PARTICIPATION DE L'A.G.N.V.S. AU GRENELLE CITOYEN DES URGENCES ENVIRONNEMENTALES (Thématique N° 4 "Adopter des modes de production et de consommation durables")
Nom : Association « Les Guides de la Nature, de la Vie et de la Santé » (A.G.N.V.S.), fondée le 25 août 1995 à Fontainebleau (77)
Objet : Pérenniser l'oeuvre de Henri-Charles Geffroy fondateur du journal La Vie Claire en 1946, Pionnier de l'Alimentation saine, de l'Agriculture biologique et de l'Écologie en France.
Présidente : Marie-Lise Geffroy
Adresse : A.G.N.V.S., 6 rue de la Mairie, 77710 PALEY, France
Mail :
Site Internet : http://agnvswebmestre.free.fr/
Activité : Échange d'informations, publication de La Lettre de l'AGNVS, divers tracts, brochures et dossiers essentiellement axés sur l'importance écologique majeure de la véritable Alimentation saine.
Comment remédier à la consommation excessive d'eau et d'énergie partout en France par l'adoption d'un geste simple et citoyen
La parution en 2005 de l'ouvrage « Ensemble sauvons notre Planète, propos recueillis par Marie-Florence Beaulieu » qui donnait la parole à trente-cinq spécialistes, acteurs et experts (chez Guy Trédaniel), nous a interpellés, dix ans après la fondation de l'A.G.N.V.S., sur un problème écologique et planétaire majeur non clairement solutionné dont découlent plus ou moins tous les autres, à savoir : on consomme beaucoup trop de produits animaux et cela entraîne d'importantes répercussions sur l'environnement, l'économie, la santé, l'eau, l'énergie, etc.
Face à ce constat, nous avons entrepris des campagnes nationales de sensibilisation auprès de personnalités politiques, de la Presse et d'associatifs en plus de notre réseau d'adhérents et correspondants (Magazine des Biocoops, Biocontact, Alliance Végétarienne...). Puis sur le plan local, en Seine-et-Marne, nous avons participé au 1er Prix Départemental du Développement Durable 2007 (organisé au printemps par le Conseil Général) avec notre dernier tract de campagne intitulé : « Objectif 2007 : le Vrai "Défi pour la Terre" ! ».
Nous comptons vivement sur cette consultation citoyenne afin de provoquer une véritable volonté politique.
**************
Depuis les révélations alarmantes du GIEC, de Yann Arthus-Bertrand, Nicolas Hulot et Al Gore des menaces qui pèsent sur notre environnement donc sur tous nos concitoyens, et au-delà des principaux gestes écologiques à accomplir et largement médiatisés, l'A.G.N.V.S. en ajoute un autre, souvent ignoré mais absolument primordial, afin d'éviter non seulement les maladies mais aussi l'aggravation du réchauffement climatique. Ce geste très simple, applicable immédiatement, et à la portée de tous, est : NE PAS MANGER DE VIANDE !
Là ! est le Vrai "Défi pour la Terre". Il est non seulement amplement prouvé que le "végétarisme-bio" est préventif des graves fléaux de notre époque moderne (cancer, maladies cardio-vasculaires, etc.), mais il est aussi de plus en plus évident que devenir bio-végétarien est la solution incontournable pour se sortir de l'impasse médicale, économique et écologique dans laquelle nous risquons de nous retrouver si on ne réagit pas tous ensemble !
Nous nous appuyons sur une longue pratique de l'Alimentation saine et sur des expériences concrètes et innovantes. Par exemple : l'organisation à Fontainebleau (77) en août 1999 d'un repas de mariage exempt de produits et sous-produits animaux dans un restaurant classique mais dont la direction a accepté, avec enthousiasme, de jouer la Carte Bio-Végétarienne Festive (en s'inspirant des recettes tirées du livre du grand Chef Jean Montagard, intitulé : « Le meilleur de la cuisine végétarienne », qui venait juste de sortir chez Hachette).
Au vu de l'augmentation constante des prix des denrées (viande, lait, pain, etc.), il serait temps de mettre en oeuvre des solutions économiques et écologiques durables :
1°) - Inciter sérieusement et avec pédagogie les collectivités (restaurants d'entreprises, écoles, lycées, hôpitaux, prisons, transports ferroviaires et aériens, etc.) à proposer des menus sains et nourrissants avec un vrai choix de plats bio-végétariens.
Car cela évitera non seulement le gâchis de nourriture, et carences et obésité dues à une alimentation déséquilibrée, mais également une très importante pollution et dégradation de l'environnement, la viande (même bio !) étant coûteuse à produire et absolument catastrophique sur le plan environnemental.
Et ce n'est pas utopique puisque d'après la base de données établie en 2005 par l'Union Végétarienne Européenne, s'il y a seulement 2 % de végétariens en France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne en sont déjà à 8 et 9 %.
2°) - Développer l'Agriculture, le Maraîchage et l'Arboriculture fruitière certifiés AB. Et de ce fait : faciliter les conversions locales en bio pour satisfaire la demande des collectivités.
Car c'est une façon judicieuse de réduire les importations et transports d'aliments (bio et non bio), préserver la biodiversité, les sols et nappes phréatiques, revaloriser l'espace rural, favoriser l'insertion sociale, etc. Est-il normal que des citoyens consciencieux « 100 % bio » soient obligés de parcourir parfois plus de 60 km aller-retour pour trouver de quoi se nourrir sainement, étant donné la rareté des commerces et restaurants spécialisés ?
3°) - Éviter, par conséquent, le gaspillage des ressources et la dégradation de la Planète suite à la surproduction de céréales et de soja importé de pays où souvent règnent famine et OGM : la quantité de céréales nécessaire pour produire 1 kg de viande pourrait nourrir 7 fois plus de personnes si on les consommait directement puisqu'il faut en moyenne 7 kg de céréales et 10 000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande, sans compter la pollution par divers engrais et pesticides répandus sur d'immenses surfaces qui s'infiltrent dans les nappes phréatiques et aussi dans la mer (dont il faudrait d'ailleurs aussi cesser d'épuiser les ressources par une surpêche insensée, majoritairement destinée aux élevages industriels... dont la pisciculture !).
Car les animaux ne sont plus nourris comme jadis, avec simplicité : d'herbe, de foin et du « grain » de la ferme. C'est une image bucolique qui n'a plus rien à voir avec la réalité.
Aujourd'hui, le scandale écologique que représente la production de viande est de plus en plus dénoncé. C'est par exemple : l'équivalent de plusieurs dizaines de milliards de kwh (soit 5 centrales nucléaires environ) gaspillés chaque année par la France rien que pour produire quelque 1,6 millions de tonnes de viande bovine (cf. articles publiés dans le n° 34 de « Sortir du nucléaire » par André Méry et le n° 95 de « Votre Santé » par le Dr Tal Schaller) ! En équivalence pétrole de trajet automobile : 1 kg de viande de veau représente 220 km (à titre comparatif : 1 kg de pommes de terre à un créneau)... Et on ne parle même pas de tous les autres animaux : porcins, volaille, ovins dont l'élevage, même bio, est également dramatique.
4°) - Faire adopter de nouvelles habitudes alimentaires plus écologiques. Et c'est possible !
Car autrefois dans les campagnes la viande n'était que très occasionnelle.
Les repas se composaient essentiellement de VRAI PAIN nourrissant, qui servait de base alimentaire, accompagné de légumes locaux variés non traités et de délicieux fruits de saison. Malheureusement on a fini par croire à la primauté des « protéines animales », ce qui est une aberration tant sur le plan santé que sur les plans économique et écologique.
Il existe d'excellentes protéines végétales ainsi que de nombreux éléments nécessaires à l'équilibre alimentaire dans les céréales (pourvu qu'elles soient garanties, issues de l'agriculture bio, pour en optimiser les bienfaits), dont le « vrai pain complet de froment au levain naturel » - qui se conserve plusieurs jours -, et toutes sortes de galettes savoureuses...
L'Alimentation saine telle qu'enseignée, en son temps, par Henri-Charles Geffroy (lire par exemple les rééditions récentes : « Alimentation saine » (Dangles) et « Nourris ton corps » (Aquarius)), est la clé du développement durable puisqu'en respectant ses principes, elle permet d'améliorer et maintenir notre santé, de protéger la Planète, sans oublier le côté « Éthique et Morale » : ne pas exploiter les animaux et voler leur vie !
5°) - Apprendre au Citoyen à respecter non seulement la Nature mais aussi sa propre nature.
Car étant informé par des moyens pédagogiques appropriés : menus sains bio-végétariens, articles de presse par de vrais spécialistes, sites Internet..., il pourra mieux comprendre les Lois de la Santé et aussi celles de la Nature afin de la gérer en toute conscience et harmonie.
Face aux Urgences environnementales, souhaitons que tous les efforts déployés par d'enthousiastes pionniers et ardents défenseurs de l'Écologie puissent enfin être reconnus ! Aux politiques et à tous les citoyens maintenant de prendre leurs responsabilités pour aider concrètement au développement d'une véritable Alimentation saine populaire...
Fait à Paley, le 25 août 2007
par ContactAGNVS