie, la paix, et la prospérité !...
Fin décembre 1999 en France : 270 millions d'arbres abattus, des centaines de milliers de foyers privés de leur "fée électricité", 65% des installations ferroviaires hors service, sans compter les nombreux dégâts causés aux toitures, lignes téléphoniques, monuments historiques,... et sans même parler des inondations. Dans l'éditorial du 30 août 1998, intitulé "Le choix de la Nature", suite à des trombes d'eau et de grêle qui s'étaient abattues sur Fontainebleau - lieu hautement symbolique qui devait accueillir le Congrès de "l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature" -, entraînant là aussi : chutes d'arbres, voitures endommagées, toitures et câbles électriques arrachés, vitres et vitraux brisés,... et tout ceci sans faire de victimes, "La Lettre de l'AGNVS" expliquait : Cet exemple, local, montre combien la Nature est forte, bien plus que tout ce que l'imagination de l'homme peut avoir en jouant les apprentis-sorciers... Il suffit pour cela d'évoquer son implication dans : le nucléaire, les plantes transgéniques, le sang contaminé, la "crise de la vache folle", les vaccinations, etc. Il serait grand temps de voir la Nature en face et non de l'ignorer ou de la détruire (...) L'homme a besoin de la Nature pour vivre mais la Nature, Elle, n'a pas besoin de l'homme ! (Cette "tempête du siècle" a provoqué une catastrophe économique mais pas écologique, la Forêt ayant au contraire pris soin de s'assurer une meilleure régénération, naturelle, favorisant sa biodiversité et concourant même à oeuvrer contre "l'effet de serre")
Les colères de "Mère-Nature" se multiplient, mais
notre monde aveugle ne voit toujours rien. Elle a récidivé
récemment, non plus dans ce lieu aussi symbolique que Fontainebleau,
mais à une date plus symbolique encore : le passage à l'an 2000
(qui, quoiqu'on puisse en dire, représente bel et bien le départ
d'une nouvelle ère pour l'Humanité). Un nouveau millénaire
qui verra soit l'épanouissement de l'homme au sein d'une Nature vivante,
avec qui il collaborera en harmonie et d'où il pourra alors partir explorer
l'univers... ou bien l'extinction de l'espèce humaine, parmi les décombres
de ses extraordinaires gadgets électroniques (Il ne s'agit pas là
de "délires millénaristes " : notre Terre
a plusieurs fois déjà "évacué" (!) les
formes de vie qui la parasitaient un peu trop, ne cherchant pas à évoluer...)
Quand comprendrons-nous enfin ses "Leçons " ?
C'est encore ce que nous répétions lors de notre dernier article
du 8 décembre 1999, consacré à "l'alimentation non-violente"
: Nous souffrons encore ! Nous souffrons parce que nous ne comprenons
pas. Nous souffrons d'ignorance ! (...) Celui qui contrevient aux Lois de la
Nature en souffre tôt ou tard !...
Certes, nous portions surtout l'accent sur l'alimentation carnée, mais
cela vaut aussi pour tous les autres actes violents et destructeurs que notre
espèce inflige à tout ce qui l'entoure : depuis ses déforestations
vraiment dévastatrices (au regard desquelles les "ravages"
des tempêtes ne sont que de simples élagages) qui modifient les
vents et les courants marins, en passant par ses bricolages génétiques,
ses continuelles pollutions pétrolières, ses expérimentations
animales,... jusqu'à ses innombrables pollutions nucléaires et
chimiques qui provoquent d'encore plus innombrables perturbations atmosphériques
(dont le réchauffement de la planète avec sa dramatique montée
des eaux), risquant finalement d'aboutir à un
nouveau basculement des pôles - en fait : une "inversion
des champs magnétiques" - (ce qui signifie non seulement des
dégâts autrement plus dramatiques que ceux que nous venons de subir,
mais aussi "le "Grand Bug" : l'anéantissement de toute
la technologie électronique ; plus de radio, de téléphone,
de télévision, d'ordinateur... retour brutal à la vie...
"naturelle" !!)
Dans son arrogance aveugle, l'Homme présume qu'il domine la terre
et contrôle la nature, mais il s'illusionne en croyant que c'est lui le
meneur de jeu, le seul meneur de jeu sur Terre est toujours la Nature. Comme
l'écrivait déjà Patrick Cadet en mars 1995 dans "Sagesse
Alimentaire" : Croire que les crimes que l'humanité commet
contre la Nature puissent rester impunis, n'est pas seulement un signe de pauvreté
d'esprit mais de folie ; (...) Un grand nombre "d'innocents" doivent
payer, simplement parce qu'ils sont membres de cette race humaine, pour ses
violations continuelles de la Loi Morale (nommée par d'autres "Bio-Relativité",
"Feed-Back", "Effet Boomerang", "Causalité Formative",
etc.)...
Ainsi que l'exprime Paulo Coelho dans "l'Alchimiste" : "Personne
n'est à l'abri des conséquences de tout ce qui se passe sous le
ciel : tout est une seule et unique chose !"...
Le Mahatma Gandhi, Jiddu Krishnamurti, Henry-David Thoreau, Martin Luther King, Albert Einstein, Ralph Waldo Emerson, le Dalaï-Lama, et bien d'autres nous ont confié ce message : Nous aurons le destin que nous aurons mérité ; chacun est responsable ! ...
L'éruption de la Montagne Pelée, vous connaissez ?
Au début du siècle dernier (en 1902 exactement), la Montagne Pelée explosa, détruisant Saint-Pierre de la Martinique et ses 30.000 habitants. Pourtant, le volcan n'est pas entré en éruption sans préavis ; les avertissements n'avaient certes pas manqué, et, chaque fois, la menace s'était faite plus précise. Les autorités de la région - la plus riche des Antilles - ne virent cependant aucune raison de s'inquiéter : il ne fallait surtout pas alarmer inutilement les habitants ! Dans les colonnes du quotidien local "Les Colonies", ces événements n'occupaient que peu de place. Une élection devait avoir lieu le 11 mai, et le directeur du journal tint à ce que les électeurs de sa tendance demeurent dans la ville pour aller voter. Le 2 mai, le journal parut même avec un entrefilet très rassurant au sujet d'une excursion agréable qui devait avoir lieu sur la montagne ; ce 2 mai pourtant, la couche de cendres dans la campagne atteignait déjà plusieurs centimètres d'épaisseur, les chemins étaient obstrués par des branchages qui avaient cédé sous le poids des cendres !!!
[On retrouve là exactement la même mentalité qui règne de nos jours, que ce soit à propos des dangers du nucléaire, de la pollution chimique - tant dans notre environnement que dans notre nourriture -, ou des vaccinations, qui ont tué - et tuent encore - des centaines de milliers de personnes et en paralysent à vie des milliers d'autres, mais dont les autorités continuent toujours à nous faire croire qu'ils sont sans dangers, alors qu'ils sont à l'origine de presque toutes les maux actuels... sans jamais avoir réussi à guérir une seule maladie !...]
Le 5 mai le gouverneur de la Martinique fit connaître le rapport de
la Commission Scientifique chargée par lui d'apprécier le danger
que représentait le volcan. Les commissaires étaient tous des
hommes réfléchis, et l'un d'eux était même professeur
d'histoire naturelle au collège de Saint-Pierre. Leur avis fut le suivant
:
Il n'y a rien dans l'activité de la Montagne Pelée
qui justifie une évacuation de Saint-Pierre, car les positions relatives
des cratères et des vallées s'ouvrant vers la mer permettent de
conclure que la sécurité de Saint-Pierre est pleinement assurée
!...
Les autorités continuèrent donc à assurer qu'il n'y avait pas de danger. Mais à Saint-Pierre, tout le monde n'était quand même pas devenu aveugle, sourd et inconscient ; comme nos écologistes d'aujourd'hui, il y avait quelques individus ayant une claire conscience du danger, dont le consul américain Thomas Prentiss, qui rédigea à ce sujet un rapport tout à fait remarquable dénonçant les éditoriaux lénifiants du journal "Les Colonies", et les déclarations apaisantes des autorités.
Il déclarait que c'était là une manipulation politique particulièrement odieuse (comme on n'en voit heureusement plus de nos jours, n'est-ce pas ?!...) consistant à endormir la population pour qu'elle demeure à tout prix jusqu'aux élections (c'est que les Pierrotins, concentrant entre leurs mains toutes les richesses de la région et d'une grande partie de la Martinique étaient un enjeu politique majeur ! N'est-ce pas là encore un grand symbole ? ). La situation est un cauchemar, écrivait-il, et personne ne semble capable ou désireux de regarder la vérité en face ! ...
[Déjà, il y a 20 ans, Haroun Tazieff s'indignait dans son ouvrage "Ouvrez donc les yeux" : A tous les niveaux, dans les discours politiques ou la publicité, le mensonge sévit sans être ni condamné ni même flétri. Des universitaires hauts placés ayant menti lors de l'affaire de la Soufrière, pas plus leurs recteurs que Madame le Ministre n'y ont trouvé à redire ! ]
Cependant, si les hommes restaient sereins - en réalité aveugles, sourds, et complètement insensibles aux messages incessants de la nature -, il n'en allait pas de même des autres créatures, fuyant la région : invasion de fourmis, puis invasion de mille-pattes, puis invasion de vipères... Mais la commission scientifique concluait cependant que la sécurité de Saint-Pierre était pleinement assurée (de la même manière sans doute que nos "Commissions Scientifiques" nous assurent, par exemple, que la sécurité des essais, des centrales et des décharges nucléaires est pleinement assurée ?!...)
Pourtant, il est un fait troublant dont on comprend mal les motivations : des troupes furent stationnées sur la route reliant Saint-Pierre à Fort de France pour refouler ceux qui cherchaient à fuir l'hypothétique danger ! (?) (et aujourd'hui, ceux qui, par exemple, cherchent à faire connaître les ravages des vaccinations - parmi bien d'autres scandales -, sont "refoulés" par des campagnes de désinformation massive, cachant les très nombreux accidents post-vaccinaux, et les nombreux savants et médecins qui osent s'élever contre cet acte criminel qu'est l'injection d'un vaccin !)
Finalement, après trois mois d'avertissements de plus en plus durs et explicites, trois mois d'aveuglement, d'obstination bornée et stupide de la population à ignorer le danger, les 30.000 habitants de Saint-Pierre, dont la sécurité était pleinement assurée , périrent !...
Le Président Roosevelt, que le consul Thomas Prentiss avait averti plusieurs jours plus tôt, en lui transmettant son remarquable rapport directement sans passer par la voie diplomatique, - et qui aurait donc pu faire quelque chose, mais qui ne fit rien -, offrit immédiatement 200.000 dollars (au frais des contribuables américains bien-sûr, dont certains venaient de perdre leur famille) pour aider à la reconstruction de Saint-Pierre : 200.000 dollars et 1250 tonnes de vivres, médicaments et autres fournitures ... Tout cela pour 1 seul survivant. Oui, 1250 tonnes de vivres pour une seule personne !!!...
Cet épisode ne fait-t-il pas penser à toutes ces pseudo aides humanitaires et grandes manifestations populaires qui couvrent toutes nos catastrophes actuelles d'un voile pudique... et hypocrite ?! Lors de la précédente version de cet article sur "les leçons de la Nature", le 8 Août 1996, une nouvelle catastrophe venait juste de se produire : à Biesca en Espagne, un torrent de boue raye de la carte un camping - conforme à la législation - de 800 touristes !... Des dizaines de morts et des centaines de blessés, sans parler des traumatisés et des enfants terrorisés qui en garderont définitivement des séquelles psychologiques !!!... Bien-sûr, le premier ministre, le roi et la reine sont aussitôt venus "s'apitoyer " en public ... alors que les écologistes et des géologues de la région clamaient depuis longtemps qu'un tel accident allait se produire. Il y a 7 ans déjà, ils s'étaient opposés à son ouverture, mais quand on n'a que le fric dans les yeux les vies humaines importent peu ! Et il y a un détail lui aussi très symbolique dans cette "leçon de St-Pierre" : le seul survivant de Saint-Pierre était justement... "condamné à mort". Oui, condamné par ceux que Mère-Nature venait de supprimer. Édifiant, non ?!
[Suite à notre "tempête du siècle ",
voici ce que nous dit encore Jean Peneaud, président de "l'Association
Agrobiologie Aquitaine"(Biocontact, février 2000) : Dans son livre
"Le sol fait le climat" (édité par le Dr. Passebecq
en 1970), Maxime Guillaume rappelle notamment l'historique de la formation des
déserts, toujours causés par le productivisme humain. (...) C'est
prouvé, l'activité humaine entraîne des modifications climatiques
(...) Nous subissons les conséquences des erreurs, de l'égoïsme,
et d'un faux progrès qui ne sert pas les hommes (...) On ne commande
à la nature qu'en obéissant à ses lois !... ]
Ainsi périrent les 30.000 citoyens de Saint-Pierre, non pas tués par un volcan, mais par l'ignorance, la négligence, l'inconscience, l'ambition, la suffisance, la bêtise, l'égoïsme et l'irresponsabilité des hommes !!
Nous aurons le destin que nous aurons mérité.
Chacun est responsable.
Regardez avec amour votre ville ou votre village. Regardez bien ceux que vous aimez : parents, amis, conjoints, enfants... 30.000 personnes ; ils sont morts alors qu'ils pouvaient vivre ; à quand maintenant la prochaine éruption du volcan, la prochaine tempête ? Toutes ces leçons et avertissements, seront-ils aussi vains que ceux de Saint-Pierre ?!
Ce drame est d'autant plus symbolique qu'il a inauguré l'entrée de l'humanité dans le dernier siècle avant le troisième millénaire. Depuis, ces catastrophes n'ont fait que se multiplier. Mais, me direz-vous, quel est donc le rapport de ce témoignage historique, avec la "Biorelativité", dont le mot même est inconnu de la plupart des gens ? Voici, à titre d'exemple, quelques précisions trouvées dans l'ouvrage du Dr. Chet B. Snow et du Dr. Helen Wambach "Visions du Futur de l'Humanité" (St Michel éditions, 1992) : "Au début des années 70, Thelma Moss, psychologue et professeur à l'Université de Los Angeles, a mesuré l'énergie psychique émise par des dizaines de guérisseurs dans des expériences scientifiques avec la photographie Kirlian ; elle conclut qu'en réalité ces guérisseurs transfèrent à leurs patients une sorte d'énergie électromagnétique décelable (...) Ces expériences ont confirmé les résultats obtenus dans la recherche d'avant garde avec la photographie Kirlian portant sur les effets de l'énergie psychique sur les plantes. (...) Ces travaux démontrent l'existence du "transfert bio-énergétique " (...) Je me rends bien compte que cette idée paraîtra invraisemblable, pour ne pas dire "délirante", à beaucoup de "réalistes" contemporains (qui ne sont en fait que ces "aveugles" dont nous parlions dans notre dossier "Du Filtre de Perception... à la Compréhension de l'Harmonie Universelle" (N.D.R.L.)) (...)".
Les effets de la bio-relativité ne sont pas seulement "envisageables"
dans des cas individuels comme ceux des médiums guérisseurs étudiés
par le Dr Moss, ou dans des expériences comme celles qui concernent les
plantes ou les photographies Kirlian de l'aura humaine. Le Dr Jeffrey Goodman,
anthropologue et géologue, auteur de "We Are the Earthquake Generation",
a aussi montré que le "transfert d'une forme-pensée
" peut produire des résultats importants dans le domaine de forces
naturelles telles que les tremblements de terre ou les conditions climatiques
(...) Il a dénommé cette relation de cause à effet existant
entre le psychisme humain et les forces de la nature : BIO-RELATIVITÉ
(...) Nous vivons dans un univers véritablement holistique, où
l'état d'une partie affecte celui de tous les autres (...) Ainsi, que
cela plaise ou non, chacun de nous est responsable non seulement de la santé
et du bien-être de ceux qui l'entourent, et de l'équilibre écologique
des plantes et des animaux, mais aussi du rythme permanent de forces "naturelles"
aussi impersonnelles que le vent, la pluie et le soleil (...) A travers la colère,
la jalousie, la haine, l'animosité..., les êtres humains sèment
le désordre dans les forces naturelles aussi bien que dans les relations
humaines. (...) Tous les peuples soi-disant "primitifs" incorporent
ce concept dans leur vision du monde : ils insistent sur le devoir pour l'homme
de "marcher en équilibre sur le dos de notre Mère la
Terre ", afin de maintenir en bon état notre environnement
écologique. Sinon, disent leurs traditions spirituelles, dans un acte
d'auto-défense, elle risque de se débarrasser d'un fardeau humain
intolérable comme dans la "Grande Purification" (...)
Cette idée que les émotions et les croyances humaines ont un impact
déterminant sur l'environnement fait aussi écho aux convictions
exprimées dans l'Ancien Testament où l'on voit le Seigneur Dieu
"Yahvé " infliger délibérément
des tempêtes, des périodes de sécheresse, et même
le Grand Déluge en réaction à la désobéissance
obstinée de l'humanité à l'égard de Sa Volonté
(...) D'autre part, le principe central de la loi universelle du Karma affirme
que l'homme récolte ce qu'il sème. Selon toute apparence, si l'on
s'en réfère à la biorelativité : plus nous semons
de discorde et de violence - et polluons ainsi notre atmosphère émotionnelle
- plus la pollution écologique naturelle que nous devrons subir plus
tard sera importante !...
(Voir le dossier publié dans la "Lettre de l'AGNVS" d'octobre
et de décembre 1998 qui concluait justement : "Ainsi donc,
la véritable dépollution de la planète passera d'abord
et avant tout par la dépollution de nos pensées, de nos réflexions
et de notre mental trop souvent égoïste et limité !
")
Pour conclure, comme nous le disait déjà R. Daneel Olivaw en conclusion de son article "Émergence d'une Nouvelle Conscience" : Nos pensées influent sur le cours du monde. Même l'ermite, tout seul sur sa montagne, participe à l'histoire du monde. Tous les êtres vivants, grands ou petits, créent le destin collectif. Si nous savions entrer en résonance avec tout ce qui vit, nous deviendrions peut-être capable de voyager vers les étoiles, rien que par la puissance de l'esprit !
"COLÈRE" de Denis Marquet (éditions Albin Michel)
Voici un roman absolument extraordinaire, dans la lignée de ces précédents "romans scientifico-écologiques " dont nous avons déjà parlé dans "La Lettre de l'AGNVS" : "La Révolution des Fourmis " et "l'Empire des Anges " de Bernard Werber, "La Prophétie des Andes " et "La Dixième Prophétie " de James Redfield, "Terre et Fondation " d'Isaac Asimov, ou encore, tout récemment : "L'Écologie Inachevée" de Michel Remy (voir également son témoignage historique édifiant !)...
Notre Mère Nature - disait Fleur-Lise quelques lignes plus tôt -, nous devons la protéger, la respecter et l'aimer !... Sinon... Sinon il peut arriver ce que décrit ce gros roman de plus de 500 pages de Denis Marquet : La Terre, exploitée, martyrisée, défigurée, se révolte ; inondations, séismes, ouragans, virus foudroyants, raz de marée gigantesques, éruptions volcaniques, agressivité démesurée et meurtrière de tous nos animaux "familiers" : chiens, dauphins, baleines, etc.
Cependant, il ne faut surtout pas croire que cet ouvrage ne nous raconte que l'un de ces "scénarios catastrophes" dont sont si friandes les grandes productions hollywoodiennes. Non, c'est un livre écrit véritablement avec beaucoup d'intelligence, de bon sens, mais aussi de conscience et d'ouverture du coeur. Un vrai roman, prenant, haletant, un "thriller à la puissance 10 ", mais qui nous offre aussi de passionnantes informations et des données scientifiques vérifiées et irréfutables... et aussi des conceptions scientifiques (des paradigmes) beaucoup plus "élevées " que ces théories bancales que l'on tente de nous imposer comme étant la seule et unique vérité de la longue histoire de notre planète :
Toute sa vie, Norman Prescot s'était tu. Quand il parlait, c'était pour dire ce que tout le monde avait envie d'entendre. Et parfois, il était même arrivé à se faire croire que c'était sa vérité. (...) Ca faisait des années qu'il pressentait que quelque chose n'allait pas. La représentation qu'on se faisait de la Terre, la représentation dominante, ne collait pas. Pourtant, lui-même avait contribué à l'élaboration de cette représentation... Jeune chercheur, il avait présenté une thèse remarquée sur les courants de convection thermique à l'intérieur de la Terre, qui sont censés causer le déplacement des plaques à sa surface. C'était l'époque où la théorie de la tectonique des plaques commençait à s'imposer dans le monde scientifique (théorie née en 1968, suite aux premiers travaux d'Alfred Wegener, en 1912, sur la dérive des continents (NDLR)), au point que nul chercheur ne pouvait prétendre obtenir des crédits, ni la moindre reconnaissance, s'il ne la posait pas en principe.
Sous nos pieds, le plancher des vaches est composé de plaques coulissantes qui se déplacent à une vitesse maximale d'environ dix-huit centimètres par an. Voilà pourquoi les continents dérivent. Voilà pourquoi se forment les montagnes. Voilà pourquoi la terre tremble et se modifie sous nos pieds... Encore fallait-il ensuite expliquer pourquoi les plaques bougent. Quel est le moteur de la tectonique des plaques. Norman, pour ses débuts dans le métier, avait apporté sa contribution, jugée importante, à un modèle original et satisfaisant pour l'esprit : une description des mouvements thermiques qui affecteraient le manteau terrestre sur lequel glissent les plaques... Succès immédiat. Un poste à Harvard dans la foulée, avec un excellent salaire, une maison sur les hauteurs de Beacon Hill... Et juste un petit problème.
L'honorable géophysicien ne croyait pas à sa propre théorie. Il l'enseignait car on le payait pour ça, mais il n'y croyait plus. Y avait-il jamais cru ? Quand il avait fait sa thèse, il était surtout attentif à plaire à ses professeurs et à ses pairs, et il faut reconnaître qu'il avait un certain talent pour sentir le sens du vent, et anticiper sur les attentes, plus ou moins conscientes, de la communauté scientifique. A l'époque, sa théorie arrangeait tout le monde car elle autorisait un très grand nombre de chercheurs à ne remettre en question aucun des présupposés de leur recherche. En outre, la théorie dominante avait le mérite d'être rassurante.
Au vingtième siècle, la guerre qui opposait, dans les
sciences de la terre, le "catastrophisme" à "l'actualisme",
avait été remportée haut la main par cette dernière
école. Pour l'actualisme, les mécanismes qui sont à l'oeuvre
actuellement suffisent à expliquer l'évolution de la terre et
des formes vivantes depuis les origines...
C'est ainsi que notre ami R. Daneel Olivaw, par exemple, remet également
en cause ces fameuses "datations au carbone 14 " (et
celles moins connues reposant sur la radioactivité, le potassium argon,
l'uranium-plomb-torium, ou toute autre méthode de ce style), censées
prouver irréfutablement l'âge des diverses trouvailles archéologiques
dont il est extrêmement difficile de déterminer l'origine par d'autres
moyens : l'erreur de ces méthodes de datation est de partir du principe
que le comportement atomique actuel a toujours été le même,
et, partant de là, de faire un calcul dont les bases sont fausses, car
rien n'est constant dans l'univers, ni dans l'espace ni dans le temps. Tout
est toujours en perpétuelle évolution. Dans son ouvrage "Vers
le firmament de la compréhension " par exemple, mon
ami Guy Lacoste donnait une bonne image de cette erreur si typique de la grande
majorité des scientifiques (cf : juger les choses par rapport à
des connaissances infiniment insuffisantes, et élaborer une "vérité
scientifique" à partir d'une observation faite sur un temps réduit
- ou un espace réduit - pour en tirer des conclusions "définitives"
pour l'espace infini, ou portant sur des millénaires passés ou
à venir) :
"Choisissons un être de 25 ans dont on mesurerait la croissance en un an, c'est à dire 1 millimètre environ pour certains sujets ; partant de là, on considérerait que l'homme en question a 1750 ans puisqu'il mesure 1,75 m. On oublierait que la croissance de ce jeune homme n'a jamais été constante, la première année plus de 500 mm (depuis sa conception), entre 4 et 5 ans seulement 60 mm, entre 7 et 8 ans 30 mm, mais entre 14 et 15 ans, de nouveau 80 mm. comme vous le voyez, toute tentative pour définir l'âge du sujet en partant d'une observation partielle de la croissance serait un échec total !... " (NDLR)
... Nul besoin, pour expliquer les extinctions animales, de l'hypothèse chère aux catastrophistes d'un "déluge", trop inspiré de lectures bibliques... Nul besoin d'invoquer quelque cataclysme planétaire pour rendre compte de l'orogenèse et des modifications qui affectent la croûte terrestre... Il suffisait d'une évolution très lente, sur des millions et des millions d'années, surrection, érosion, dérive des continents... "La terre se comporte sous nos yeux comme elle s'est toujours comportée", c'était la thèse officielle. Et point n'était besoin d'alimenter l'angoisse humaine en invoquant des colères de la terre ou de cieux... Et pourtant...
La belle théorie de Norman, qui décrivait de manière originale les mouvements de convection thermiques à l'intérieur du manteau terrestre, impliquait des mouvements telluriques continus, et très lents. Elle avait donc tout pour conforter les positions de l'actualisme... Alors que Norman n'avait jamais cru à l'actualisme... Il n'avait jamais pu se représenter l'évolution de la terre comme celle d'un long fleuve tranquille. Pour lui, dans le fonds de rêveries et d'images qui constituaient l'intime de son âme, la terre était une entité mouvante, instable, forcément colérique, imprévisible, dangereuse. Les civilisations humaines avaient profité, pour se développer, d'une période ridiculement courte à l'échelle des temps géologiques, quelque milliers d'années d'acalmie... Dix mille ans... Quinze mille ans... Un soupir entre deux soubresauts (...) Ses intuitions, Norman n'en avait jamais parlé à personne. Il avait peur de perdre son job, et sa position sociale. et parce qu'il avait peur, il n'avait jamais cessé de se trahir. Et de trahir aussi l'humanité tout entière !...
Et des passages dans ce genre-là, remettant en cause le dogme imposé,
la "grande théorie scientifique" sans cesse martelée
dans les livres scolaires, universitaires et encyclopédiques..., Denis
Marquet nous en offre aussi sur l'étude des comportements animaux, sur
celle des virus et des microbes,... jusqu'à celle sur les grands mythes
de l'humanité, dont on peut lire par exemple :
+ Les mythes de mon peuple sont étonnants. Ils parlent de l'histoire
de l'homme et de l'histoire de la Terre, et ce qu'ils racontent semble pour
l'essentiel très différent de ce que l'homme contemporain croit
savoir. Ils mentionnent cependant des événements géologiques
très anciens que les Hopis n'ont aucun moyen de connaître. Par
exemple, ils disent que le Deuxième Monde fut détruit par une
glaciation générale, consécutive à un basculement
de la Terre sur ses pôles. Comment les Hopis peuvent-ils avoir gardé
mémoire des ères glaciaires, qui ont culminé il y a plus
de vingt-cinq mille ans ? ... En outre, une de leurs traditions précise
que la Terre, dans son déséquilibre, cessa de tourner pendant
quelque temps. Or, j'ai pu constater que, dans toutes les régions du
monde, il existe des mythes qui mentionnent un arrêt momentané
de la course du Soleil et de la Lune, c'est à dire de la rotation de
la Terre...
Et l'auteur de nous citer ensuite toute une page d'exemples, mentionnant les annales de Cuauhtitlan au Mexique, qui parlent d'un cataclysme cosmique au cours duquel la nuit se prolongea quatre fois plus longtemps que sa durée normale, mentionnant aussi les légendes de plusieurs tribus d'Indiens d'Amérique, la légende des tyrans d'Argos en Grèce, celle de Huai-Nan-Tsé en Chine au deuxième siècle, et mentionnant encore un passage du "Mahabharata " ce grand livre sacré de l'Inde, et même de la Bible.
Il y a cependant un regrettable oubli dans ce vaste panorama des connaissances humaines relatives à ce sujet : les preuves scientifiques - irréfutables cette fois - qui démontrent puissamment la réalité de ce phénomène, et que notre précieux collaborateur R. Daneel Olivaw a bien voulu nous extraire de son extraordinaire "Encyclopédie non-conformiste du IIIe millénaire " :
+ Dans un article de "Science et Vie " de Janvier 1996, et surtout du "Science et Vie junior " de Février 1996, "Quand le pôle perd le nord", on peut y découvrir des données intéressantes, surtout si on les ajoute à celles énoncées plus tôt par Philippe Desbrosses : "Deux géophysiciens de Montpellier, Michel Prévot et Pierre Camp, et leur collègue américain Robert Coe restent pantois : que l'événement qu'ils viennent de flairer se répète aujourd'hui, et c'est une belle pagaille à l'échelle de la Terre entière : (...) Le plus docile des ordinateurs pourra se transformer en pétard cracheur de décharges électriques. Les émissions télé seront brouillées, la une la deux et la trois en même temps sur le même poste... l'overdose médiatique garantie. En deux mots : déroute et cafouillages (...) Mais quel vent de folie les chercheurs américano-montpellierains ont-ils bien pu détecter dans leur carotte des Steens Mountains, entre l'Oregon et le Nevada ? : La trace d'une époque où le pôle Nord de la Terre, celui vers qui pointent sans broncher et depuis belle lurette toutes les boussoles, faisait des bonds de 600 km par jour pour se diriger vers le sud !"
Puis alors, quelques dizaines de pages plus loin - pages riches en aventures trépidantes et en découvertes ahurissantes - voilà que le fameux Norman Prescot nous donne son explication scientifique de ce genre de phénomènes :
"La Terre est composée aux trois quarts par deux substances
de densités inégales, le noyau et la mésosphère.
Ces deux substances sont en contact, mais les profils sismiques montrent qu'elles
ne se mélangent pas. (...) Il suffit d'une très petite zone de
brassage pour engendrer des conséquences affectant le globe terrestre
dans sa totalité. En effet, une zone brassée, par suite de l'augmentation
de son inertie, sera entraînée par un mouvement de rotation dans
le sens inverse du sens de rotation de la planète. Ce faisant, elle entraînera
dans son mouvement des quantités de plus en plus grandes de matière.
Conséquence : un freinage brutal de la rotation de la Terre !...
Du point de vue d'un observateur humain, l'impression sera de voir le soleil arrêter sa course, voire de la reprendre ensuite pour un temps dans la direction inverse.
Par l'effet de la force d'inertie, les océans vont alors déferler sur les terres, d'Ouest en Est, sous la forme d'une énorme vague capable d'envahir les continents sur des centaines de kilomètres, et d'emporter tout ce qui est situé à moins de cinq ou six cents mètres d'altitude..."
[ Dans cet ouvrage, mais 210 pages plus tôt (!), on apprenait aussi
cette petite anecdote : Par exemple, savez-vous que durant plus de deux mille
ans, les sculpteurs d'ivoire chinois ont été approvisionnés
en défenses de mammouths par des caravanes en provenance de Sibérie
? Le phénomène est attesté par Pline, un auteur latin !
- Où voulez-vous en venir ? demanda Bosman.
- Un peu de patience ! Je veux dire que ce sont des millions de mammouths qui
sont morts d'un seul coup. Or, leur chair est parfaitement conservée.
J'ai vu un Russe en manger !...
- Il a mangé du mammouth ? demanda Basler d'un air dégoûté.
- Oui ! D'ailleurs, les Yakoutes en donnent à manger à leurs chiens
quand ils en trouvent dans le pergélisol.
- Le quoi ? demanda Bosman.
- Le pergélisol : le sol perpétuellement gelé.
- Comment se fait-il que cette viande soit si bien conservée ? demanda
Barkwell. C'est inconcevable !
- Justement, reprit Prescot, c'est là que je veux en venir. (...) C'était
une mission interdisciplinaire, avec des spécialistes en paléontologie,
en climatologie, en géologie... Eh bien, il a fallu se rendre à
l'évidence : on ne comprend pas ce qui s'est passé, comment tous
ces animaux ont pu mourir d'un seul coup, de mort très brutale (la plupart
ont les os brisés, des arrachements de membres,...), et leur chair se
conserver intacte dans la glace... C'est un mystère !
- On n'a aucune explication ? demanda Bosman.
- On a dit qu'un réchauffement du climat aurait pu entraîner un
dégel rapide du pergélisol. La croûte végétale
se serait brisée sous le poids des bêtes, entraînant leur
chute... Mais ça n'explique pas leur congélation !...
Du coup, on a imaginé l'hypothèse inverse : un refroidissement
brutal du climat. Le problème, c'est que des autopsies ont montré
que ces animaux étaient morts soit noyés, soit asphyxiés...
Alors on a dit qu'une éruption volcanique aurait relâché
brusquement des gaz toxiques... Mais comment auraient-ils pu être si bien
conservés ? Un tel phénomène aurait entraîné
un réchauffement de l'atmosphère ; là encore incompatible
avec leur congélation, qui a nécessairement suivi immédiatement
leur mort...
- Ils seraient morts noyés ? demanda Basler.
- C'est la seule explication. À ceci près que la région
concernée, très vaste, est éloignée de plusieurs
centaines de kilomètres du littoral. En outre, les plantes retrouvées
dans leur estomac (ils sont morts en train de brouter) poussent aujourd'hui
à deux mille kilomètres plus au sud. On ne les trouve pas dans
des régions de pergélisol.
- C'est incroyable ! s'énerva soudain Bosman. Ces cimetières de
mammouths, tout le monde les connaît ! Et vous êtes en train de
nous dire qu'on est incapable de les expliquer ?
Prescott eut un drôle de sourire.
- On les explique, colonel... par les petites théories que je vous ai
exposées.
- Vous nous dites qu'elles sont fausses !
- Elles le sont, c'est une évidence.
Bosman sentait la colère le gagner. (...) Il se força à
prendre un ton aimable : Alors ?
- Alors, colonel, ce problème n'intéresse strictement personne,
aujourd'hui. Il n'y a aucun intérêt politique ni financier en jeu...
Et donc la science s'en moque. Les scientifiques ont une grande faculté
d'oubli, savez-vous ? Quand un petit morceau de réalité ne rentre
pas dans leurs schémas, c'est comme s'il n'existait pas !... (...)
- Finalement, vous nous resservez le déluge biblique ! Dans une version
un peu plus technique...
- Il n'y a pas d'autre explication.
- Le déplacement d'une gigantesque masse d'eau, murmura Rosenqvist comme
pour lui-même. Un changement soudain, et durable, du climat... Cela impliquerait
un cataclysme d'ampleur planétaire (...)
- Mais enfin, il y aurait des traces d'un tel cataclysme !
- Il y en a. Je viens de vous en citer une. Mais la science, disons, officielle,
n'en tient pas compte. Car elle ne croit pas de tels cataclysmes possibles.
- Elle ne croit pas ! s'énerva Bosman. Elle ne croit pas ! Mais la science
n'a pas à croire ! La science expérimente, prouve, démontre
!
Le colonel s'arrêta pour respirer. (...) Les scientifiques le regardaient,
ils avaient un petit sourire, le sourire de ceux qui partagent un secret.
- La part de croyance, dans la science, est plus importante qu'on l'imagine,
colonel... (C'était Barkwell qui avait parlé).
- Admettons. Mais concernant votre histoire de déluge, ces cadavres de
mammouths sont un peu légers, si j'ose dire, pour le démontrer...
- Il y a d'autres signes, dit Prescot. Avez-vous entendu parler des blocs erratiques
?... Il s'agit d'énormes blocs rocheux, dont la composition est différente
de la couche sur laquelle ils reposent. Il faut donc expliquer comment ils sont
arriver là. Alors on dit : le transport glaciaire. ils ont été
transportés par le mouvement des glaces, au cours de périodes
froides. C'est vrai pour certains. Le problème, c'est qu'on trouve des
blocs erratiques dans des régions où il n'y a jamais eu de glace
! En Afrique du Nord, au Soudan... en Amérique du Sud (...) La seule
explication, c'est une énorme vague de transport, venue des côtes,
et couvrant des centaines de kilomètres de terre avant de se retirer.
].
Les conséquences climatiques seront tout aussi spectaculaires : gigantesques ouragans se déplaçant d'Ouest en Est, remontées de poussières dans l'atmosphère... le tout entraînant un obscurcissement de l'atmosphère, donc un important refroidissement du climat ...
Et il y aurait encore tant et tant de passages formidables à citer ici, - presque l'intégral de ce livre en fait -, et bien différents des maigres exemples que nous venons de mentionner là. On a même droit à un paragraphe où est brillamment expliqué ce qu'est réellement "L'ÉCOLOGIE", avec de nombreux passages analysant minutieusement - et toujours de manière ludique et jamais ennuyeuse ! - l'extrême complexité de toutes les formes de vie évoluant sur Terre... Bref, tout cela pour parvenir enfin à faire comprendre au lecteur ce que nous-mêmes, à l'AGNVS, ne cessons de répéter, comme un fil directeur, à travers nos nombreux dossiers et articles : Ne comprends-tu pas que l'Humanité est Une ? Et que nous sommes tous responsables de tout ? (...) Notre corps est une partie de la Terre, il obéit aux lois de la Terre. Mais l'homme est en guerre contre le Terre... cela veut dire que l'homme est en guerre contre son propre corps. En réalité, l'homme est en guerre contre lui-même ! (...) Il faut que chacun d'entre nous fasse la paix à l'intérieur de lui-même. Nous sommes fait de terre. Notre corps sera rendu à la Terre. Cela, nous ne l'acceptons pas. Nous voudrions posséder notre propre vie. Ne jamais mourir. Et nous disons non. Non à la Terre dont nous sommes issus. Non à la vie. Non à nous-mêmes. (...) L'être humain doit apprendre à accueillir la vie. il doit apprendre à aimer la terre dont il est fait. L'Humanité doit se reconstruire. Mais sur des bases de vie !
Bio : les aliments "écologiques"
Sachant que, malgré son tirage à plus de 100.000 exemplaires, la revue "Biocontact" n'est cependant pas accessible à tous les lecteurs de "La Lettre de l'AGNVS" (laquelle, même si elle n'est imprimée qu'a quelques centaines d'exemplaires, touche nombre de médecins, de chercheurs, de scientifiques, de responsables d'associations, de journalistes,... sans oublier nos compréhensifs et dynamiques sympathisants, qui photocopient et distribuent leurs exemplaires ;-) ), nous avons décidé, comme annoncé en première page, de vous offrir une petite synthèse de ses témoignages concernant les diverses réponses des actuels acteurs du mouvement agrobiologique face aux mensonges par omission du journal "60 millions de consommateurs", organe de presse de "l'Institut National de la Consommation", et, de ce fait, intégré aux services administratifs de l'État français. Un État, qui, malgré ses belles déclarations d'intention, continue - parallèlement au sabotage de l'homéopathie et à la promotion des ignominieuses campagnes de vaccinations -, à bloquer le développement de cette agriculture respectueuse de la vie, ne lui accordant qu'un budget dérisoire, honteusement disproportionné face aux subventions scandaleuses qu'il dispense aux pseudo "hommes de la terre", déjà esclaves de la chimie, et bientôt de la biotechnologie, qui, elle, tente de s'approprier le Bio, pour désigner non plus des produits sains, mais ses bricolages génétiquement bidouillées (c'est cette ambivalence du mot "biologique" que nous dénoncions déjà dans notre éditorial de février 99, malheureusement confirmé dans "Biocontact" de septembre 99, et qui confirme également ce que dénonçait R. Daneel Olivaw dans son billet d'humeur de juin 99, à savoir que ce sont encore les "gens d'armes du monde ", qui organisent ce vaste complot contre notre vie. Une intrigue criminelle n'ayant rien à envier aux fameuses conspirations évoquées dans la célèbre série télévisée "X-Files" !! ) :
- La bio ce n'est pas qu'un produit, c'est aussi l'agriculture bio, avec le maintien de plus de paysans à la terre, la protection de l'environnement, des filières, petites et compliquées certes, mais qui créent des emplois (...) Produire, ou plutôt manger bio, c'est très cher, à court terme, pour le consommateur.
Il est erroné de prétendre que manger bio est plus cher à court terme, car au delà des réelles améliorations de santé que cette alimentation apporte à ses consommateurs (donc : économie de médicaments et autres frais médicaux, sans parler du coût inestimable de gagner une santé durable aussi bien physique que psychologique), l'équilibre alimentaire qui ne peut exister que par la suppression des produits carnés, induit immédiatement une baisse considérable du budget consacré aux repas. La viande et toutes ces choses absolument inutiles pour assurer à notre corps tout ce dont il a besoin (charcuterie, poisson, etc.), étant justement ce qui pèse le plus lourd dans l'économie, non seulement à l'échelle de l'individu mais aussi au niveau mondial !!... Et on peut rappeler une fois encore, que si nos politiques se décidaient à subventionner le biologique plutôt que le chimique, ce seraient les produits bio qui coûteraient le moins cher, tandis que ces immondices actuellement vendus dans le grand commerce seraient alors considérés comme produits "de luxe", uniquement réservés aux toxicomanes et suicidaires en tout genre !!!
Mais c'est beaucoup d'économies pour la société à moyen et long termes : moins de pollution, sauvegarde de l'environnement, maintien de l'emploi ... Mais cela n'intéresse pas grand monde, même si c'est moins d'impôts demain ...
- C'est dans le respect de l'environnement que l'agriculture biologique a
des résultats incontestables. Agir pour l'environnement veut dire ne
pas polluer avec des produits de synthèse, recycler les matières
organiques naturelles et maintenir la diversité biologique. Les acteurs
de la bio refusent catégoriquement les techniques "d'améliorations
(?) variétales" basées sur les manipulations génétiques
(OGM). Les élevages bio répondent à ces principes fondamentaux
: accès aux pâturages, espace et confort dans les bâtiments,
utilisation de médecines douces, fourrages et aliments bio...
Les agriculteurs bio privilégient des exploitations à taille humaine
en équilibre avec leur environnement local. Par ses pratiques et les
liens qu'elle développe avec ses partenaires, l'agriculture biologique
est génératrice d'emploi et s'inscrit dans une ambition de développement
durable !...
- "60 millions de consommateurs" prétend que le bio n'est pas meilleur pour la santé. Ses analyses montreraient la présence de résidus de pesticides, de dioxines, et de nitrates dans certains produits bio. Attention, ces analyses non exhaustives ne sont pas pertinentes. L'INC ne dit rien sur la présence dans les végétaux issus de l'agriculture conventionnelle de résidus métabolisés de pesticides absorbés par les plantes (...) Il est vrai que les produits bio ne sont pas cultivés sous atmosphère aseptisée et arrosés uniquement à l'eau de pluie. Les agriculteurs bio subissent les pollutions de l'eau, dans l'air et dans les sols, pollutions agricoles et industrielles. Et aujourd'hui les taux de pollutions sont tels que même en dehors des périodes d'épandage, toutes les phases de l'atmosphère sont contaminées par les produits phytosanitaires...
- Cette enquête incohérente de "60 millions de consommateurs"
mérite assurément des critiques sévères, tant elle
comporte de contradictions flagrantes, de lacunes et d'absurdités (...)
Par ailleurs, ce dossier ne dit absolument rien de cette ingestion quotidienne
d'une multitude de microdoses toxiques "tolérables
" de tous les additifs chimiques utilisés dans cette alimentation
industrielle, de E100 à E485 . Car les produits biologiques, c'est
aussi le refus total d'utiliser tous ces poisons dans la préparation
ou la transformation des produits alimentaires (...) Autre contradiction, pages
28 et 29 : "les produits de synthèse utilisés à gros
volumes par l'agriculture conventionnelle peuvent contaminer les cultures bio
voisines" et, colonne suivante : "l'agriculture conventionnelle a
fait d'énormes progrès dans l'emploi des pesticides, de sorte
que les risques d'en retrouver des traces dans les aliments sont devenus très
faibles". C'est manifestement incohérent ! (...)
Pour continuer l'examen d'un dossier qui se voudrait sérieux, il faut
noter une lacune importante dans les procédures de contrôle, car
les analyses effectuées ne différencient pas, dans les résultats
présentés, les tests effectués sur les produits bio de
la production française de ceux provenant d'importation : il est bien
signalé pourtant que les réglementations et les contrôles
des productions biologiques sont beaucoup plus souples et même parfois
laxistes dans les pays étrangers, ce qui explique notamment que cette
agriculture biologique s'y soit développée très vite, alors
qu'elle a un gros retard en France, où elle a toujours fait l'objet
de barrages officiels, de tracasseries administratives et de lourdes charges
fiscales et de contrôles, alors que toutes les subventions et allégements
fiscaux allaient à l'agriculture chimique et polluante
(Parlons clair : si la volonté politique était sincèrement intéressée par la santé des citoyens, elle inverserait ce processus, et ce seraient alors les produits dits "conventionnels" - chimiques, carencés, toxiques, dévitalisés, génétiquement tripatouillés, ... - qui deviendraient beaucoup plus chers que les produits bio, lesquels permettraient par surcroît de résorber une bonne partie du chômage, de faire revivre nos campagnes et nos petits villages, et de réaliser de substantielles économies dans le budget national, tant dans le secteur de l'agriculture et de la préservation de nos ressources naturelles, que celui de la médecine, résorbant dans la foulée le gouffre financier de "l'assurance maladie" ! (N.D.L.R.) )
Il paraît donc évident que les fournisseurs de la grande distribution préfèrent de beaucoup s'approvisionner sur les marchés bio étrangers, où les réglementations sont plus tolérantes et permissives, et les prix de revient par conséquent plus bas. On ne peut mettre dans le même sac et dans les mêmes tests, les produits de la grande distribution et ceux de la petite, qui privilégie les productions de proximité (car au-delà du "retour à la terre", il y a aussi un "retour au terroir" : à la consommation d'aliments issus de notre environnement, donc plus en harmonie avec les réels besoins de notre organisme, ce qui, là encore, économiserait nombre de problèmes de santé, mais aussi ces incohérents transports de marchandises, qui imposent à nos routes un infernal et incessant trafic des plus polluants (N.D.L.R.) ) (...) Cependant, le plan gouvernemental de relance de l'agriculture biologique, établi pour six ans, prévoit pour l'année 2005, seulement quatre fois plus d'exploitations et de surfaces cultivées en biologique, soit, en pourcentage de la totalité des terres agricoles, un passage de 0,6% à 2,5%. Un calcul très simple nous indique alors que, à ce même rythme, pour arriver seulement à un taux de 20%, il faudrait donc soixante ans !... Les gros agriculteurs pollueurs ont encore de beaux jours devant eux, et les industries chimiques feront encore longtemps de substantiels profits (le budget annuel pour le développement de l'agriculture biologique, ne représente que 60 millions de francs, c'est à dire à peu près le prix d'un seul avion de combat !) ...
- Oui, manger bio est meilleur pour la santé. Même si l'agriculture bio n'était qu'écologique, elle mériterait tout autant notre respect et nos encouragements à travers nos actes d'achats. Mais la bio est bien plus que cela : en respectant l'environnement, elle produit des aliments forcément plus vitaux, plus riches, plus goûteux, donc plus sains. De très nombreux tests sur des aliments issus de producteurs bio authentiques et sincères confirmant bien leur supériorité organoleptique sur leur équivalent industriel. Il fallait que ce magazine élargisse son échantillon d'analyses - comme l'ont fait les professionnels du secteur - et s'intéresse un peu plus à la provenance des produits (bio industrielle ou bio artisanale, bio contrôlée en France ou bio importée, bio des halles de Rungis ou bio des régions...). Car il y a bien bio et bio : celle des petits producteurs (superbement ignorée par les enquêteurs de ce magazine) et celle des puissants lobbies agricoles alléchés par les grasses subventions du gouvernement, générant une bio au rabais, plus motivée par un créneau qu'ils imaginent prometteur que par une conscience écologique ...
- Voyons les faits : prenons un producteur sur une grosse exploitation, certifié bio au bout de trois ans de reconversion (c'est devenu la règle commune, quel que soit l'historique de l'exploitation). Après trente ans de culture intensive, désherbage sans apport de matière organique, ses sols sont complètement dégradés, pollués et vide d'humus compacts, n'absorbant pratiquement plus l'eau ; les problèmes commençaient à se faire sentir, d'où sa reconversion dans le bio : quelle est la vitalité de ses productions, quels sont les résidus et quelle est la valeur alimentaire ? Prenons un autre producteur, sur une petite exploitation, pratiquant l'agriculture biologique depuis plus de vingt ans. Mais le contrôle officiel, étant trop cher pour lui, le pousse au boycott de la certification. Il n'est donc plus officiellement producteur bio. Ses sols sont sains, riches en humus, et il vend sa production directement sur les marchés de proximité. Il aura donc peu de chances de voir sa production testée par l'Institut National de la Consommation. Quel est, selon vous, le producteur qui se rapproche le plus de la réalité bio ?
Il est clair que la production du premier, malgré son étiquette "BIO", sera sensiblement de la même valeur que celle d'un producteur conventionnel
(du moins pendant quelques bonnes années) ; la règle des trois ans pour la reconnaissance bio est une hérésie : avant la certification officielle, les commissions de contrôle Nature & Progrès, par exemple, accordaient le label soit tout de suite, soit au bout de nombreuses années, suivant le processus cultural, et après contrôle analytique et visuel !...
- Je tiens à dénoncer fermement cette pseudo bonne conscience qui se résume ainsi : "je mange bio, donc je mange sain". Faux, archi-faux. Manger bio doit d'abord être une démarche individuelle de compréhension globale du rôle fondamental de l'alimentation dans notre santé, sinon, cela restera une mode passagère de l'élite branchée des grandes villes. Manger bio, c'est aussi adopter d'autres schémas alimentaires, basés sur la recherche d'un équilibre varié et intelligent ...
(Mais comme il est difficile de trouver des ouvrages de diététique vraiment "équilibrés" afin de mener intelligemment cette recherche très importante, je suggère l'étude des "Dossier de l'A.G.N.V.S.", notamment : "Sagesse Alimentaire, Intelligence et Conscience", "Alimentation et produits laitiers", et "Longévité et Espérance de vie" ... )
- Aujourd'hui, on trouve pratiquement tous les produits de l'alimentation moderne en bio : surgelés, conserves, plats sous vide, confitures archi-sucrées au sucre blanc (raffiné mais bio !), soda au cola, pain blanc, excitants de toutes sortes (alcools, café, et même tabac !), snacks exotico-énergétiques, viandes, charcuteries, et j'en passe... De quoi se rendre malade tout autant qu'en poussant son caddie dans les allées du supermarché . Petit à petit, la bio reproduit exactement le même type de bouffe dite moderne. Le nouveau slogan pourrait être "mangez bio sans changer vos habitudes" (...)
Donc, au risque de secouer un certain dogmatisme naïf, je réaffirme qu'il vaut mieux manger équilibré que bio. Mais j'affirme également qu'il vaut mieux manger équilibré ET bio ! C'est fondamental, les deux vont de pair, ce que "60 millions de consommateurs" s'est bien gardé de dire.
En effet, j'ai vu trop de personnes frappées de graves maladies disparaître trop tôt pour ne pas avoir voulu, dans leur entêtement, remettre en question leur alimentation soi-disant "saine", puisque 100% biologique, mais en vérité à la fois carencée et excessive ! Notre corps ne se nourrit pas de dogmes !!...
Et pour conclure cette édifiante synthèse du remarquable travail de Jean-Pierre Camo ("Biocontact", 24 rue Pech de Galez, 81600 Gaillac), voici quelques propos complémentaires tirés de nos variées et très nombreuses lectures ... dont les lettres de nos adhérents, telles celles de Jean Boucher, pionnier de la bio et président-fondateur en 1961 de l'AFAB ("Association Française d'Agriculture Biologique", 3 rue de Mourzouck, 44300 Nantes) :
+ J'ai lu avec intérêt "La Lettre de l'AGNVS" du 21 Août 1999. Il est intéressant de noter l'importance du magnésium (Mg) dans l'agriculture et l'alimentation. Mais je voudrais porter votre attention sur le fait que Pierre Delbet a surtout montré l'antagonisme K/Mg, et les méfaits criminels de l'excès agronomique du potassium (K). Qui le redira aujourd'hui ?
Je conseille donc très vivement la lecture de son passionnant ouvrage "Une Véritable Agriculture Biologique", que l'on peut demander directement à l'auteur (écrire à l'AFAB).
+ Aucune activité humaine, pas même la médecine, n'a autant d'importance pour la santé que l'agriculture (...) Nous avons donc avec la fertilisation que nous qualifions d'eubiotique , le moyen de donner à des régions entières un niveau de santé enviable, tel qu'on ne l'a jamais connu (...) Il ressort de ce que nous venons de voir que notre santé peut être grandement influencée par l'équilibre minéral de notre alimentation et qu'il est facile d'améliorer notre vitalité, notre résistance aux maladies, en élevant la teneur en magnésium de notre alimentation à un niveau optimum (...) Il est évident que l'importance redonnée au magnésium en agronomie et en diététique remet en cause une partie de la doctrine agronomique conventionnelle (...) De même, la richesse du sol en magnésium contribue beaucoup à apporter aux cultures la résistance naturelle aux maladies, au parasitisme en général. Par suite, l'emploi des pesticides devient inutile et la pollution qu'ils créent disparaît.
Malheureusement nous nous heurtons à une difficulté majeure : l'agrobiologie eubiotique n'est enseignée nulle part... (Jean Boucher).
A connaître aussi : Jean Peneaud "pour une vraie fertilisation naturelle et économique ", auteur d'ouvrages tels "Médecine de la Terre" ou "Réinventer le métier de Paysan" : Association Agrobiologie Aquitaine, 9 rue Mondiet, 40000 Mont de Marsan.
Aux sources de la spiritualité...
Jésus-Christ et la Conscience originelle !
"L'Évangile de la Paix de Jésus-Christ
" ... combien de chrétiens peuvent se réjouir
de le connaître ? Nous l'avons déjà évoqué
plusieurs fois dans "La Lettre de l'AGNVS" (notamment dans notre grand
Dossier de décembre 1999 - "La Spiritualité
à l'aube du 3ème millénaire " -,
et dans le "Courrier des lecteurs" suivant en février 2000),
mais beaucoup de nos lecteurs nous l'ont alors reproché, arguant que
"Monsieur Henri-Charles Geffroy n'aurait jamais publié quelque-chose
d'aussi contraire aux bons dogmes catholiques" (!?).
Il n'y a là que méconnaissance, voire ignorance. Et nous avons
donc décidé, à la Rédaction, de rappeler quelques
articles essentiels publiés par notre génial fondateur de "LA
VIE CLAIRE"...
- Mais auparavant - en écho à nos informations sur le "Filtre de Perception" (supplément spécial de décembre 1999, et éditorial d'avril 2000) -, voici le propre texte d'introduction de l'éblouissant roman "Le Père de nos pères " de Bernard Werber (qui s'était déjà brillamment illustré dans sa fantastique épopée myrmécéenne "Les Fourmis ", "Le jour des Fourmis ", et surtout... "La Révolution des Fourmis ", dont la Lettre de l'AGNVS de décembre 1998 avait offert à ses lecteurs une mémorable citation) : Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre et ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même !... ("Encyclopédie du savoir relatif et absolu", Edmond Wells)
- Maintenant, voici donc, reproduit intégralement, l'article
des pages 13 et 16, "L'ÉVANGILE
DE LA PAIX DE JÉSUS-CHRIST ", publié
dans "La Vie Claire" du 21 avril 1950 par Henri-Charles Geffroy (Ce
Message exceptionnel est aujourd'hui disponible en librairie grâce au
Dr. Christian Tal Schaller et ses "éditions Vivez Soleil",
sous les titres "Vivre en Harmonie avec l'Univers
", et "La Vie Biogénique, l'Enseignement Essénien
" qui nous enseigne par surcroît l'art des graines germées
et des jeunes pousses !...) :
Qu'on se rassure... Il ne s'agit pas ici d'une élucubration mystique sortie du cerveau de quelque illuminé moderne, mais de la traduction d'un vénérable manuscrit araméen de la Bibliothèque du Vatican. Notre siècle commence seulement à prendre conscience que la traduction littérale des "décalques grecs" des Écritures ne mène pas loin (ou plutôt, en droite ligne, au contresens ethnique, historique, théologique)... Les Hébreux n'étaient pas un peuple à tradition écrite. L'"Écriture", pour eux, n'était pas écriture, mais "tradition orale" (composée oralement, transmise oralement). Les "mises par écrit" étaient des textes-témoins, ou des transmissions aux compatriotes vivant à l'étranger. Les prophètes ont "vu" et "entendu" et ils ont répété formulairement et rythmiquement leurs visions ou leurs auditions. Ils n'ont pas écrit. Jésus, de même, a enseigné oralement. Il n'a rien écrit (nos Druides enseignaient oralement et défendaient la mise par écrit, ce qui nous a privé de la connaissance de notre Iliade ethnique...) Moïse a dû faire mettre par écrit le Pentateuque, tradition Adamique parvenue jusqu'à lui par Noé et Abraham. D'autres ont agi de la même façon après lui à la suite de périodes troublées ou en cas de nécessité : textes-témoins officiels, consacrés. Ainsi feront les évangélistes, bien longtemps après l'incessante répétition du texte officiel de ce rythmo-catéchisme araméen qu'ils allaient promenant. Et encore, à part Matthieu (dont on signale une mise par écrit araméenne) il est possible que seule la "traduction décalque orale grecque", moins rigoureuse dans sa construction que le texte araméen, mais nécessaire pour les communautés de la diaspora et pour les païens, ait été mise par écrit (la civilisation de cette langue ne se prêtait pas à la transmission orale, formulaire, balancée). Le fait d'avoir pâli deux mille ans durant sur ces textes grecs "originaires", qui ne sont que les décalques ou la mise par écrit de décalques oraux, nous a fait perdre de vue le véritable problème des "Écritures". Jusqu'en 444 avant J.C. (Pontificat d'Esdras), le peuple juif parlait l'Hébreu et apprenait par coeur sa tradition, sa "loi", en hébreu.
Avec la captivité à Babylone, comme nous devînmes "gallo-romains" parlant latin, il devint judéo-assyrien parlant le syro-chaldaïque ou "araméen". En 444, il en était arrivé à ne pas plus comprendre l'hébreu, langue religieuse, que nous ne comprenons aujourd'hui le latin. De même qu'on nous traduit la liturgie en français, on lui "décalquait" la tradition en araméen oralement (le lecteur lisait à l'oreille du traducteur le texte hébreux, verset par verset, celui-ci le décalquait "sur le champ", à voix haute, en araméen). La "Bible" et ses commentaires ainsi décalqués devinrent la tradition populaire araméenne des "targums". C'est cela qui s'enseignait aux temps de Jésus (ces "targums" oraux n'ont été mis par écrit que 2 à 3 siècle après lui). Ils nous livrent donc la clé des Évangiles... et personne ou presque ne les étudie et ne les traduit !... On comprend alors que M. Edmond Székély ait entrepris la traduction du manuscrit araméen de la Bibliothèque du Vatican et, bien que cet ouvrage ne soit pas inscrit au Canon des livres reconnus comme "inspirés", l'exégèse actuelle doit le prendre en considération.
Pour nous qui ne sommes pas des exégètes, mais des naturistes, nous nous y intéressons du point de vue qui nous occupe : l'éventualité que Jésus ait donné un enseignement sur le comportement de l'homme en matière d'hygiène et d'alimentation, enseignement qui aurait été rapporté par Jean, le disciple le plus doué intellectuellement ; la revue "Inconnues" de Lausanne a eu l'heureuse idée de donner la traduction de la huitième partie de ce manuscrit, partie ayant trait au régime. Il s'agit d'une traduction faite par le Dr. Bertholet du texte anglais du Dr. Székély, tiré lui-même d'une étude comparée du texte araméen original et de sa version en slavon. Le texte français rend sensible (malgré sa deuxième mouture) la construction formulaire et balancée si particulière du style oral araméen et en fait ressortir toute la beauté. Le fond de l'enseignement est un engagement à retrouver "les lois et la pureté de la Nature" (la Conception Immaculée de Dieu, la Vierge-Mère).
Tous les maux viennent d'écarts ou de mépris de ces lois, d'abandon de la pureté de la vie. L'unique remède est donc dans le retour à la Loi, dans la reprise du vrai chemin (la "conversion"). Tout nous vient de la Nature, de la Terre-Mère avec ses eaux et son air, et du soleil. Tout l'enseignement divin est écrit lisiblement dans la Nature, ses règnes et ses mondes .
Il n'y a qu'un principe de corruption : Satan, qui corrompt tout physiquement, moralement et intellectuellement, pour aboutir à son règne qui est la mort de ce qui n'existe qu'en vue de la vie perdurable...
(Attention, il ne faut pas considérer l'entité connue sous le nom de "Satan" comme une sorte de démon, personnalité cruelle vouée au mal et à la souffrance ; peu de consciences humaines sont parvenues à le comprendre, malgré la clarté des messages divins à son sujet : Satan est un esprit angélique au service du divin, de l'esprit créateur de l'univers et de la Vie, multiforme et multidimensionnelle. Mais c'est un "ange" à la tâche ingrate : celle de tester sérieusement nos qualités humaines, et de "punir" ces petitesses ou ces limitations qui bloquent notre évolution et l'accès de notre conscience aux forces de vie, puissantes et harmonieuses, de l'univers. Par exemple, regardons de près l'origine de nos maladies et de nos souffrances : elles sont toujours - toujours ! - liées à des aberrations alimentaires, qui nécessitent la destruction impitoyable de notre mère-Nature et de ses créatures. Ce n'est pas là une "punition" divine - ou satanique -, mais un juste "choc en retour" de notre mépris des lois naturelles : quand on pose sa main sur une flamme... on se brûle !!! (N.D.L.R.) )
... Il faut chasser Satan de notre esprit (erreur) par la reprise de conscience
des Lois divines, de notre coeur (séduction) par l'amour de ces Lois,
et de notre corps (maladies, intoxications) par la purification, la pureté
alimentaire et l'activité créatrice. On libère son corps
de Satan par le jeûne, la respiration, l'insolation, l'hydrothérapie
externe et interne (purification, action de l'air, du soleil, de l'eau, voire
de l'argile en cas de besoin). L'alimentation a pour principe LA VIE. Il ne
faut donc jamais tuer la vie pour alimenter sa vie, mais manger ce qui est servi
à la table de Dieu : fruits, céréales, herbes, lait et
miel. Ne pas détruire la vie alimentaire par le feu. Les céréales
sont alors mises une journée à germer, réduites en farine,
préparées en galettes "azymes" uniquement cuites une
journée au soleil : jusqu'à midi d'un côté, après-midi
de l'autre (nous sommes en Palestine !)... La pureté du corps, du coeur
et de l'esprit mettent la Paix en soi, et l'absence de toute atteinte à
la vie fonde la fraternité universelle. "La Paix soit avec
vous " dit le Seigneur et "Je ne donne pas ma Paix comme
le monde la donne ". Si Dieu a accepté - (à
la requête de Moïse (NDLR)) - que les hommes tuent la Vie
pour manger (oeuvre satanique), c'est à cause de la dureté de
leurs coeurs, afin que, ce faisant, ils ne se mettent pas hors la Loi. Mais,
à partir de là, il a fallu multiplier les commandements et les
interdictions... Depuis est venu le Christ, et par Lui la "sur-force"
: la Grâce !...
Il faut donc vivre dans la pureté, ne mangeant que deux fois par jour
(à midi et le soir) et même une seule fois à midi, si l'on
veut avancer dans la voie spirituelle. Il faut sortir de table en restant sur
sa faim et "jeûner le septième jour", car il est saint
et consacré à Dieu. Vivre six jours avec les dons de notre Mère
la Terre, mère de notre corps, vivre le septième jour en se nourrissant
de la Parole de Dieu notre Père, père de notre esprit. "
Je vous salue toujours de cette manière : "La Paix soit avec vous."
Faites également de même en vous saluant les uns les autres, afin
qu'en votre corps puisse descendre la paix de votre mère, la Terre, et
en votre esprit la paix de votre Père céleste... Et alors seulement,
vous aurez la paix entre vous, car le royaume de Dieu sera en vous. "
Il est à noter que cet article sera suivi de nombreux autres du Dr. Bertholet dans la plupart des numéros de "La Vie Claire", dont l'un fort élogieux, quelques années plus tard, le 21 mai 1954, intitulé "La Guérison Spirituelle (une grande conférence du Docteur Bertholet) " : Nous avons déjà eu, à l'OASIS, des réunions forts brillantes. Jamais aucune, depuis huit ans, ne l'avait été autant que celle de ce samedi 8 mai, où le Dr BERTHOLET, de Lausanne, se rendant à une invitation bien des fois renouvelée de notre Fondateur, vint parler de "La Guérison Spirituelle" (...) Nous donnons ci-contre quelques-uns des passages les plus importants de cette magnifique Conférence qui marquera une date mémorable dans l'histoire des réunions de "La Vie Claire" (conférence enregistrée qui fera partie d'un des premiers "Programmes Sonores" qui seront envoyés aux Groupes régionaux des "Amis de la Vie Claire") (...) Les Principaux ouvrages du Dr. Bertholet sont "La Réincarnation ", étude capitale de cette question à travers les temps et les nations ; "Végétarisme et Occultisme ", ouvrage démontrant la nécessité du régime fructo-végétarien, conforme aux lois physiques, chimiques et psychiques qui gouvernent le développement normal de l'homme.
Voyons maintenant "La Vie Claire" du 21-09-1954, où
l'on trouvait encore cet article du Docteur Ed. Bertholet "Le
Végétarisme et la doctrine chrétienne
" : Il est admis par beaucoup de critiques que Jésus fut
élevé dans la secte des Esséniens, et qu'il vivait selon
leurs principes de végétarisme pur ; aussi, dans l'oraison dominicale,
nous enseigne-t-il à demander notre pain quotidien, et non notre viande
quotidienne.
(Il va de soi qu'il ne s'agit pas là de ce pain-cadavre aujourd'hui universellement répandu, carencé en tout, sans le moindre intérêt nutritif, et qui n'a plus rien de commun avec ce pain demandé dans nos prières... (N.D.L.R.) )
Fait intéressant à noter, les premiers chrétiens suivirent l'exemple du Maître et furent des adeptes fervents et convaincus du végétarisme (...) Il est regrettable de constater que ces excellents préceptes des premiers Pères de l'Église s'affaiblirent ou disparurent presque totalement, sous la poussée de "chrétiens" plus attachés aux plaisirs de leur corps que de leur esprit...
(...) Plusieurs moines et de nombreux couvents restèrent cependant fidèles à la diète végétarienne...
Malheureusement, la majorité de la Chrétienté s'est éloignée de plus en plus de cet idéal de nourriture saine, au grand détriment des fidèles qui ont ainsi perdu une grande partie de leur spiritualité première !...
Le "maigre" du vendredi prescrit par l'Église catholique est un dernier vestige du végétarisme des Pères de l'Église primitive, mais combien édulcoré et dévié de son sens originel, car, en ce jour où l'on devrait au moins faire maigre en souvenir du Seigneur mort un vendredi, on remplace les viandes de boucherie par des poissons d'autant plus variés et plus nombreux. Et, à notre grande honte, nous devons avouer que c'est dans le monde oriental, monde que dans notre suffisance nous déclarons "païen", que le végétarisme est encore le mieux compris et le plus généralement pratiqué ; cinq cent millions de bouddhistes sont pour la plupart végétariens, ne se reconnaissant pas le droit de tuer pour satisfaire leur gourmandise, et, ceux qui ne respectent pas cette défense savent qu'ils agissent mal et qu'ils chargent d'autant leur Karma...
Enfin, pour conclure, nous citerons cette fois un article de Henri-Charles
Geffroy, "Ignorance ? Négligence ?
" - signé Jean Vidcoq -, publié dans "La Vie Claire"
du 21 mai 1961 :
Dans le dernier numéro de son intéressante
revue "Lumières dans la nuit", M. Veillith rappelait ces paroles
de l'illustre astronome Flammarion : Lorsque les hommes sauront ce que c'est
que la Terre, et connaîtront la modeste situation de leur planète
dans l'infini; lorsqu'ils apprécieront mieux la grandeur et la beauté
de la nature, ils ne seront plus aussi fous, aussi grossiers d'une part, aussi
crédules d'autre part ; mais ils vivront en paix dans l'étude
féconde du Vrai, dans la contemplation du Beau, dans la pratique du Bien,
et dans le noble exercice des facultés supérieures de l'intelligence...
C'étaient là paroles de poète, épris lui-même
de cet idéal de beauté, de bien, et de vérité dont
il espérait l'avènement. Mais paroles aussi d'utopiste faisant
exagérément confiance à la nature humaine pour surmonter
son incommensurable bestialité et son absence totale de sagesse. Les
années ont passé, nous savons beaucoup mieux, aujourd'hui, ce
qu'est la Terre, et nous mesurons encore mieux la place infime qu'elle occupe
dans le cosmos. Nous avons pénétré de nombreux secrets
de la nature ; pourtant, nous sommes de plus en plus fous, de plus en plus grossiers
; les foules sont de plus en plus crédules et nous vivons de moins en
moins en paix... D'où vient donc cette erreur dans les vues prophétiques
de Flammarion ? Simplement de ce qu'un facteur essentiel lui échappait
: ce facteur c'est L'ALIMENTATION !...
"Nos aptitudes et notre destinée dépendent dans une mesure
importante de la nature des substances chimiques qui servent à la synthèse
de nos tissus. Il est possible de donner artificiellement certains caractères
aux êtres humains, comme aux animaux, en les soumettant dès leur
jeune âge, à une alimentation appropriée" écrivait
Carrel dans "l'Homme, cet inconnu..." (...)
Aussi longtemps que les humains tueront des animaux pour se nourrir, il sera inutile d'espérer voir cesser cette folle course aux armements de toute sorte, à la conquête des espaces terrestres et même intersidéraux !...
Carrel, dans le chapitre cité, en donne l'explication physiologique.
Dans son admirable livre "Végétarisme et Occultisme",
le docteur Bertholet de Lausanne en donne l'explication spiritualiste : "Tuer
pour assurer sa nourriture est contraire aux Lois occultes de la Vie ; cette
action est même considérée par les Initiés hindous
comme un crime contre la loi d'Harmonie Cosmique, dont se rendent coupables
tant le boucher que celui qui achète et consomme la viande..." Que
penser des gouvernants qui permettent l'appauvrissement de nos aliments essentiels
- comme le pain -, qui oblige les consommateurs à manger de plus en plus
de viande, et, par conséquent, s'abrutir de plus en plus par l'alcool
et le tabac ? Ignorance ? Négligence ? Ou méthode de gouverner
?
Suite à notre grand dossier de décembre 1999 sur "La Spiritualité à l'aube du 3e millénaire", quelques-uns de nos adhérents se sont senti particulièrement concernés à cause d'une expression maladroite leur laissant penser que c'étaient uniquement eux - de foi catholique ! - qui avaient des "perceptions limitées "... alors que notre message visait simplement à informer nos lecteurs sur l'existence d'un "Filtre de Perception" affectant tous les êtres humains !
... Oui, TOUS, sans exception ; car ce filtre de perception (pouvant lui-même
être composé de plusieurs filtres corticaux, s'interposant entre
la réalité et notre perception de cette réalité)
est inhérent à la structure même du cerveau de l'ensemble
de l'espèce humaine !...
Ce qui signifie, en clair, que nos sens ne perçoivent pas la réalité
de ce qui nous entoure, mais seulement une petite partie, et, de surcroît
: plus ou moins déformée !...
Henri-Charles Geffroy, au début des années 50, enseignait déjà
ce message, écrivant notamment que : "Les hommes jugent toutes choses
à travers des verres déformants !" ...
De là notre insistance sur la nécessité d'être
vraiment tolérant et ouvert d'esprit à l'égard de toutes
les spiritualités, vu le caractère multiforme et évolutif
de la "Vérité Universelle", UNE, mais visible dans une
multitude d'aspects !... Il est donc important d'apprendre à se libérer
de nos systèmes de croyances - à ne plus se laisser abuser par
nos "filtres déformants" - pour laisser notre esprit s'ouvrir
aux vraies réalités qui l'entourent, et retrouver ainsi une vie
plus en harmonie avec "les Lois de la Nature", que l'on pourrait nommer
"les Lois de Dieu" !
Enfin, rappelons à tous ceux qui nous ont également reproché
de "ne pas respecter la pensée du génial fondateur de La
Vie Claire" (!), cet extrait de son éditorial de juin 1953 : Il
n'y a aucun mal à ce que chacun recherche Dieu selon ses propres lumières,
du moment qu'il est sincèrement épris de Vérité
(...) Dans cet effort sincère pour rechercher la Vérité,
nous ne devons pas nous laisser troubler par des divergences apparentes. Si
l'on fait un effort sincère, on s'apercevra que les vérités
différentes en apparence, sont comme d'innombrables feuilles, qui paraissent
différentes, et qui sont sur le même arbre.
Dieu lui-même ne Se montre-t-Il pas à différentes personnes sous différents aspects ? Et pourtant, nous savons qu'Il est Un !
"Qui ne se souvient de ce merveilleux manifeste d'écologie
chrétienne que son auteur, le moine dominicain Mathew Fox, nomma avec
humour Ma dernière déclaration avant d'être réduit
au silence par le Vatican ? Le saint homme, bien avant les écologistes
anti-capitalistes actuels, y dénonçait notamment cette morale
religieuse chrétienne qui précisément, parce que basée
sur l'anthropocentrisme, justifiait pleinement le libéralisme économique
que la plupart des analystes sérieux s'accordent aujourd'hui à
reconnaître comme étant effectivement à l'origine du dangereux
déséquilibre écologique qui nous menace tous. La Terre-Mère
est en danger écrivait Matthew Fox... "
Ces paroles sont celles de Bernard Klein, dans "La Vie Naturelle"
du mois dernier (mars 2000), où, dans son dossier intitulé "Écologie
Spirituelle et changement dans la Morale Religieuse", il annonçait
cette information aussi importante pour les chrétiens que les écologistes
: Le 31 janvier dernier, la commission sociale des évêques de France
publiait un ouvrage en préparation depuis trois ans : "La Défense
de la Création" (Centurion, Cerf, Fleurus-Mame). Document que l'on
peut considérer comme le cri d'alarme de l'église catholique à
propos de l'environnement. Dans ce texte, la prise de position de l'église
paraît très ferme ; et ce n'est rien moins qu'un appauvrissement
de la création que constatent et déplorent les évêques,
autrement dit : un crime contre l'Oeuvre du Créateur !!!
Ce n'est pas rien comme (r)évolution, car, après avoir trop longtemps prétendu que les hommes devaient dominer la Terre, nos amis catholiques ont enfin éliminé l'un de leur "filtre de perception" et compris que c'est toujours la nature qui commande : il convient d'abord de respecter ses lois si l'on veut pouvoir vivre en harmonie avec elle. "La Vie Claire" de Henri-Charles Geffroy - créée par des hommes de bonne volonté pour aider tous ceux qui cherchent à améliorer la condition matérielle de l'homme et permettre son évolution spirituelle -, a bien transmis ce message, depuis maintenant plus de 50 ans (avec de nombreux articles consacrés à l'oeuvre du Mahatma Gandhi ou du Docteur Edmond Bertholet). Dans son éditorial d'avril 1955, il citait aussi le Dr. Alexis Carrel : Le spirituel et le matériel doivent être inséparables (...) Le "code de la route" est le même pour les croyants et les incroyants... Le seul moyen de nous guérir est de suivre les règles de la vie. Ainsi nous nous insérerons de nouveau dans la réalité et nous regagnerons la clarté de notre vision avec notre force !...
Une contribution majeure à l'édification
d'un monde de paix
À l'heure où n'importe qui n'importe où sur la planète,
peut communiquer grâce à Internet et où certains rêvent
même de communiquer avec des entités "extra"-terrestres,
il faut pourtant admettre que, malgré tout, nous ne savons pas .... communiquer
!!!
Pour construire la Paix - ce à quoi nous convie ce fameux "Pacte
de l'An 2000" -, il ne suffit pas de militer contre le nucléaire,
les ventes d'armes, la boucherie, la chasse, etc., ... ou pour l'écologie,
l'Espéranto, le végétarisme, l'économie distributive
et la non-violence ; il faut aussi apprendre à communiquer de manière
"non violente" !!
Oui, parce que même animés des meilleures intentions du monde,
même si nous avons le coeur débordant d'amour,... nous utilisons
bien trop souvent, sans nous en rendre compte, un langage qui agresse l'autre,
et qui sème dans les coeur des germes de cette violence tant incomprise
! Notre ami Olivier Clerc nous a offert récemment un livre de Marshall
B. Rosenberg publié par les éditions Jouvence : "Les
mots sont des fenêtres (ou des murs) ". C'est là un titre
qui ne vous dira peut-être pas grand chose, et dont on pourrait penser
qu'il ne s'adresse qu'aux férus de linguistique ou de sémantique.
Mais il s'agit pourtant d'un ouvrage exceptionnel, proposant des techniques
de communication dynamique qui peuvent, comme le souligne Jack Canfield : "changer
la face du monde " !
Le psychothérapeute Jacques Salomé nous a déjà
beaucoup appris en matière de communication relationnelle, et surtout
de "soins relationnels", nous enseignant notamment sa célèbre
formule "Le silence des mots engendre la violence des maux !" (et
nous conseillons chaleureusement à ceux qui ne le connaissent pas de
lire et écouter ses conférences et écrits, dont ses magnifiques
"contes à guérir, contes à grandir").
Mais là, Rosenberg va encore plus loin, et complète admirablement
le message déjà très fort de Jacques Salomé. Voici
un petit extrait de cet ouvrage qui, au-delà d'un processus de communication,
propose un chemin d'ouverture, de cohérence, de lucidité, d'authenticité,
d'harmonie et de maturité :
Les sceptiques et les cyniques
souriront peut-être à l'évocation des mots utilisés
dans ce livre : comment "l'empathie", "la bienveillance",
"la langue du coeur", toutes ces notions expliquées ici, pourraient-elles
nous aider à résoudre des problèmes complexes liés
à la mondialisation de l'économie, au développement de
la criminalité et aux sursauts identitaires ? (...)
N 'y aurait-il
pas naïveté ou hypocrisie à croire que le salut pourrait
nous venir d'une meilleure communication ? (...)
La question est posée : comment sortir de la violence ou, à
tout le moins, vivre ensemble avec plus de sociabilité ? La réponse
de ce livre est simple : commençons déjà par nous sentir
nous-mêmes responsables. À travers la relation à l'autre,
travaillons à sortir du carcan des habitudes apprises (...) Il nous faut
comprendre que les changements institutionnels, politiques, économiques,...
ne seront possibles que dans la mesure où les êtres humains accéderont
à l'autonomie et à la responsabilité !... Ainsi, ce livre
nous permet de prendre conscience que, face aux dangers qui nous menacent, une
nouvelle éthique est nécessaire : l'éthique du souci de
soi, des autres, de tous les êtres vivants qui demandent à être
protégés et soignés. L'éthique de la responsabilité,
de la sollicitude et de la compassion. Encore une fois, de tels mots peuvent
paraître aujourd'hui dévalués et dérisoires. Dans
le modèle de comportement que nous avons assimilé sans le vouloir
et sans le savoir, nous ne parlons pas le langage du coeur (...)
En fait, il ne s'agit pas ici de communication au sens habituel du
terme ; il ne s'agit pas d'apprendre à utiliser des procédés
qui permettraient la manipulation de l'autre. Il s'agit du langage qui traduit
nos convictions profondes d'individu. À l'opposé, le langage qui
juge est le résultat d'un conditionnement, il n'est pas naturel ! (...)
Nous avons pour la plupart été élevés avec un langage
qui nous pousse à étiqueter, catégoriser, exiger et porter
des jugements, plutôt qu'à prendre conscience de nos sentiments
et de nos besoins (...) Il est dans notre nature d'aimer donner et recevoir
du fond du coeur. Nous avons cependant appris plusieurs formes de "langage
aliénant" qui suscitent une façon de parler et d'agir blessante,
pour nous-mêmes comme pour autrui (...) Pour certains, la CNV - la "Communication
Non-Violente" - permet de créer des rapports de couple plus profonds
et plus attentifs. Pour d'autres, elle permet d'établir des relations
plus efficaces dans leur vie professionnelle. La CNV est en fait une pratique
qui peut être efficacement appliquée à tous les niveaux
de communication et à toutes sortes de situations : relations de couple,
relations familiales, milieu scolaire, milieu professionnel, relation thérapeutique,
négociations diplomatiques et relations d'affaires, résolution
de conflits et différends de toutes sortes (...) Dans les nombreuses
communautés déchirées par des conflits violents ou de graves
tensions ethniques, religieuses ou politiques, la CNV se révèle
être un outil précieux pour former des citoyens oeuvrant pour la
paix ! ...
Mais si la CNV est efficace pour mieux communiquer et ainsi nous relier aux
autres, consciemment (car nous sommes déjà tous liés les
uns aux autres, que nous en ayons conscience ou non), elle permet aussi de mieux
communiquer... avec nous-mêmes ! Grâce à la Communication
Non-Violente, nous prenons également conscience que nous avons tous assimilé
un certain nombre de choses qui nous limitent en tant qu'êtres humains
; nous les tenons de parents, de professeurs, de prêtres ou d'autres personnes
animées des meilleures intentions du monde. Transmis au cours des générations
et des siècles, cet héritage culturel - destructeur pour une bonne
part - a si bien pénétré notre vie que nous n'en sommes
même plus conscients. (Dans notre supplément spécial, nous
vous informons sur l'un des aspects majeurs de ce conditionnement : le "Filtre
de Perception" !)
Et l'on ne peut parler de cette nouvelle conscience sur la communication
et l'éthique relationnelles, sans attirer l'attention sur un chapitre
très important du livre de James Redfield "La Prophétie des
Andes" ; nous ne citerons pas ici de phrases de ce "roman
", mais d'un ouvrage qui en est son complément indispensable, "Les
leçons de vie de la Prophétie des Andes" : Le Manuscrit
prédit que l'évolution va s'accélérer au fur et
à mesure que les individus commenceront, dans leurs rencontres, à
utiliser l'énergie d'une manière nouvelle (la septième
révélation ayant montré comment entrer dans le flux d'énergie,
en restant à l'écoute des messages intérieurs et extérieurs)
(...) La huitième révélation concerne la manière
d'accélérer ce flux en adoptant une nouvelle attitude à
l'égard d'autrui : les enfants, les compagnons ou compagnes, les ami(e)s
et les inconnus. Comme les phénomènes de synchronicité
nous parviennent en général à travers les autres, la huitième
révélation précise la manière d'améliorer
ces contacts pour que l'information circule plus facilement. Si nous apprenons
à rendre nos relations plus conscientes, notre évolution personnelle
et celle de la génération qui vient - nos enfants - feront un
grand pas en avant, parce que, étant devenus des êtres complets,
nous utiliserons toutes nos capacités. Cette révélation
traite de nombreux types de relations humaines, y compris des relations amoureuses,
des liens entre parents et enfants, et de la dynamique des groupes (...) En
projetant de l'énergie, nous pouvons nous aider les uns les autres à
envoyer et à recevoir des messages.
Quand nous nous élevons ainsi mutuellement, nous évitons
d'entrer dans la compétition pour l'énergie évoquée
dans la quatrième révélation (...)
Selon le Manuscrit, il n'existe pas de rencontres fortuites. Quiconque
entre dans notre vie le fait pour une raison précise, il détient
un message pour nous (...) Tout en devenant plus conscients des occasions qui
s'offrent dans les rencontres apparemment fortuites, nous devons apprendre à
éviter les mécanismes de domination pour échapper aux luttes
de pouvoir qui empêchent l'échange des messages. Ayant appris à
identifier le mécanisme de domination, nous ne déclencherons pas
notre mécanisme de défense. En regardant au-delà du mécanisme
de domination et en envoyant à l'interlocuteur autant d'énergie
que possible (c'est à dire de l'empathie et de l'amour ! (NDLR)),
nous accroîtrons la possibilité de recevoir des messages chargés
de sens ! (...)
La huitième révélation nous rappelle également
que l'évolution de chacun de nous peut être retardée s'il
devient dépendant de l'énergie d'une autre personne, au lieu d'en
recevoir par sa propre connexion divine. Dans le processus qui nous fait "tomber
amoureux", on se sent plein d'énergie et épanoui. Tout semble
soudain exceptionnel ; les couleurs sont plus vives, nous nous sentons plus
intelligent et plus attirant, la vie recèle de nouvelles promesses...
Souhaitant accroître cette vitalité qui nous fait planer, nous
voulons garder cette personne magique dans notre vie pour conserver cette sensation.
Mais quand nous limitons le flux de notre énergie vers notre partenaire,
nous nous coupons de notre source universelle d'énergie et attendons
que l'autre nous satisfasse totalement. Cette attente finit tôt ou tard
par épuiser les deux êtres, et la vieille compétition pour
l'acquisition d'énergie recommence. Tels des enfants affamés,
nous exigeons la satisfaction de nos besoin. Nous nous concentrons alors sur
l'autre comme s'il était la source de notre problème, et nous
recourons à nos mécanismes de domination pour intimider, interroger,
devenir indifférent, ou jouer les victimes... afin de lui voler le peu
d'énergie qu'il lui reste ! (...)
Lorsque notre conscience progressera, nous nous rendrons compte que l'énergie obtenue de cette façon ne dure pas très longtemps, puis nous découvrirons que la véritable énergie que nous cherchons provient d'une source universelle, et que nous n'avons donc pas besoin de la soutirer à une autre personne. Plus nous comprendrons notre tendance à vouloir contrôler, affaiblir, devancer et soupçonner les autres - ou leur complaire -, plus rapidement nous nous débarrasserons de ces habitudes (...) Comme la première et la quatrième révélation le montrent clairement, l'échange d'énergie se produit de façon si constante et si universelle que nous en sommes à peine conscients... jusqu'au moment où nous percevons que notre énergie se vide (...) Les êtres humains se sont souvent coupés eux-mêmes d'une connexion intérieure avec cette énergie mystique. Le résultat est que nous avons eu tendance à nous sentir faibles et peu sûrs de nous-mêmes, et que nous avons souvent cherché à récupérer des forces en nous procurant de l'énergie auprès d'autres êtres humains. Nous le faisons en cherchant à manipuler ou à absorber l'attention de l'autre. Si nous pouvons forcer son attention, alors nous sentons qu'il nous donne du tonus, nous rend plus forts grâce à son énergie, mais évidemment cela l'affaiblit. Souvent, les autres réagissent contre cette usurpation de leur force, créant ainsi une lutte de pouvoir.
Tous les conflits en ce monde proviennent de cette lutte pour l'énergie !...
Et qu'est donc cette énergie tant recherchée ?
Celle dans laquelle nous baignons tous, et qu'ont su si bien utiliser ces
jardiniers de Findhorn dont nous parlons dans notre dossier spécial "Du
Filtre de Perception à la compréhension de l'Harmonie universelle
!"
La troisième révélation de la prophétie des Andes
par exemple, nous apprend à voir cette énergie invisible - l'aura
! - qui entoure aussi bien les membres du règne animal (dont les êtres
humains), que ceux du règne végétal, et même minéral...
Certains d'entre nous voient déjà ces champs énergétiques,
et il est certain que beaucoup d'autres le verront dans un proche avenir ...
quand ils sauront se relier de nouveau à la source d'énergie divine
!...
Au fait, saviez-vous qu'en "Analyse Transactionnelle" (mise au
point par le Dr. Éric Berne), les échanges d'énergie -
via des sentiments positifs -, sont appelés : des caresses
... Ce qui nous amène donc à compléter cet article en parlant
d'un autre ouvrage que l'on nous a offert récemment : "Le Toucher
Relationnel" (du Dr. Martine Montalescot, aux éditions Dangles).
Non, il ne s'agit pas seulement du "toucher tactile", qui ne manque
jamais de susciter des allusions grivoises et somme toute débiles, mais
d'apprendre à toucher du regard, du coeur, de la parole, de l'écoute,
de l'attitude... Autant de "touchers" qui permettent d'affiner notre
compréhension des niveaux de communication, depuis les sens physiques...
jusqu'à l'aspect énergétique !!!
Enfin, pour terminer cet article, voici un poème que nous trouvons personnellement merveilleux, issu du n 1 de "l'Unité Humaine" (organe de "L'Alliance Universelle" sise à Toulon, 73 avenue de la Résistance, 83000) :
Mon père et ma mère, que j'aime,
pour votre anniversaire de mariage,
je vous souhaite
d'apprendre à vieillir ensemble.
Je souhaite que vous vous mettiez
à vous écouter et à vous entendre ;
à ne pas penser l'un pour l'autre,
ni l'un à la place de l'autre ;
à ne pas imaginer,
car on imagine souvent et facilement, à tort, ce que va penser ou dire
ou réagir l'autre.
Apprenez à changer
les mauvaises habitudes de comportement que la vie vous a fait adopter
l'un en face de l'autre.
Décidez de ne plus fonctionner par orgueil : en amour, il n'y a ni perdant
ni gagnant ;
il y a juste à chercher à "être bien moi"
et "être bien moi avec toi" :
qu'est-ce que je peux faire pour sourire
et te communiquer mon envie de sourire ?
Au diable le passé ou, plutôt, les attitudes passées.
Ne regrettons pas le passé ; ne le transformons pas en "temps perdu"
:
le temps n'est jamais perdu qui nous apporte l'expérience, la connaissance
;
mettons le maintenant à profit
pour transformer notre présent.
Choisissons de devenir présent l'un pour l'autre et rappelons-nous
que le mot "présent" a aussi le sens de cadeau...
Qu'est-ce que je peux faire pour que ma présence soit un cadeau pour
toi ?
Décidez que vous ne voulez plus vous passer du sourire de l'autre
et cherchez,
cherchez tous les deux,
tout ce que vous pouvez faire
pour provoquer chez l'autre
une irrésistible envie de sourire.
SOYEZ HEUREUX !!!
Pour de plus amples informations sur la Communication Non Violente : introduction à la C.N.V.
Et un disque où l'interprète chante la Non-Violence : voir notre rubrique Coups de Coeur
Nous avons brûlé la Terre... et nous continuons !
Les fidèles de "l'A.G.N.V.S." connaissent bien Michel
Remy, dont "Nous avons brûlé la terre" en 1954 (ouvrage
présenté dans "La Vie Claire" du 21 décembre
1953, réédité en 68 avec un chapitre complémentaire
sur la "Reconversion biologique"), est à l'origine du lancement
de l'agriculture biologique !
Avant de retrouver des extraits de ce qu'il écrivait dans "La Vie Claire" de Henri-Charles Geffroy, voici la lettre que Michel Remy nous a envoyée le 21 mars 2000 :
Je lis toujours avec grand intérêt les bulletins que vous m'adressez, et qui me rappellent la grande époque de La Vie Claire . Permettez-moi une suggestion à propos de leur contenu : dans la conjoncture actuelle de montée en puissance de l'écologie, et de sa récupération par des groupuscules politiciens il me semblerait souhaitable de consacrer une grande partie du bulletin à décrire l'effondrement biosocial en cours, qu'appelle la destruction universelle de la biosphère, par exemple la désertification en cours de l'Afrique et des zones méditerranéennes. Il est vrai que les informations grand public commencent à s'y intéresser, mais sans aller au fond des choses. Personne à ma connaissance, par exemple, ne s'intéresse à l'étude de processus écologiques de cause à effet tels que : dégradation radicale de la valeur nutritionnelle du pain (aliment de base) par blutage des farines = généralisation de la boulimie = viandisme = agriculture productiviste = importations alimentaires = pillage des pays du tiers monde = dégradations écologiques = désertification !
(...) Le 1er janvier 2001 débutera un millénaire complètement déstabilisé : richesse et pauvreté, famines et obésités, catastrophes météorologiques, conflits ethniques, jeunesses déprimées et révoltées, surpopulation et dénatalité, désertification, raréfaction de la faune océanique, surpeuplement hospitalier, dépeuplement des campagnes, pollutions, pédophilie, chômage, terrorisme, esclavage des enfants, multiplication des handicapés physiques et psychiques, etc. Certains bien pensants dénoncent ces décadences et réclament un sursaut. En vain : ça occupe mais ça ne sert à rien. Nous sommes dans le piège de la décadence, comme d'autres avant nous. Quand on est dans un piège, inutile de gémir : il faut trouver comment il fonctionne. En l'occurence, quoi de commun entre désordres sociaux et dépeuplement des océans, entre pauvreté et catastrophes météorologiques, entre chômage et pollutions, entre pédophilie et raréfaction de la faune océanique, entre dénatalité et désertification ?
C'est le fond du problème que H.-Ch. Geffroy soulevait dans le journal La Vie Claire, et dans le désert. Maintenant, on ne peut plus l'ignorer (...) Les substances prélevées sur la nature pour alimenter les villes ne sont pas recyclées. D'où appauvrissement et épuisement progressif de la source : la terre !
Quantitativement, ce système appelle toujours des défrichements alimentaires et finalement la désertification (Grèce, Sicile, Maghreb, Sahel, etc.). Qualitativement, il appelle des maladies de carences par appauvrissement des aliments en certaines substances vitales.
Les maladies de carences ne dégradent pas seulement les fonctions physiologiques matérielles, mais aussi les fonctions organiques abstraites, intellectuelles et psychiques (psycho-spirituelles).
Le carnivorisme est une réaction instinctive collective contre cet appauvrissement des aliments naturels en substances vitales. La viande contient plus de nombreuses substances vitales que les végétaux qui ont servi à la constituer, puisqu'il faut près de 10 protéines végétales pour constituer 1 protéine animale. Mais la viande concentre aussi les substances nocives : graisses saturées, cholestérol, etc. C'est déjà un vice rédhibitoire du carnivorisme, au moins à long terme. Mais le faible rendement nutritionnel du carnivorisme est aussi rédhibitoire en développement démographique. Comme le nucléaire, il sacrifie l'avenir. Il appelle l'intensification de l'exploitation des ressources naturelles, de la biomasse terrestre et océanique, non seulement sans éliminer les conséquences physiologiques et immatérielles des carences de substances vitales, mais au contraire en les généralisant à terme. C'est le piège de la décadence biosociale de la Rome antique, dont les symptômes classiques se généralisent.
Seule chance d'en sortir : renoncer au palliatif fallacieux du carnivorisme, et reconstruire la vigueur originelle de la nature originelle au service de tous les êtres vivants : agriculture biologique + alimentation saine.
Il est grand temps ! Tout le reste est du palliatif à court terme (...) Bon courage pour continuer inlassablement le travail que vous avez entrepris...
Un témoignage historique édifiant !
Voici ce que Michel Remy écrivait déjà il y a presque 50 ans, dans "La Vie Claire" du 21 juin 1953 :
... Au total, il est possible d'augmenter la production agricole de plus de 50%, rien qu'en évitant de gaspiller les richesses naturelles. Encore ce chiffre ne tient-il pas compte de ce que la reconstruction de la terre végétale et de la végétation entraînerait une diminution massive des parasites, qui, au dire des experts, détruisent actuellement la moitié des récoltes escomptées chaque année.
La quantité produite souffre énormément du gaspillage,
mais la qualité des récoltes en souffre encore plus, ce qui est
très grave, car la qualité de l'alimentation conditionne la force
et la santé de la population (...) Il ne faut pas oublier que la
généralisation actuelle des maladies est due à l'appauvrissement
de la terre en certains éléments, et à la croyance
erronée développée par la médecine du siècle
dernier, que les maladies sont des accidents inévitables, qu'on ne peut
qu'essayer de soigner quand elles font leur apparition. Cette mentalité
résignée nous coûte actuellement des centaines de milliards
par an de frais de Sécurité sociale et autres, qui n'existeraient
pas si la France ne gaspillait pas follement la richesse de son sol.
Le gaspillage de la fertilité n'a d'égal que celui des produits
alimentaires dans leur utilisation. On enlève du pain les éléments
les plus importants de la graine, le germe et l'assise corticale. On transforme
le sucre du raisin et des fruits en alcool, qui n'est pas un aliment mais un
excitant et un poison corrosif, dont l'usage coûte à la France
400 milliards par an.
Privé de fruits et de blé, notre organisme réclame une autre nourriture. On lui offre la viande dont la valeur alimentaire réelle est tellement faible qu'il faudrait pour nourrir un homme exclusivement de viande, la production totale de plusieurs hectares de prés, alors que le blé fourni par un seul hectare de terre, convenablement utilisé, permet de nourrir 5 à 6 personnes.
(On peut retrouver encore bien d'autres chiffres aussi révélateurs dans notre dossier "Sagesse Alimentaire ; Intelligence et Conscience", tels : À valeur nutritive égale, la même quantité de céréales qui une fois transformée en viande nourrit une seule personne, en nourrirait 7 si on la consommait directement, et près de 20 si on la faisait préalablement germer... sans même parler du gain qualitatif suivant ce gain quantitatif / Rien qu'aux États-Unis, l'industrie de la viande est responsable de la perte de 85% de la couche fertile, elle utilise près de la moitié de l'eau du pays, et produit vingt fois plus d'excréments que toute la population américaine... tandis que ce seul bétail américain mange en céréales et en soja des quantités qui pourraient permettre de nourrir cinq fois la population humaine des États-Unis ! / En 1974, si les américains avaient mangé 35% de viande en moins, 32 millions d'hectares de terre servant à l'alimentation du bétail auraient été libérées, de quoi planter du soja sur 5 % de cette surface pour restituer aux Américains les protéines dont ils auraient besoin. Sur les 95% de la surface restante, on aurait pu planter des végétaux à croissance rapide. Cette Biomasse aurait alimenté 255 centrales thermiques de 1000 Mégawatts... / Si, dans un herbage destiné à l'élevage des animaux de boucherie, on faisait pousser des céréales, on obtiendrait dix fois plus de nourriture (en poids) qu'avec la chair des animaux, et cent fois plus si l'on y cultivait des légumes ... Données déjà bien édifiantes, que l'on peut compléter par celles de notre dossier de ce jour "L'Homme et son environnement naturel" : Sur un hectare de terrain qui ne peut "produire" que 250 kg de Boeuf, sachant qu'il faut en moyenne 20 kg de saines protéines végétales pour n'obtenir qu'un kg de pathogènes protéines de Boeuf, on pourrait y récolter 30.000 kg de Carottes, 50.000 kg de Tomates, 10.000 kg de Haricots vert, 60.000 kg de Céleri, 20.000 kg de Pommes, 5.000 kg de Cerises (si riches en précieuse Vitamine C), etc. (N.D.L.R.))
Le remplacement du blé par la viande est une des causes essentielles de l'asphyxie de la production française, du déclenchement de la course entre les salaires et les prix, et de la généralisation des maladies .
On reste étonné par la diversité et l'ampleur des méthodes employées pour dilapider les ressources du sol de France, sur lequel reposa, pendant des dizaines de générations la culture intellectuelle de l'Europe (...) Au lieu de gratter la terre avec avidité, donnons-lui tous nos soins pour empêcher que se perdent toutes les richesses qu'elle ne demande qu'à nous fournir, et la France redeviendra le pays de l'opulence, de la joie et de la santé...
-------------------------------------
Et nous y rajouterons encore son témoignage publié par "La
Vie Claire" du 21 février 1953, dans un article intitulé
"Tempête sur l'Europe" (qui n'est pas sans rappeler notre propre
éditorial et notre Dossier du 11 février (cf : "Les
Leçons de la Nature" et "La
Leçon de St-Pierre !"), suite à une tempête aussi
ravageuse que celle que nous avons connue en décembre dernier :
A la suite des catastrophes de ces dernières années, en particulier des inondations et des sécheresses, dont l'amplitude et la fréquence ont une nette tendance à augmenter, certains commencent à se demander si l'Europe ne va pas connaître à son tour de semblables cataclysmes (...) C'est à la suite de déboisements trop importants que les tempêtes firent leur apparition sur le territoire des E.U.A., et sur les mers littorales. Il y a deux cent ans, la forêt recouvrait plus de trois quart de leur surface. Un déboisement extraordinairement intense et rapide fut entrepris par les colons pour mettre en culture d'immenses territoires qui rapportaient beaucoup à peu de frais. Ce déboisement fut poursuivi jusqu'à ce que, très récemment, les Américains s'aperçoivent qu'il était la cause des catastrophes qui s'abattaient sur leur pays avec une fréquence et une puissance de plus en plus grandes (...)
Ce ne sont pas que les conséquences climatiques de la folie de certains américains qui furent à l'origine de cette prise de conscience, mais aussi les actes courageux de quelques autres américains, qui, tels Rachel Carlson (auteur de l'historique ouvrage "Le printemps silencieux") ou Richard Bach (le père de "Jonathan Livingston le Goéland"), surent apporter quelques lueurs de lucidité aux mentalités abruties de leurs compatriotes ; il faut découvrir le combat admirable que mena Richard Bach contre cette déforestation massive, qu'il retrace dans son magnifique - et magique - ouvrage autobiographique : "Un Pont sur l'Infini ".
Alors que la rapidité du déboisement et la progression foudroyante
des tempêtes qui en résultaient permirent aux Américains
de faire facilement la relation de cause à effet, les choses se passèrent
autrement en Europe, où beaucoup croient encore que la tempête
est un phénomène normal (...) L'histoire nous apprend que la Gaule
était autrefois couverte de forêts. La statistique nous apprend
que 17% seulement du territoire actuel de la France sont boisés. L'observation
nous montre que les forêts actuelles sont trois fois moins touffues que
les forêts inexploitées d'autrefois, et le bon sens permet de prévoir
que la fine dentelle des forêts restantes qui doivent fournir le bois
nécessaire à une population de plus en plus nombreuse et de plus
en plus industrialisée, risquent fort de disparaître rapidement
sous la hache des bûcherons, ou la morsure des scies mécaniques.
Dans ces conditions, les tempêtes qui commencent à se déchaîner de ce côté de l'océan risquent fort d'écraser un jour nos provinces de leur puissance irrésistible.
(...) Quand un pays voit son sol détruit et emporté par les eaux
et le vent, sa fin approche, et il est sur le point d'être la proie sans
défense des famines, des maladies de sous-alimentation, et des épidémies.
En Europe, nous assistons actuellement au prélude de ce troisième
et dernier acte. La lente et imprudente destruction d'une trop grande proportion
des forêts, et de l'humus superficiel des terres arables, commence à
produire des effets sensibles, en particulier sur l'évolution des climats
(...) Chaque année voit la destruction d'immenses forêts et de
trois millions d'hectares de terres fertiles, transformées en steppes
désertiques ou en roches dénudées. Si l'homme ne prend
pas conscience de tout cela rapidement, et n'oriente pas enfin ses efforts à
la reconstruction des richesses naturelles et à leur protection, des
destructions trop importantes entraîneraient un jour l'apparition de catastrophes
générales analogues au déluge biblique, et rendraient vains
tous ses efforts pour lutter contre les éléments déchaînés
par lui.
(On constate aujourd'hui que, grâce à ce cri d'alarme, et au développement inespéré de l'Agriculture Biologique authentique - ce qui n'a rien à voir avec cette pseudo agriculture naturelle dite "raisonnée" actuellement promue par nos politiciens -, les catastrophes annoncées ont été, non pas éliminées malheureusement, mais retardées. Néanmoins, les hommes ont encore beaucoup à faire pour éviter cette grande colère de la Nature... et l'on peut affirmer qu'ils ne pourront y échapper qu'en abandonnant leur passion gustative pour les cadavres et la chair sanguinolente - qui emplit leur environnement de tonnes de plomb et de fleuves de sang -, pour retrouver plutôt l'amour des fruits des arbres et des fruits de la terre ! (N.D.L.R.) )
La violence de la tempête fut telle - en janvier 1953 - qu'elle emporta des digues qui avaient supporté l'assaut des vagues pendant des centaines d'années. En quelques heures, des milliers de fermes inondées et détruites. Des villes furent submergées et des milliers de personnes noyées. Des dizaines de milliers de sans-abri, des milliards de dégâts, tel est le bilan de la dernière tempête. Le vent poussant les flots au cours d'une très haute marée, détruisit tout sur son passage...
Ce n'est pas la première fois que des catastrophes météorologiques s'abattent sur l'Europe. Il y a quelques années, les inondations ravagèrent l'est et le sud-ouest de la France, et l'Italie du nord, puis la sécheresse provoqua une immense épidémie de fièvre aphteuse.
Mais l'élément nouveau est l'ampleur et la brutalité de la catastrophe, dont on ne trouve l'équivalent dans l'histoire récente qu'aux E.U.A., avant la deuxième guerre mondiale. La radio annonça un jour au peuple américain que 70.000 km2 de son pays étaient recouverts par les eaux, à la suite des tempêtes et des inondations consécutives. La terre de 50.000 fermes était détruite et emportée par les eaux furieuses. Une autre fois, à la suite de la sécheresse, le vent arracha et emporta la terre cultivable d'un territoire grand comme la France, pour en recouvrir des villes ou d'autres territoires, ou la jeter à la mer. Un nuage de poussière de 1000 km de large et de plusieurs milliers de kilomètres de profondeur répandit les ténèbres sur une partie du pays...
Le végétarisme face à l'Histoire
L'alimentation "non-violente" : clé de l'évolution humaine... et de la Paix du Monde !
Dans l'encart spécial de notre dernière Lettre
de l'AGNVS (datée du 4 octobre), intitulé "Chasse : la Vérité
!", nous avons cité le grand historien grec Hérodote affirmant
que les nations à l'alimentation carnée étaient : "enclines
aux querelles et à entretenir des relations empreintes d'aliénations
de toutes sortes " (donc, évidemment : conflits et guerres
pour toutes les raisons possibles et imaginables), tandis que : "les
cultures végétariennes surpassaient les cultures se nourrissant
de viande quant à l'art, la science et le développement spirituel
"...
Suite à ces observations, des lecteurs nous ont fait savoir que notre
société, malgré son écrasante majorité de
"carnassiers " (!), avait pourtant atteint un stade de
développement artistique et scientifique extraordinaire, sans même
tenir compte du "bond spirituel" que s'apprête à accomplir
l'humanité, ce qui tendrait donc à infirmer cette dernière
affirmation d'Hérodote...
En ce qui concerne le premier point souligné par Hérodote,
rappelons simplement ces deux messages :
- Pythagore : Tant que l'homme continuera à être le destructeur
impitoyable des êtres animés des plans inférieurs, il ne
connaîtra ni la santé, ni la paix. Car celui qui sème le
meurtre et la douleur ne peut, en effet, récolter la joie et l'amour
!
L'habitude de la tuerie et par là même la nourriture carnée
sont incompatibles avec les espoirs de bonheur universel...
- Seattle (le grand Chef Amérindien) : Tout ce qui advient aux
bêtes advient bientôt à l'homme. Toutes les choses sont liées
Car oui : Toutes les choses sont liées ! Et chaque crime que l'homme commet - directement ou par procuration - contre ses "frères" animaux retombe inévitablement contre lui-même, ses proches, ou ses descendants !! C'est là une loi incontournable de notre Univers, et le nier ou l'ignorer n'y change rien. Tant que les hommes continueront à défier cette loi "céleste", les maladies, les catastrophes, les accidents, les guerres, la violence (et les aliénations de toutes sortes), les souffrances, ... tout cela continuera et même, malheureusement, s'intensifiera !! (Rien n'arrive par hasard, pas même les accidents, et moins encore ces "colères" de la nature, qui semblent se multiplier actuellement !)
En ce qui concerne le second point souligné par Hérodote, il est vrai, malheureusement, que les végétariens ne sont qu'une minorité, mais attention, il ne s'agit là que d'une minorité quantitative. Si l'on regarde plus attentivement du côté de la qualité, alors là, "y-a pas photo " : les végétariens représentent véritablement l'élite de l'Humanité (et on peut même se demander si, sans eux, les hommes n'en seraient pas encore à tailler des silex au fond de leurs grottes préhistoriques !!!)
Voici, initialement inspirée du livre du Dr.
Edmond Bertholet "Végétarisme et Spiritualisme",
une liste de grands végétariens, qui, quoique très incomplète,
se montre déjà bien éloquente :
Pythagore, Diogène,
Socrate, Platon, Hippocrate, Sénèque, Aristote, Plutarque, Shelley,
Tolstoï, Mark Twain, Emerson, Charles Dickens, Thoreau, Charles Darwin,
Thomas Jefferson, Georges Bernard Shaw, Jung, H.G. Wells, Benjamin Franklin,
Bossuet, Bacon, Lamartine, Byron, Cuvier, Edison, Michelet, Diderot, Ibsen,
Schiller, Victor Hugo, Condorcet, Chopin, Wagner, Voltaire, Tagore, Schopenhauer,
Hermann Hesse, Albert Schweitzer, Romain Rolland, Tennyson, Disraeli, Ruskin,
Lanza Del Vasto, Jean Rostand, Alexis Carrel, Jacques de Marquette, Henri-Charles
Geffroy, Raymond Dextreit... et les grands "Envoyés de Dieu
" : Moïse, Jésus, Mahomet, Bouddha, Zarathoustra, St François
d'Assise, St Jean Chrysostome, St Benoît (fondateur des Bénédictins),
Clément d'Alexandrie, Cagliostro, Ohsawa, Deunov, Sri Chinmoy, Gandhi,
Krishnamurti, le(s) Dalaï Lama, Aïvanhov, Ha'nish (fondateur de l'école
de vie "Mazdaznan ", spiritualiste et scientifique pluri-disciplinaire),
Rudolf Steiner (lui aussi un génie des Sciences et de la spiritualité,
fondateur notamment de la Biodynamie), Peter et Eileen Caddy (fondateurs des
féeriques "Jardins de Findhorn"), Richard Bach (le "père"
de Jonathan Livingston le goéland), et bien d'autres, dont les célèbres
"peuples à centenaires " : Hounzas, Abkhases,
Azerbaïdjanais, Caraï-Guarani, etc.
Et encore : Léonard de Vinci, Isaac Newton, Montaigne, Blaise Pascal, Goethe, Albert Einstein, Nikola Tesla (à l'origine de toute l'évolution technologique actuelle), Swedenborg (lui aussi un immense savant, scientifique de génie et grand spiritualiste), Lejzer Zamenhof (formidable linguiste fondateur de l'Espéranto, surdoué qui connaissait déjà en bas âge le russe, le polonais, le yiddish et l'hébreu, puis le français, l'allemand, et de nombreuses autres encore. Il avait découvert très tôt qu'une langue n'était pas qu'une suite de mots, mais aussi une structure qui influençait profondément la façon de penser), Alexandre Grothendieck (le plus grand génie mathématicien de ce siècle), Edmond Bordeaux Szekely (Scientifique pluri-disciplinaire, il connaissait aussi le sanscrit, l'araméen, le grec, le latin et plus d'une dizaine de langues modernes. Il écrivit une centaine d'ouvrages, pendant qu'il fondait un grand "Centre de Santé" en Californie basé sur les pratiques des Esséniens, cette communauté originelle de Jésus dont il avait traduit les manuscrits que l'on peut trouver de nos jours sous le titre "Vivre en Harmonie avec l'Univers" (éditions Vivez Soleil)), le célèbre Pr. Théodore Monod, les Dr. ès Sciences Jacqueline Bousquet et Gabriel Cousens, le dynamique Dr. Alain Scohy, et tant d'autres de la même envergure (dont le créateur d'Apple : Steve Jobs, et même, dans ses meilleurs années, l'autre grand surdoué de l'informatique : Bill Gates!) ...
Il y a aussi un nombre très important d'artistes et musiciens végétariens,
dont l'un des plus grands de ce siècle : Paul McCartney !
(et Sting,
Jimmy Sommerville, Yehudi Menuhin, ...) Parmi les acteurs, citons Robert Redford,
Richard Gere, Stallone, David Duchovny (série "X-Files"), Richard
Dean Anderson (séries "Mac Gyver" et "Stargate, la porte
des étoiles"), ...
Et chez les comédiennes, chanteuses ou danseuses, on peut aussi constater - selon la liste d' "Alliance Végétarienne" (Beauregard, 85240 St-Hilaire des Loges) -, qu'elles sont parmi les plus éblouissantes : Leslie Parrish (inspiratrice du fascinant ouvrage de Richard Bach "Un Pont sur l'Infini"), Kim Basinger, Annette O'Toole, Carolyn Carlson, Joanna Lumley, Daphne Zuniga, Brooke Shield, Lyndsay Wagner ("Super Jaimie"), ...
En ce qui concerne le mythe des protéines carnées "indispensables
à la musculature ", de nombreuses expériences ont
démontré la supériorité indéniable des protéines
végétales qui assurent également une bien meilleure santé
(à condition que les végétariens sachent manger de
manière équilibrée, des produits complets, non carencés,
et exempts de produits chimiques !) ...
Avons-nous déjà oublié ces grands champions sportifs, tels : Dave Scott (le seul athlète à avoir remporté 4 fois le légendaire triathlon Ironman d'Hawaï), Sixto Linares (recordman mondial du plus long triathlon en une seule journée), Robert Sweetgall (le meilleur marcheur athlétique au monde), Edwin Moses (champion olympique du saut de haies, aucun autre homme dans l'histoire n'a dominé pareillement sa discipline), Murray Rose (le plus grand nageur de tous les temps, plusieurs fois médaille d'or aux jeux olympiques), Bill Pickering (qui a pulvérisé les records mondiaux des traversées de la Manche et du canal de Bristol à la nage), Ridgely Abele (champion du monde de Karaté, ceinture noire cinquième dan), Pierreo Verot (qui détient le record mondial d'endurance pour la descente en ski). Et encore : les spectaculaires coureurs Karl Mann et Kohelmalen, le lutteur François Paradis, le boxeur Tuney, les champions de natation James et Jonathan Donato, et John Weissmuller ("Tarzan"), les champions cyclistes Robert Millar et le légendaire Fausto Coppi le marathonien Alain Mimoun, le tennisman Ivan Lendl, la patineuse Surya Bonaly, les grands culturistes Andreas Cahling, Stan Prince, Roy Hilligan..., l'éblouissant coureur Paavo Nurmi (9 médailles d'or en 3 jeux olympiques et une vingtaine de records mondiaux), ainsi que Carl Lewis (8 médailles d'or aux J.O.), et bien d'autres encore, que l'on peut découvrir dans l'ouvrage de John Robbins "Se nourrir sans faire souffrir" (et l'on sait par ailleurs que tous les grands athlètes grecs des jeux olympiques de l'antiquité étaient aussi des végétariens exclusifs.)
De son côté, le très spirituel végétarien Sri Chinmoy, non content de multiplier les "exploits" dans les domaines de la créativité littéraire et artistique, s'amuse également à multiplier les exploits sportifs dans les domaines du décathlon, du marathon et de l'haltérophilie, décollant même de ses supports une haltère de plus de 3 tonnes !... On peut aussi mentionner ces incroyables "escaladeurs aux mains nues" : Edlinger, et Isabelle Patissier. Et sans oublier notre formidable "cycliste de la paix ", Georges Krassovsky, qui, à 70 ans passés, parcourait encore allègrement des milliers de kilomètres en vélo à travers l'Europe pour parler de fraternité, d'harmonie, de respect de la vie, etc. (et qui continue de plus bel avec le fameux "Pacte de l'An 2000", qui s'étend de plus en plus dans le monde entier!!!).
Parmi ces personnalités végétariennes moins célèbres (!), on peut aussi mentionner la suissesse Natascha Badman, la première femme européenne à avoir gagné le Triathlon de Hawaii en 1998 (4 km de natation, 180 km à vélo, et 42 km en courant, sous un soleil torride de 40 ). Son entraîneur Toni Hasler affirme même : "Dans le sport de haut niveau, surtout l'athlétisme d'endurance, la nutrition végétarienne se répand de plus en plus ..."
Tout cela ne fait-il pas réfléchir ?
Combien de temps encore, sous prétexte de prétendues "habitude
ancestrale", ou "nécessité physiologique", les
êtres humains continueront leur cannibalisme envers leurs "frères"
prétendument inférieurs ?! Voici l'extrait d'un important ouvrage
du début du siècle, écrit par Sir William Earnsham Cooper,
"La Culpabilité Sanguinaire de la Chrétienté"
:
Aussi bien dans l'ancienne terre de Cham, et plus à l'Est
encore, en Syrie, en Perse, aux Indes, en Chine et dans les Iles Japonaises,
la nourriture de l'homme occupa le temps et l'attention de plus d'un écrivain,
tandis que Moïse, et les héritiers descendants d'Israël, reconnurent
l'importance de la question 1300 ans avant J.C. (...) Plus tard, Grecs et Romains,
sous l'influence de leurs poètes et de leurs philosophes Hésiode,
Pythagore, Socrate, Plutarque, Ovide, Sénèque et autres, donnèrent
une prédominance considérable au sujet (...) Hésiode, qui
apparut environ neuf cents ans avant le Christ, fut un des premiers de la grande
lignée des Penseurs Grecs se rendant compte de l'énorme importance
d'un régime salutaire qui fût exempt de cette chair animale corruptive
(...) Sur le fameux plateau d'Arcadie, au milieu du Péloponèse,
vécurent pendant bien des siècles ces Arcadiens que célébrèrent
les Grecs pour leur simplicité de caractère et la hardiesse de
leur structure. Race industrieuse et rustique, ils n'en étaient pas moins
considérés comme guerriers courageux et adroits, musiciens de
talent, et étaient représentés par les poètes grecs
comme menant une vie idéale. Beaux par le corps ; corrects dans leurs
attitudes morales ; intrépides au combat, nobles et tendres dans la paix
de leur vie, les Arcadiens défendaient avec une grande sincérité
leur régime alimentaire : les Arcadiens étaient de purs végétariens
! (...)
Environ quatre cents ans après Hésiode apparut Pythagore, et l'on ne vit jamais philosophe plus sage sur cette terre ; il acquit de bonne heure la poésie et la musique ; il s'adonna à l'étude de l'éloquence et de l'astronomie ; et dans les exercices physiques il emporta souvent la palme pour sa force et sa dextérité. Il se révéla pour la première fois en Grèce aux Jeux Olympiques, où il obtint à 18 ans le prix de lutte. Pythagore était admiré pour son aspect vénérable : sa voix harmonieuse, son éloquence persuasive, la réputation qu'il acquit par de grands voyages et par les lauriers qu'il obtint aux Jeux Olympiques étaient des plus saines en grandeur et en importance... Il ne vivait que d'une nourriture des plus pures et des plus innocentes... et apparaissait bien supérieur au reste de l'humanité. Il défendit à ses disciples de manger de la viande... Ils rafraîchissaient leurs corps d'une alimentation légère et frugale. Son système de l'univers, au centre duquel il plaçait le soleil, et autour toutes les planètes se mouvant en des orbites elliptiques, était jugé chimérique et invraisemblable (ce ne sera qu'au XVIème siècle que les recherches approfondies en démontreront la justesse et l'incontestabilité). L'école fondée par cet ancien et éminent philosophe est reconnue de nos jours comme étant édifiée sur le plus pur système de l'éthique et des sphères les plus élevées de la pensée, et ses disciples - les Pythagoriciens - furent si respectés et si admirés qu'ils occupèrent beaucoup de situations des plus élevés de la législature et des administrations de leur pays (...) Mais Pythagore ne fut pas le premier avocat d'un régime exempt de sang, ni son premier propagateur. Poursuivons néanmoins nos investigations plus avant : Socrate, Platon, Plutarque et Ovide continuèrent cette propagande jusqu'aux temps du Christ (...) Sénèque la poursuivit jusqu'aux 1er siècle, et, après cette époque, de nombreux Pères de l'Église s'abstinrent de se nourrir de chair, dénonçant avec force son emploi. Parmi les plus notables d'entre eux nous trouvons Tertullien de Carthage, Clément d'Alexandrie, Chrysostome d'Antioche, et bien d'autres : des philosophes, par douzaines, avant et après le Christ, et des écrivains raffinés, tels que Ménandre, Héraclite, Pindare, Porphyre, ...
Prenons la Bible comme point de départ. Un examen attentif des
5 premiers chapitres de la Genèse, qui s'étend sur une période
d'environ quinze siècles, montre ce fait significatif
qu'aussi longtemps que l'homme marcha avec Dieu, ou, en d'autres termes, qu'il
obéit à la Loi - à l'égard de l'alimentation de
son corps comme à tous les égards - la race se conserva belle.
Mais, à partir du moment où il convoita les choses qui l'éloignèrent
de Dieu, ou qui, en d'autres termes, l'incitèrent à contrevenir
à la Loi - nourrissant son corps physique d'aliments défendus
et, par suite, ne lui convenant pas - les dissentiments se firent jour et les
difficultés commencèrent (...)
Ceci n'est qu'une allusion brève à une importante question, mais
sert néanmoins à montrer que, en tant que race, le peuple israélite
s'éloigna de la Grâce, ou que, en d'autres termes, par son rejet
d'une nourriture naturelle en faveur d'une nourriture non naturelle, il contrevint
à une LOI DIVINE : celui qui contrevient aux Lois de la Nature en souffre
tôt ou tard ! (...)
N'importe où, partout et en toutes saisons, le Chrétien se montre toujours cruel et malveillant envers les animaux "domestiques", pour qui, avec l'hypocrisie la plus éhontée, il dit éprouver réellement de l'amour. L'Amour ! Que connaît-il de ce divin attribut ? Qu'est-ce que cet homme ou cette femme peuvent connaître de ce terme sacré d'amour, eux dont le vicieux appétit de leur estomac réclame sa dose journalière de poison ? Cet homme ou cette femme exigent leur tribut quotidien de chair morte, et ils envoient au boucher l'ordre d'égorger ! (...) Mais au nom du ciel, délaissons cette duperie et cette hypocrisie. Admettons brutalement que le Chrétien, par ses appétits charnels, est cause du sanglant sacrifice quotidien de cette multitude de créatures de Dieu (...) ; et rendons-nous compte que les souffrances de ses victimes immolées, nécessairement crient vengeance vers le Très-Haut (...) Et nous chrétiens, mangeurs de chair, trouverons-nous que cette véhémente condamnation ne s'appliquera pas à nous, en raison de nos hypocrisies et de cet horrible trafic de sang auquel participe la plupart d'entre nous ?
Je ne jette aucune pierre ni ne condamne personne. Mais chacun doit récolter ce qu'il a semé, c'est la "Loi", et personne n'y peut échapper. Mon rôle ici n'est pas d'accuser et de juger mon prochain, mais de le prévenir de son Erreur, et de l'éclairer sur l'origine de ses maux !
Quel est le résultat de cette erreur ? Que trouvons-nous chez
les peuples chrétiens ? Y rencontrons-nous de la robustesse physique
et de fortes attaches morales, ainsi que cette gaieté de coeur et cette
légèreté de l'âme qui est l'expression extérieur
d'une joie intérieure née de l'harmonieux mélange du bien-être
physique, moral et mental de l'homme ?(...)
Non ! Nous souffrons encore ! Nous souffrons parce que nous ne comprenons pas.
Nous souffrons d'ignorance !...
Lors de notre précédente "Lettre de L'AGNVS " (de février-mars 2002), nous vous avons fait part de la candidature aux élections présidentielles de PIERRE RABHI, en ajoutant à l'affiche officielle de sa campagne, un encart spécial de notre cru démontrant sa grande intelligence du coeur, sa noblesse d'âme, et surtout son harmonieuse sagesse toute empreinte de poésie...
Quelques jours plus tard, notre grand ami Jean Peneaud, authentique pionnier de la Bio - et président de "l'Association Agrobiologique Aquitaine " - dont nous avons déjà parlé maintes fois ; notamment par un encart spécial de deux pages en février 2001, "40 ans après...", et un éditorial de deux pages également, en octobre 2000 : "Paysans, Consommateurs, Réveillez-vous !"
Notre ami Jean Peneaud donc, nous envoyait fin février un article de quatre pages que "La Vie Claire " de janvier 1991 publiait sous le titre "Croisade pour la vie... microbienne ! ", où l'on pouvait voir côte à côte les photos de Jean Peneaud et ... Pierre Rabhi ! ...
Eh oui, déjà. N'est-ce pas très symbolique ?
Et l'on peut même y ajouter le témoignage de notre ami si dynamique, qui écrivait récemment à Marie-Lise Geffroy :
Je participe au mieux aux actions du Comité de soutien de Pierre Rabhi, que je connais depuis longtemps (...) J'ai rencontré Pierre à son "CIEPAD", où ses réalisations prouvent sa grande connaissance et son amour concernant la nature. (...) J'ai réalisé des cours et conférences pour Monsieur Philippe Mailhebiau et ses amis. Et un de ses collaborateurs, Mr Olivier Clerc, de la revue "Le Lien", a souvent publié mes articles, et même fait un reportage sur mon jardin cultivé biologiquement.
Encore merci, et bravo, pour la réalisation de la lettre et de toutes les informations qu'elle apporte. (...) Ne baissons pas les bras, et continuons plus que jamais, même si nous sommes le "pot de terre" à lutter contre le "pot de fer" : les Monsanto-Novartis et Cie...
Surtout continuez à oeuvrer, à informer comme vous le faites, c'est primordial et urgent ... Nous avons déjà la satisfaction d'avoir les yeux ouverts, et de résister contre les trusts qui ne cessent de mentir pour continuer leurs oeuvres négatives et criminelles. Soutenir aussi Loïc Le Ribault est nécessaire, et son oeuvre finira par triompher !
(...) Toujours heureux de vous lire, et mes compliments et reconnaissance
pour l'oeuvre de votre Grand-Père Henri-Charles Geffroy.
J'ai eu le plaisir et l'honneur de rencontrer votre Grand-Père,
je pense dans les années 70-71, lors d'une de ses conférences
à Agen. Au cours de mes tournées de conférences tant en
France - Corse - Suisse - Italie, j'ai toujours cité l'oeuvre de votre
Grand-Père, qui avec Raoul Lemaire, avait compris l'importance du VIVANT
!... (Pour ceux qui n'auraient pas encore eu ce privilège, il
faut lire la brochure de Marie-Lise Geffroy "Henri-Charles
Geffroy et La Vie Claire, son action pour la Vie
").
Voici donc, pour accompagner cette fois encore l'affiche officielle de la campagne présidentielle de Pierre Rabhi (malgré les apparences, c'est un document très différent de celui envoyé dans le bulletin de février. Lisez-le attentivement), un extrait de cet article réalisé par Irène Cyran pour "La Vie Claire " de 1991 :
Notre santé dépend de celle de la terre qui donne - ou non - cette végétation dont notre vie a tant besoin. Avec la politique "d'exploitation" - plutôt que de "culture" - des sols, la terre s'est asphyxiée et ne produit plus la qualité. Elle risque bientôt de ne plus produire du tout... Préférer à la chimie, la vie que même un Sahélien peut entretenir pourvu qu'on lui en réapprenne le secret, telle est la démarche heureuse de Jean PENEAUD et Pierre RABHI, partis de rien voilà 30 ans. La gageure de l'an 2000 n'est-elle pas de produire de la nourriture saine, en quantité suffisante sur une planète guérie ?
Le climat est déréglé, les pollutions menacent de toute part : la planète est en danger. Parce que l'homme a lancé une OPA sur la Nature, pensant qu'il pourrait la dompter pour son profit. Or, comme l'a écrit Paul Bacon : " On ne commande à la nature qu'en obéissant à ses lois !!! ".
En effet, l'état du sol et la façon dont il est cultivé, entretenu, sont les facteurs absolus qui déterminent le régime des vents, des pluies, des eaux. Déboiser, supprimer les talus et les haies, dénuder considérablement le sol, faire appel à la monoculture pour favoriser l'utilisation de machines toujours plus lourdes et plus coûteuses qui dégradent l'aération indispensable du sol et par surcroît endettent les agriculteurs...
... Négliger l'humus, employer des engrais chimiques, des désherbants, des pesticides à des doses toujours plus élevées : conduit à asphyxier la terre, à dérégler le climat !...
(NDLR : Et ne croyons pas que "l'agriculture raisonnée
" va y changer quelque chose !!!... Son unique mérite, outre le
fait de permettre à certains exploitants à la main lourde de faire
des économies sur l'achat des traitements chimiques qu'ils appliquaient
à outrance, est de démontrer aux consommateurs inconscients -
et aux producteurs irresponsables (mais pas coupables, c'est bien connu) - qu'auparavant,
l'agriculture chimique était vraiment déraisonnable !!!!!!! ...
Comme le dit aujourd'hui Jean Peneaud :
Après avoir lancé la "lutte intégrée",
on a inventé l'agriculture raisonnée qui se met enfin à
raisonner... mais sans adopter les règles agronomiques qui ont fait la
réputation de l'agriculture biologique : les productions obtenues restent
déséquilibrées parce que surchargées en éléments
minéraux électrolytiques. Que les consommateurs utilisent les
conseils qu'ils ont pu lire au sujet de la bioélectronique, et ils mesureront
l'imposture qui leur est proposée de plus en plus fréquemment
par les milieux officiels relayés par la presse "spécialisée"
(...) Les puissantes firmes menacées par l'extension de la culture biologique
ne se contentent plus de réagir par le mépris ou le mutisme, elles
se mettent à contre-attaquer (des attaques généralement
navrantes d'ignorance et de mauvaise foi) par le truchement de "techniciens"
ou de journalistes qui se prétendent porte-paroles de l'agriculture "moderne
et compétitive", agriculture raisonnée ! (...) L'agriculture
raisonnée est un véritable leurre : polluer moins
pour polluer plus longtemps !
(D'ailleurs, les plus gros pollueurs de la planète sont parties prenantes
de l'agriculture raisonnée, c'est tout dire !)
L'agriculture biologique - comme le clame un tract diffusé depuis des années par l'AGNVS ! - est sans aucun doute : LA solution de l'avenir. Il y a longtemps qu'elle a dépassé le stade des essais. Elle a pour elle une assise scientifique sérieuse, qui ne pourra manquer de se consolider dans les années à venir.
Les recherches se poursuivent en dehors de tout appui officiel, et
la conspiration du silence bien compréhensible si l'on songe aux intérêts
en jeu (...) La terre est prise en otage par les industries et les décideurs
incompétents ou irresponsables. Nous devons la libérer (...) Il
est d'autant plus important de sauver la paysannerie que celle-ci incarne un
certain nombre de valeurs fondamentales dont la disparition serait infiniment
grave. Quelles sont ces valeurs ?... L'enracinement, l'équilibre, la
profondeur, le sens de la permanence et de la durée ; tout cela étant
le fruit du rapport direct et intime de l'homme et de la nature. De cette relation
particulière avec la nature résulte aussi une vision du monde
impliquant la soumission de l'homme à une réalité qui le
dépasse ; d'où un sens religieux naturel et une authenticité
dont on ne trouve pas ailleurs l'équivalent. Ces valeurs sont sans doute
moins vivantes dans le monde paysan d'aujourd'hui que dans celui du passé,
mais elles refleuriront vite si l'ambiance redevient favorable à leur
éclosion !... )
(Jean Peneaud, "Association Agrobiologique Aquitaine",
9 rue René Mondiet, 40 000 Mont de Marsan)
Car c'est bien le sol qui fait le climat !...
Quand la terre s'appauvrit en vie microbienne, en humus, la végétation ne pousse plus et, par interaction des différents phénomènes de la nature, l'équilibre naturel est atteint : le climat se dégrade ; par une sorte d'effet boomerang, une région se transforme en désert. "Les pays où l'agriculture était prospère - explique Jean Peneaud, agrobiologiste de longue date - l'Égypte, l'Iran, la Grèce, la Roumanie, le Brésil, la Péninsule indochinoise,... ont vu en quelques décennies la situation s'inverser, leurs capacités se restreindre et s'écrouler, au point où plusieurs d'entre eux, qui étaient encore, il y a peu de temps, excédentaires, sont devenus tout-à-coup déficitaires, certains étant même, dorénavant, inscrits au tableau de l'aide alimentaire mondiale pour nourrir leurs populations"...
Déjà, dans son énorme dossier de plus de cinquante pages
qu'il avait réalisé en février 1995, "La
Fraude des Mass-Médias (ou : petite histoire de la désinformation,
du mensonge et de l'hypocrisie) " R. Daneel Olivaw - reprenant
les informations données par le célèbre agro-biologiste
Philippe Desbrosses, auteur de "La Terre malade des hommes
" et "Le Krach Alimentaire " - nous informait
déjà, que :
Le sociologue Gustave Le Bon, dont l'ouvrage
sur "La Psychologie des foules "
est quasi-introuvable (et pour cause : il explique trop bien comment les Illuminati
manipulent les masses humaines depuis l'Antiquité !!), avait cette formule
universelle qui, selon lui, s'applique à tous les groupes humains :
" Les foules préfèrent l'illusion qui plaît
à la vérité qui dérange ! "
(NDLR : C'est ainsi que beaucoup d'individus qui se croient pourtant libres de penser et d'agir, sont enfermés dans de véritables "paralysies mentales " qui les empêchent totalement de pouvoir remettre en cause leurs croyances et leurs dogmes - aussi bien religieux que scientifiques, ou politiques ! -, tous leurs sens étant occupés à "filtrer" leur perception des choses, et à en déformer l'information ("La Lettre de l'AGNVS " de décembre 1999 consacrait justement un dossier de 4 pages à ce fameux filtre de perception, intitulé "La Spiritualité à l'aube du troisième millénaire ". ).
C'est ainsi que, lorsque notre message s'avère alors trop dérangeant
pour ceux qui se sont confortablement installés dans leurs illusoires
croyances, qu'il s'agisse de dénoncer les dogmes de l'Église,
ou ceux de l'industrie vaccinale, nucléaire, ou encore transgénique
et agro-chimique..., l'on nous rétorque alors que "nos textes
sont illisibles " (sic), "excessifs ", et
que "tout ce qui est excessif est insignifiant " !...
(?)
Que voilà donc un excellent moyen de continuer à vouloir rester ignorant tout en se donnant bonne conscience, de refuser d'évoluer et de sortir enfin dans la lumière, comme l'expliquait déjà si bien Platon dans son fameux "Mythe de la Caverne " !
Cette métaphore illustre le degré de conditionnement individuel et collectif auquel nous demeurons volontairement soumis. La mode et les préjugés sont des phénomènes grégaires auxquels nous sacrifions régulièrement pour éviter de faire des efforts de compréhension et d'originalité. Nous fonctionnons sur des échelles de valeurs qui forment la base commune de notre culture, de notre organisation sociale, de nos croyances ou de nos désirs. Or, ces valeurs sont arbitraires et servent de support adapté aux privilèges. Au Moyen-âge - et encore récemment en Inde, à la période de Gandhi -, on avait créé de toutes pièces, pour le sel, une valeur semblable à l'or. Le sel, un ingrédient aussi abondant que l'air qu'on respire. Gardé dans les forteresses, il était un objet de pouvoir et de convoitises, de trafics, d'impôts (la gabelle), de fraudes et de sanctions... à notre époque, il vaut à peine le travail de celui qui le récolte. Aujourd'hui, c'est la guerre des protéines, après avoir été celle des matières grasses au siècle dernier, qui ne sont plus un enjeu capital, et sont même tombées en désuétude, accusées de tous les méfaits sanitaires.
Quant aux protéines, elles peuvent très vite submerger la Terre : SI ON CESSE D'ORGANISER LEUR PÉNURIE !...
A titre d'anecdote, il y en a 80 tonnes par hectare au-dessus de nos têtes dans l'atmosphère, sous forme d'azote que peuvent transformer gratuitement et abondamment une famille de végétaux supérieurs très bien représentés dans la flore mondiale : les légumineuses, protéagineuses (fèves haricots pois lentilles luzerne trèfles lupins etc.) Mais voilà, elles ont disparu de nos prairies, et nous achetons nos protéines végétales à l'autre bout de la Terre, sur la base d'une autre valeur de référence : le dollar, aussi bien gardé que le sel autrefois !
... Avant que l'agriculture chimique ne vienne perturber cet équilibre, le sol était nourri de fumier, on faisait des assolements. Le sol nourrissait lui-même les récoltes et leur assurait un bon climat. Avec les apports artificiels, le sol n'est plus nourri. Les "fertilisants minéraux" solubles et les engrais de synthèse pénètrent brutalement dans les plantes sans solliciter le concours de la terre : ils les rendent sensibles aux maladies et les fonctions du sol sont anéanties. Celui-ci devient alors inapte à alimenter les récoltes et offre une nourriture carencée, déséquilibrée - même si les nutritionnistes vous proposent par ailleurs de soi-disant menus "équilibrés" -, qui conduit aux innombrables maladies affectant les hommes comme les animaux ! (...)
" Une terre équilibrée apporte la santé aux végétaux, aux animaux et aux hommes " témoigne Jean Peneaud : " Et l'homme qui sait se nourrir avec des produits naturels, énergétiques et sains, se conduit avec générosité et amour de son prochain. L'harmonie s'installe et progresse naturellement. Ainsi, nous allons vers un monde meilleur "(...)
Agriculture de pointe, l'agrobiologie s'appuie tant sur la pratique que sur la recherche et de nombreux travaux scientifiques (...) Henri-Charles Geffroy a défendu l'alimentation saine et lui a ouvert ses colonnes dès le premier numéro de "La Vie Claire", en août 1946 , en publiant de larges extraits du livre de Pierre Sauvageot "La Culture espacée du blé ", où l'auteur louait les expériences de culture sans engrais chimiques et les moyens de régénérer la terre sans appauvrir sa vitalité ! (...)
Le Pr C. Louis Kervran, biologiste, physicien et chimiste, membre actif de l'Académie des sciences de New-York, a mis en lumière une autre merveille de la nature : sa faculté de passer d'un élément dit corps simple à un autre corps simple ! C'est ce qu'on appelle les " transmutations biologiques à faible énergie " !
(NDLR : Il s'agit là d'une propriété de la matière qui était alors totalement inconnue - et aujourd'hui encore beaucoup trop méconnue - qui consistait en une possibilité, pour ce qui vit, de transformer les atomes eux-mêmes, et non pas seulement les molécules ; bref, qu'il y avait transmutation de la matière !!! (À noter que, déjà, dès 1964, date de parution du premier ouvrage du Professeur Kervran, "La Vie Claire " ne cessa de publier tout au long des années 70 et 80, non seulement des résumés de ses très nombreux ouvrages, mais aussi ses propres articles "inédits ", tout en lui organisant des interventions aux fameuses conférences de "l'Oasis" !...))
Par ailleurs, les travaux de Kervran montrent à quel point les
éléments chimiques sont préjudiciables. Par exemple, la
potasse et l'ammoniac, qui sont des antagonistes du phosphore et du magnésium,
clé de voûte du monde vivant.
L'agriculture biologique, qui prend activement la relève de l'agriculture
chimique, a devant elle un avenir certain. A condition que cette agriculture
se pratique en fonction des lois et du respect de la vie. "Car
une désintoxication du sol ne se fait pas avec quelques quintaux de fertilisants
naturels, aussi bons soient-ils... Sous prétexte qu'en culture biologique
on utilise des substances naturelles, l'on gave souvent le sol d'une façon
exagérée, provoquant des blocages, des déséquilibres
", nous avertit Jean Peneaud : "C'est encore persévérer
dans l'erreur, pour obtenir une production toujours supérieure. Il y
a des limites pour tout ce qui vit, et l'on ne peut obtenir quantité
et qualité qu'à condition de ne pas dépasser un certain
seuil..."(...)
La disparition progressive de ces micro et macro-organismes, engendrée notamment par l'utilisation d'engrais chimiques ou de pesticides,... provoque la stérilité du sol, avec toutes ses conséquences : carences, dégénérescence, maladie... (Que l'on retrouve irrémédiablement plus tard chez les animaux... puis l'Homme, dont les plus sérieuses études scientifiques modernes nous alarment même sur la stérilité de plus en plus gravissime de l'espèce humaine !!!)
D'où l'importance, capitale, de conserver ce que l'homme de terrain, agrobiologiste de la première heure, conseiller et formateur Jean Peneaud, appelle, non sans humour : "la plus belle usine vivante, qui travaille 24 heures sur 24, gratuitement, et qui ne se met jamais en grève" ...
Dans une terre fertile, on a un poids moyen de matière vivante de 6.600 kg à l'hectare par mois, ce qui signifie que l'on peut FAIRE UNE ÉCONOMIE TOTALE D'ENGRAIS !...
Vous avez sans doute encore en mémoire les images de la sécheresse maîtresse du Sahel, qu'avaient diffusées les media en 1974, et qui avaient secoué notre conscience de nantis. Comme toujours, ce spectacle avait déclenché des actions humanitaires. Comme toujours, nous déplorions le désastre, avec, peut-être, au fond de nous-mêmes, la crainte qu'il ne s'étende... Mais l'hypocrisie des grandes puissances avait eu raison de l'élan de solidarité que la vue d'une terre lézardée portant hommes et bêtes à l'agonie avait suscité. Et, à nouveau, les associations d'aide au Tiers-Monde étaient restées impuissantes et démoralisées. Elles ne savaient pas, alors, qu'un apprenti paysan qui trimait sur une terre aride depuis plusieurs années, allait animer d'un espoir fondé leurs protégés. Cet homme, c'est PIERRE RABHI ! (...) Après avoir relevé la ferme ardéchoise de Montchamp, et redonné vie, grâce à la culture biologique, à plusieurs hectares de garrigue desséchée, la Haute-Volta invite Pierre Rabhi à créer, en plein Sahel, une structure de formation dont la réussite s'avère vite remarquable : la démonstration que même à des doses très faibles (1 tonne à l'hectare), sa technique de compostage permet de doubler les rendements. Des centaines de jeunes venus de toutes les régions ont ainsi acquis un savoir nouveau et ont commencé à le mettre en pratique un peu partout dans le pays. Cette expérience a un impact international : Sénégal, Tunisie, Bénin, Togo (...)
De retour en France, Pierre Rabhi fonde en décembre 1988 le CIEPAD (Carrefour International d'Échanges et de Pratiques Appliquées au Développement), qu'il décrit en ces termes : Un lieu de rencontres et de formation à l'adresse des agriculteurs, des chômeurs, des immigrés, des jeunes, à vocation nationale et internationale. Nous veillons à sensibiliser les gens aux problèmes écologiques, économiques et sociaux de la planète, et à les mettre dans un nouveau rapport à la nature, à la nourriture, à la santé, à la culture, aux hommes...
Une expérience alternative qui réussit !